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Les industriels sont heureux d'être une solution... de pointe !

Comme le souligne l'article de la journaliste Hélène Baril aujourd'hui, la gestion de la pointe, en période hivernale, peut parfois devenir un véritable casse-tête pour Hydro-Québec. Heureusement, et cela depuis de nombreuses années, les grands industriels québécois sont en mesure d'aider cette gestion en rendant disponible une partie de leur alimentation en électricité. Cela peut se faire selon des ententes de long terme, mais également avec un préavis beaucoup plus bref. Le fait que cette électricité se trouve déjà dans le réseau québécois représente un autre avantage, car elle est disponible sans risque de congestion sur les lignes d'interconnexion avec les réseaux voisins en période de grande demande.

La Presse, 17 décembre
Hélène Baril


L'hiver de justesse
Malgré ses énormes surplus, Hydro-Québec compte encore cette année sur des achats d'électricité auprès des réseaux voisins et des grandes entreprises québécoises pour passer l'hiver.

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Un objectif d'efficience louable que les industriels endossent, mais dont l'application est déficiente

Si l'objectif d'efficience qu'impose le gouvernement à Hydro-Québec est un élément positif dans l'établissement à long terme des tarifs d'électricité, son application pose cependant d'importants problèmes. En déterminant les charges d'exploitation des activités règlementées d'HQ par décret, et ce dans le cadre legislatif actuel, le gouvernement fragilise le rôle de la Régie.

L'application de ce décret ajoute 30,8 M$ au calcul du revenu d'Hydro-Québec Distribution, dès cette année. Dans les faits, il s'agit d'une hausse des tarifs d'électricité décrétée par le gouvernement. Cette situation est malheureuse à plus d'un égard :

Premièrement, la fragilisation de la Régie de l'énergie envoie un très mauvais signal sur la suite des choses et sur d'éventuelles ingérances dans l'établissement de la réglementation incitative.

Deuxièmement, par l'incidence directe qu'a sa décision sur l'établissement du tarif de transport, le gouvernement risque de disqualifier Hydro-Québec dans le marché continental de l'énergie, une situation dont la gravité des conséquences ne peut être minimisée.

Troisièmement, en indiquant qu'il entend agir directement et selon des objectifs de court terme sur les tarifs d'électricité, le gouvernement envoie aux entreprises industrielles établies au Québec un message d'incertitude quant à la compétitivité des tarifs d'électricité et à la prévisibilité de leur évolution. Ces deux éléments sont essentiels à la venue au Québec d'investissements structurants, basés sur le long terme. Or, sans ces investissements, les installations, qu'elles soient au Québec ou ailleurs dans le monde, perdent leur capacité de concurrencer sur le plan international comme à l'intérieur des grands groupes industriels. La mondialisation de l'économie est une réalité, pas un choix.

La Presse, 14 décembre
André Pratte


L'hypocrisie électrique
Hydro-Québec a amendé sa demande de hausse de tarifs pour 2013-2014, réclamant maintenant 3,3% plutôt que 2,9%. Cette modification résulte du budget Marceau. Celui-ci exige de la société d'État qu'elle réduise ses coûts, mais empêche la Régie de l'énergie de traduire cette diminution des dépenses en baisse de tarifs. Les bénéfices accrus devront plutôt être versés dans les coffres du gouvernement.

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La Presse, 13 décembre
Hélène Baril


Québec risque gros
(Montréal) En fixant les tarifs d'électricité à la place de la Régie de l'énergie, comme il a décidé de le faire pour atteindre sa cible de réduction du déficit, le gouvernement Marois risque fort d'attirer des ennuis à Hydro-Québec sur le marché américain.

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La Presse, 13 décembre
La Presse canadienne


Le PQ accusé d'ingérence auprès de la Régie de l'énergie
En obligeant la Régie de l'énergie à entériner la demande d'augmentation des tarifs d'électricité de 3,3 pour cent demandée par Hydro-Québec, le gouvernement Marois vient court-circuiter la neutralité de l'organisme réglementaire, estiment les libéraux.

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Le Devoir, 13 décembre
La Presse Canadienne


Hydro-Québec est plus gourmande pour satisfaire l’appétit de Québec – La société d’État réclamera une hausse tarifaire de 3,3%
Les clients d’Hydro-Québec devront assumer une partie de la commande financière que le gouvernement a imposée à la société d’État dans son budget du mois dernier. Hydro-Québec a déposé mercredi auprès de la Régie de l’énergie une demande pour hausser ses tarifs de 3,3 % à partir du 1er avril. Cet été, elle réclamait plutôt une augmentation de 2,9 %.

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Argent, 12 décembre
Denise Proulx


Hydro-Québec réclame une hausse des tarifs de 3,3%
Cette nouvelle demande déposée à la Régie de l'énergie le 11 décembre dernier est justifiée par la société d'État par « un souci de cohérence », face à l'obligation de répondre aux exigences du gouvernement québécois contenues dans le dernier budget.

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Les règles du jeu doivent demeurer claires et équitables

Les nouvelles dispositions prises par le gouvernement dans son récent budget viennent bouleverser le fonctionnement habituel de la Régie de l'énergie, fonctionnement qui a fait ses preuves. D'emblée, la situation économique dans laquelle se retrouve le gouvernement peut demander des mesures exceptionnelles. Si ces dernières doivent être prises, en l'occurrence, il importe qu'elles demeurent soutenables, claires pour tous, équitables et circonscrites dans le temps. Le mode de retour à la normale - une fois jetées les bases de la réglementation incitative - devrait également être explicite et faire consensus, devant la Régie.

La Presse, 8 décembre
Hélène Baril


Les exigences de Québec plongent la Régie dans la confusion
La Régie de l'énergie sert-elle encore à quelque chose? La question s'est posée vendredi dès le premier jour des audiences publiques sur la hausse de tarifs d'Hydro-Québec, un processus que le gouvernement veut court-circuiter pour augmenter les revenus qu'il tire de sa société d'État.

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La fin justifie-t-elle les moyens ?

L'impasse budgétaire dans laquelle se trouve le gouvernement semble justifier des mesures extraordinaires, allant jusqu'à l'imposition d'une mesure transitoire qui modifie le processus de réglementation des prix de l'énergie, un processus qui a pourtant fait ses preuves au Québec depuis la fin des années 1990. À l'égard de cette mesure, deux choses sont à espérer : 1 - qu'elle soit vraiment transitoire et appliquée le plus brièvement possible; 2 - que les coupures d'effectifs imposées à Hydro-Québec ne se traduisent pas, comme cela s'est déjà vu, par un recours équivalent ou presque à la sous-traitance.

Cela étant, la mesure imposée par le gouvernement pourrait profiter, à terme, tant à l'équilibre de son budget qu'à celui de tous les consommateurs d'électricité québécois. S'ils s'avèrent récurrents, les gains d'efficience d'Hydro-Québec seront éventuellement partagés entre l'actionnaire et les consommateurs d'électricité, selon l'un des principes de la réglementation incitative que la Régie de l'énergie a pour mandat de mettre en place, comme le précise d'ailleurs le texte du budget :

 

« La mesure, qui sera temporaire, accordera le temps nécessaire à la Régie de l’énergie pour adopter une réglementation incitative qui profitera tant aux consommateurs d’électricité qu’à la société d’État, donc à l’ensemble de la population québécoise. »

Budget 2013-2014, p. A 102

 

En effet, la réglementation incitative prévoit un mécanisme de partage des rendements excédentaires et des gains en efficience qui permettra de corriger d'importantes failles du système actuel. Ainsi, malgré le fait que les gains d'efficience attendus d'Hydro-Québec profiteront, pour un temps, exclusivement au Fonds consolidé du Québec, l'engagement explicite du gouvernement envers la réglementation incitative est une bonne nouvelle pour nous tous.

La Presse, 22 novembre
Hélène Baril


Québec veut stopper l'érosion des profits
d'Hydro-Québec

Après deux années consécutives de baisses des tarifs d'électricité décrétées par la Régie de l'énergie, le gouvernement québécois a décidé que c'était assez. Le budget déposé mardi par le ministre des Finances Nicolas Marceau change les règles du jeu pour éviter que les profits d'Hydro-Québec continuent de s'éroder.

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L'augmentation des plaintes, un anachronisme

Alertée par l'augmentation du nombre de plaintes déposées devant le Protecteur du citoyen par des abonnés résidentiels d'Hydro Québec ne sachant plus à quel saint se vouer, la journaliste recense aussi une augmentation de plus de 12 % des plaintes reçues directement par Hydro-Québec l'an dernier. L'effritement de la qualité du service à la clientèle est en soi plus inquiétant que cette statistique, d'autant plus que cet effritement est aussi ressenti par les industriels que représente l'AQCIE. La dégradation du service nuit au développement de réels partenariats entre Hydro-Québec et ses clients industriels, une situation difficile à comprendre lorsque l'on sait le poids que représente la facture énergétique dans la compétitivité de ces entreprises, dont les activités génèrent une partie importante de la richesse québécoise. Au moment où une société comme IBM annonce « L'ère du client directeur général », une telle attitude de la part d'Hydro-Québec à l'égard de ses clients semble anachronique.

La Presse, 6 novembre
Hélène Baril


Des plaintes tous azimuts contre Hydro-Québec
Le nombre de clients insatisfaits des services d'Hydro-Québec est en augmentation et plusieurs de leurs plaintes débordent là où on ne les attend pas, comme sur le bureau du Protecteur du citoyen.

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Fermeture de Gentilly : nouvelles répercussions à ajouter au portrait d'ensemble

La solution de remplacement de la production de Gentilly évoquée dans cet article n'est pas la seule qui s'offre à Hydro-Québec. Mais quelque solution que ce soit, elle aura une incidence sur les coûts d'Hydro-Québec et, peut-être aussi, sur le bilan environnemental de la province.

Sans prendre position sur l'à-propos de fermer Gentilly, l'éventuel remplacement de sa production met en évidence l'importance de revoir en profondeur, et à brève échéance, la stratégie énergétique 2006-2015 du Québec. L'AQCIE soulignait dans son dernier bulletin (Vers une nouvelle politique énergétique, L'Énergique, septembre 2012) les nombreux avantages d'une telle approche afin d'optimiser le portefeuille énergétique du Québec, tout en situant dans une perspective plus vaste les arguments en faveur ou en défaveur des différentes formes d'énergie. Voir large et voir loin sied mieux aux décisions éclairées que l'urgence du moment.

La Presse, 10 octobre
Hélène Baril


Gentilly-2: la fermeture nuira au bilan environnemental
À cause de la fermeture de Gentilly-2, Hydro-Québec aura besoin de réactiver la centrale au gaz de TransCanada Energy (TCE). La bonne nouvelle: Hydro économisera la compensation de 200 millions de dollars qu'elle verse depuis 2008 pour ne pas produire d'électricité. La mauvaise: les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec augmenteront de 2% par année.

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Le gouvernement prend position sur le Plan Nord

À la lumière d'un entretien avec la nouvelle ministre des Ressources naturelles, les journalistes de La Presse annoncent une nouvelle approche du développement du Nord québécois et du secteur minier.

La Presse, 1er octobre
Hugo Fontaine et Hélène Baril


Le Plan Nord est enterré
Le Plan Nord semble bel et bien mort. L'expression est enterrée et le concept aussi, comprend-on des propos de la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet. Dans une entrevue à La Presse Affaires, Mme Ouellet a porté un jugement sans appel sur le projet de Jean Charest qu'elle juge trop favorable aux sociétés minières.

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Une nouvelle preuve de la nécessité de voir large et à long terme en matière d'énergie

À l'évidence, lorsque l'on constate les conséquences à court terme des programmes d'efficacité énergétique dans le secteur résidentiel, on peut s'interroger sur l'apparent paradoxe que soulève aujourd'hui l'article de la journaliste Hélène Baril. Cependant, même dans le secteur résidentiel, il n'est pas impossible que les économies d'énergie réalisées grâce aux mesures d'efficacité se traduisent par des économies plus substantielles que la hausse du tarif d'électricité. Ce « paradoxe » n'existe cependant pas dans le secteur industriel, où les mesures d'efficacité énergétique sont un élément essentiel du maintien de la compétitivité des entreprises.

C'est pourquoi il importe de ne pas généraliser le « paradoxe » apparent de l'efficacité énergétique, ou d'invoquer l'éolien comme panacée, alors que cette filière présente des coûts unitaires supérieurs à celui des grands barrages, tout en imposant des capacités de production restreintes et des fluctuations incompatibles avec les applications industrielles, commerciales et institutionnelles.

Le paradoxe qu'évoque la journaliste met plutôt en lumière le fait que les conditions ont changé de façon importante depuis le début des années 2000, alors que la stratégie énergétique du Québec a été élaborée. Il devient urgent de reprendre une analyse de fond, avec des visées larges et à long terme, pour corriger ces anomalies, certes, mais surtout pour tracer une voie gagnante pour le Québec, dans une perspective de long terme.

À ce sujet, on peut aussi lire l'article « Vers une nouvelle politique énergétique » paru dans la dernière édition du bulletion de l'AQCIE, L'Énergique.

La Presse, 19 septembre
Hélène Baril


Économiser l'électricité fait augmenter les tarifs!
(Montréal) Partout dans le monde, les consommateurs peuvent réduire leur facture énergétique en consommant moins. Mais pas au Québec, qui est probablement dans une situation unique: plus on économise l'électricité, et plus notre facture d'Hydro-Québec augmente.

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Présenter une demande tarifaire : une question d'équité et de transparence

Lorsqu'une entreprise réglementée décide de ne pas déposer de demande tarifaire, comme c'est le cas pour la filiale TransÉnergie d'Hydro-Québec qui est responsable du transport de l'électricité, on peut en déduire qu'elle juge que la décision antérieure lui est plus avantageuse que celle que pourrait rendre la Régie de l'énergie après réexamen des éléments sur lesquels portent sa rémunération. À ce sujet, nous vous invitons à lire l'article « Quoi de neuf à la Régie ? » paru dans la dernière édition du bulletion de l'AQCIE, L'Énergique.

En l'occurrence, la différence de rémunération n'est pas négligeable, car elle pourrait se traduire par une réduction de 1 % des tarifs de distribution d'Hydro-Québec. Cependant, par-delà la question du tarif, celle de la transparence se pose également. Dans un régime réglementaire en lequel tous les intervenants ont confiance, il n'est pas indiqué de jouer la politique de la chaise vide pour en tirer avantage.

Consulter la Demande de modification des tarifs de transport pour l'année 2013 de l'AQCIE et du CIFQ.

La Presse, 18 septembre
Hélène Baril


Transport d'électricité: baisse de tarifs imposée à Hydro?
(Montréal) Pour la première fois depuis qu'elle doit rendre des comptes à la Régie de l'énergie, la division Transport d'Hydro-Québec passe son tour et ne réclame pas de hausse de tarifs cette année. C'est suspect, estiment ses plus importants clients industriels, qui pensent qu'Hydro veut ainsi éviter de se faire imposer une baisse de tarifs par la Régie.

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Est-ce aux tarifs d'électricité de défrayer les politiques de développement économique ?

En période de surplus d'approvisionnement prolongé, l'achat d'électricité non essentielle à prix élevé ne peut se comprendre que dans un perspective de soutien au développement de certains secteurs économiques du Québec. Bien que l'AQCIE soit de façon générale favorable aux initiatives de soutien et de création de richesse au Québec, la question de l'inclusion de telles mesures dans les tarifs d'électricité ne se pose pas moins.

Afin d'assurer la compétitivité de pans entiers de l'infrastructure industrielle québécoise, les tarifs d'Hydro-Québec applicables aux industriels doivent demeurer le plus bas possible. Tous seraient donc mieux servis si le soutien ponctuel à certains secteurs d'activité prenait la voie normale des programmes gouvernementaux et des investissements des organismes à vocation économique de l'État plutôt que celle des clients d'Hydro-Québec.

La Presse, 14 septembre
Hélène Baril


Électricité: Domtar veut sa part du gâteau
(Montréal) Tembec en a eu un, Fibrec et Résolu aussi. C'est au tour de Domtar de vouloir un contrat à long terme pour vendre à Hydro-Québec de l'électricité produite par une de ses usines.

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Le nouveau gouvernement en faveur d'une révision de la stratégie énergétique

Plusieurs des promesses faites par le Parti Québécois à l'égard de l'environnement au cours de la campagne électorale touchent au domaine de l'énergie. L'article mentionne notamment les gaz de schiste, le sort de la centrale nucléaire Gentilly 2, les gisements pétroliers Old Harry et de l'Île d'Anticosti, la centrale thermique du Suroît, la réduction des GES pour respecter Kyoto, l'électrification des transports... et l'autonomie énergétique du Québec. Tout un programme !

L'élément le plus intéressant dans cette impressionnante liste de choses à faire est certainement le fait que la nouvelle députée de Vachon et ancienne cadre chez Hydro-Québec, l'ingénieure Martine Ouellet, souligne l'intention du Parti Québécois d'élaborer, après consultation, une nouvelle politique énergétique. L'AQCIE partage le point de vue qu'il est préférable de considérer ces questions dans un contexte d'ensemble, plutôt qu'à la pièce, permettant ainsi d'évaluer certaines préoccupations locales dans un contexte plus général et de tenir compte des impératifs des principales parties prenantes, dont les industriels.

La Presse, le 11 septembre 2012
Charles Côté


Le PQ entend tenir ses promesses en environnement
Électrification des transports, Gentilly-2, amiante et gaz de schiste, les enjeux environnementaux ont fait quelques incursions dans la campagne électorale.

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Le protectionnisme nuit à la perception des avantages à long terme

La Presse canadienne souligne aujourd'hui l'opposition d'élus des États de la Nouvelle-Angleterre à la construction de la ligne de transmission Champlain-Hudson Power Express, d'une capacité de 1 000 mégawatts, reliant le Québec et la ville de New-York. Cette opposition tient essentiellement au fait que la disponibilité d'hydroélectricité empêcherait la construction de centrales au gaz et la création d'emplois liés à leur édification et à leur exploitation.

Pour Hydro-Québec, qui dispose à long terme de surplus importants, il s'agit d'une occasion à ne pas rater, d'autant plus que les coûts de construction de la ligne sont assumés par un tiers.

La commission régissant la transmission et la production d'énergie dans l'État de New York devra donc trancher dans les prochaines semaines entre de l'électricité fournissant des emplois locaux - et d'importantes quantités de GES - et de l'énergie verte, renouvelable offerte à prix concurrentiel. Qui l'emportera ?

La Presse, 30 août
Ross Marowits - la Presse canadienne


Québec: des New-Yorkais opposés à une ligne électrique
Les stratégies politiques et le protectionnisme expliquent l'opposition à un projet de ligne de transmission de 2 milliards de dollars US qui acheminerait de l'électricité à rabais du nord de la frontière jusqu'à la ville de New York, avance un professeur spécialisé en politiques énergétiques à HEC Montréal.

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La révision de la Stratégie énergique 2006-2015 du Québec s'impose

La question des achats d'énergie de source alternative qui ajoutent aux surplus d'Hydro-Québec ne relève pas de décisions ponctuelles qui pourraient aujourd'hui être qualifiées de douteuses, mais bien de l'application de la Stratégie énergétique 2006-2015 du gouvernement du Québec. Le contexte était bien différent lorsqu'elle a été élaborée : la demande devait s'accroître régulièrement - c'était avant la crise de 2008-2009 - et l'ajout au réseau de petites centrales, de parcs éoliens ou d'unités de cogénération à la biomasse ne devaient pas alors contribuer à des surplus aussi importants que ceux que nous connaissons aujourd'hui.

Ces projets ne visaient pas surtout à combler un manque d'approvisionnement, mais plutôt à encourager une certaine diversification, une écologisation de la production, tout en soutenant des filiaires énergétiques naissantes et des entreprises ayant besoin d'un coup de pouce pour maintenir leur rôle de moteur économique local ou régional.

Les consommateurs industriels d'électricité ont invité le gouvernement à plusieurs reprises à actualiser sa stratégie, tâche à laquelle un nouveau gouvernement devrait s'appliquer rapidement.

La Presse, 29 août
Hélène Baril


Élections 2012: Hydro achète toujours de l'énergie en surplus
(Montréal) Il a beaucoup été question d'Hydro-Québec dans cette campagne électorale et du ménage qui devrait y être fait. Mais aucun des partis n'a abordé la principale dépense inutile de la société d'État: les achats d'électricité dont elle n'a aucun besoin à des producteurs privés.

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Compression des dépenses d'Hydro-Québec et augmentation des revenus de l'État : il ne faut pas oublier la réglementation

En vertu de la réglementation de l'énergie au Québec, il n'existe pas un lien direct entre les économies à réaliser auprès d'Hydro-Québec et les revenus de l'État. En effet, les diminutions de dépenses attribuables à l'attrition des emplois, à une plus grande efficience ou encore à des économies réalisées sur les projets associés aux activités réglementées d'Hydro-Québec seraient prises en compte par la Régie de l'énergie dans l'établissement des tarifs de transport et de distribution. La majeure partie de ces économies se reflèteraient donc dans la diminution des tarifs et non en ressources additionnelles versées au fonds consolidé du Québec. Une réalité que rappelle aujourd'hui le journaliste Paul Journet.

La Presse, 27 août
Paul Journet


Vérification faite : financer les promesses en coupant dans Hydro-Québec?
La CAQ veut financer en partie ses promesses, qui seront à terme de 3,7 milliards $, en diminuant les dépenses d'Hydro-Québec de 600 millions $ par année. Elle promet d'économiser la moitié de cette somme en abolissant 4000 postes à la société d'État. L'autre moitié viendrait de la réduction des coûts des grands travaux.

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L'AQCIE invitée malgré elle dans la campagne électorale

Après avoir fourni des renseignements factuels aux simples fins d'aider la journaliste à rédiger son article, en précisant que l'AQCIE ne souhaitait pas s'immiscer dans le débat électoral, nous avons eu la surprise de nous retrouver sous les feux de la rampe ! S'il est légitime qu'en période électorale un tel débat se retrouve sur la place publique, nous demeurons d'avis que les questions relatives aux tarifs d'électricité sont mieux servies devant la Régie que devant les médias, car leur complexité se traduit mal en quelques mots. Et nous tenons surtout à réitérer notre impartialité dans l'actuelle campagne électorale !

La Presse, 22 août
Hélène Baril


Mettre Hydro au régime: possible mais pas miraculeux
(Montréal) Hydro-Québec peut sûrement se serrer la ceinture et générer plus de profits, mais l'entreprise ne peut pas à elle seule régler tous les problèmes financiers du Québec.

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Des investissements qui favorisent la pérennité d'entreprises dans la région montréalaise

Au cours des dernières semaines, des investissements étrangers de plus de 225 millions $ ont été annoncés dans la région de Montréal. La Presse recense aujourd'hui dix autres investissements étrangers potentiels qui porteraient le total à plus d'un demi-milliard $. Deux de ces projets sont sur la planche à dessin de sociétés membres de l'AQCIE : Bonduelle songe à investir 13 millions $ dans ses installations québécoises afin d'en accroître la compétitivité et la porductivité; tandis que Kronos investirait 44 millions $ en trois ans afin d'accroître la compétitivité de ses installations québécoises de fabrication de bioxyde de titane.

Par ces investissements qui accroissent la compétivité de leurs installations québécoises, ces entreprises s'engagent en fait à maintenir l'emploi et la création de richesse ici, pendant encore de nombreuses années. Enfin quelques bonnes nouvelles !

La Presse, 17 mai
André Dubuc


Dix investissements étrangers à surveiller
Dans les dernières semaines, Messier-Dowty, Valeant, CryoCath et Ethanol Grenfield ont annoncé des investissements de 226 millions de dollars dans la région de Montréal. D'autres annonces d'une valeur totale d'environ 300 millions suivront sous peu. La Presse Affaires a eu vent de 10 investissements étrangers en cours ou susceptibles d'être annoncés au cours des prochaines semaines. De quoi tonifier l'économie québécoise qui en a grand besoin.

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Énergie verte : Il y a de l'eau dans le gaz...

Un projet de loi déposé aux États-Unis pourrait modifier la réglementation entourant les énergies propres en accordant à la production thermique au gaz naturel le même statut que celui de l'hydroélectricité. De plus, cette dernière devrait provenir des États-Unis pour être  reconnue « propre ». Bien qu'en cette année électorale ce projet de loi risque de mourir au feuilleton, l'adoption d'éventuelles mesures en ce sens pourrait nuire à la réputation de l'hydroélectricité québécoise... et à plusieurs occasions d'affaires.
 
La grande disponibilité du gaz naturel, notamment sous forme de gaz de schiste, n'a pas fini de tirer vers le bas les prix de l'hydroélectricité sur les marchés d'exportation.

Les Affaires, 14 avril
François Normand


É.-U. : un projet de loi menace Hydro-Québec
Un projet de loi présenté au Congrès des États-Unis menace de faire perdre des occasions d'affaires à Hydro-Québec, car il rendra son hydroélectricité moins attrayante pour les distributeurs d'énergie américains

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Le tarif L à 2,95 ȼ le kWh... sûrement pas en 2012 !

La tarification de l'électricité est une chose plus compliquée qu'il n'y paraît, et notamment en ce qui a trait au tarif grande puissance (L) d'Hydro-Québec. Il faut d'abord préciser que ce tarif se situe à environ 4,5 ȼ le kWh (car le coût réel peut varier selon le facteur d'utilisation) et non à 2,95 ȼ le kWh, comme l'indiquait un récent article sur un projet de fonderie de chromite. Hydro-Québec Production n'étant pas réglementée, il est impossible de connaître exactement son coût moyen de production, aussi le montant de 2,15 ȼ le kWh cité dans l'article est une estimation qui semble raisonnable, sans qu'il ne nous soit possible de la valider. Un fait demeure cependant, c'est que le tarif L, déterminé par la Régie de l'énergie du Québec, couvre tous les coûts d'Hydro-Québec et assurent cette dernière d'une marge bénéficiaire de l'ordre de 250 millions $ par année.

Le coût de production des nouvelles centrales (le coût marginal) étant actuellement plus élevé que le tarif L, le gouvernement du Québec estime que les entreprises qui lui sont soumis doivent le « mériter » en offrant des retombées économiques qui comblent l'écart entre le tarif L et le coût marginal de production, L'article cite en exemple l'électricité qui sera produite à la Romaine, qu'il évalue à 9-10 ȼ le kWh. Présentement, pour l'ensemble des industriels soumis au tarif L au Québec, les retombées de leurs activités en salaires et achats de biens et services, combinées au tarif L, totalisent environ 14 ¢/kWh. Nettement plus que le coût marginal, et aussi beaucoup plus que ce qu'offre le marché de l'exportation de l'électricité vers les marchés limitrophes. Évalué sous le bon éclairage, le projet de fonderie de chromite prend son juste éclat.

Canal Argent, 11 avril
Charles Lecavalier


Fonderie : Québec promet de l'électricité à rabais
(Le gouvernement du Québec a promis le tarif grande puissance d'Hydro-Québec à l'entreprise Cliffs Natural Resources pour un projet de fonderie de chromite ayant des besoins énergétiques de 300 MW.

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Hydro-Québec : une performance digne de mention

Malgré une conjoncture économique qui demeure maussade, Hydro-Québec a réussi à tirer son épingle du jeu en 2011 avec un bénéfice net supérieur de près de 4 % à celui de l'an dernier. Les efforts de contrôle des coûts donnent donc des résultats. Par ailleurs l'accroissement des revenus d'exportation correspondent à une hausse encore plus importante du volume d'exportation puisque le prix unitaire du kWh exporté a diminué de façon notable depuis l'an dernier. Les perspectives à moyen terme n'étant pas reluisantes du côté de l'exportation, comme nous le soulignions dans la dernière édition de L'Énergique, Hydro-Québec devra donc redoubler d'efforts cette année pour offrir un rendement aussi intéressant qu'en 2011. Souhaitons-lui bonne chance !

La Presse, 29 mars
André Dubuc


Hydro-Québec augmente ses profits

(Montréal) Le temps plus froid de l'hiver 2011 a aidé Hydro-Québec à afficher des meilleurs profits qu'il y a un an.

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Il ne faut pas écouter les prophètes de malheurs

Dans un article paru à la suite de la décision tarifaire de la Régie de l'énergie, un porte-parole d'Hydro-Québec met en garde les clients que la réduction de 0,5 % pourrait être de courte durée, en raison de l'audience qui s'enclenche sur la question des compteurs de nouvelle génération.
 
D'une part, il n'est pas du tout assuré que cette demande d'Hydro-Québec soit acceptée par la Régie comme une lettre à la poste car, comme l'indique une étude du Syndicat des employés de techniques professionnels et de bureau d'Hydro-Québec (SCFP), les économies attendues ne seront peut-être pas toutes au rendez-vous. Et le SCFP n'est pas le seul organisme à contester la rentabilité du projet.
 
D'autre part, la décision de la Régie d'obliger Hydro-Québec à radier 770 millons $ des frais qu'elle calculait pour le passage aux normes comptables internationales (IFRS) assure les clients d'une baisse encore plus importante et de plus longue durée. En effet, ces 770 millions $ qui auraient été amortis sur six ans, n'auront ni à être considérés, ni à être rémunérés, représentant une baisse de près de 1 % par année pour les six prochaines années.

La Presse, 21 mars
Charles Côté


Compteurs intelligents: la rentabilité du projet contestée

Hydro-Québec sous-estime les coûts et les risques de son projet d'installer des compteurs intelligents et le projet de près de 1 milliard pourrait ne pas faire ses frais.

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Argent, le 12 mars

« Les nouveaux compteurs d'Hydro:
des pertes de 104 M$ »


Non seulement le projet d'implantation des compteurs à lecture à distance d'Hydro-Québec n'est pas rentable, il va entraîner des pertes, soutient une étude du Syndicat des employés de techniques professionnels et de bureau d'Hydro-Québec (SCFP).

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La Presse, le 9 mars
Pierre Saint-Arnaud - Presse canadienne


Tarifs d'Hydro-Québec: une baisse de courte durée

Le répit accordé aux abonnés d'Hydro-Québec, qui obtiendront une légère baisse de tarif à compter du 1er avril, est voué à être de courte durée.

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Vers Gentilly 3 ?

Dans la foulée de premier anniversaire de l'incident de la centrale de Fukushima, le nucléaire n'a vraiment pas la cote. Il se trouve cependant des experts pour recommander non seulement la réfection de la centrale Gentilly 2, mais la construction d'une seconde centrale nucléaire au Québec afin de diversifier notre approvisionnement en électricité, qui occupe la part du lion dans le bilan énergétique du Québec. Qu'arriverait-il s'il survenait plusieurs années de faible hydraulicité, si l'on subissait une panne prolongée des lignes de transport venant de nos lointains barrages, ou encore lorsque la réfection de l'un de ces barrages deviendra nécessaire ?
 
Le nucléaire est-il la solution à ces risques non négligeables pour le Québec ? Devrait-on plutôt privilégier le gaz naturel ? La question de la sécurité énergétique du Québec est posée, il est essentiel de l'étudier et d'y répondre. 

La Presse, 12 mars
Hélène Baril


Plaidoyer pour le nucléaire

(Montréal) Hydro-Québec devrait non seulement rénover sa centrale nucléaire de Bécancour, mais elle devrait aussi en construire une deuxième pour diversifier ses approvisionnements et augmenter la sécurité énergétique de la province.

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La Presse, 12 mars
Hélène Baril


Nucléaire: une timide reprise

(Montréal) Un an après le désastre de Fukushima, l'industrie nucléaire redresse timidement la tête. Les États-Unis viennent d'approuver la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires en Géorgie, les premiers depuis 30 ans.

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Décision de la Régie de l'énergie :
baisse de 0,5 % des tarifs d'Hydro-Québec dès le 1er avril

La décision de la Régie de l'énergie, tombée plus tôt cette semaine, d'imposer à Hydro-Québec une radiation de 770 millions $ des montants qu'elle demandait pour compenser les effets du passage aux normes comptables internationales (IFRS) est la pièce maîtresse de la présente cause tarifaire, qui nous donne droit à une réduction uniforme de 0,5 % des tarifs d'électricité.

De plus, dans sa décision sur la cause tarifaire, la Régie accueille la proposition d'Hydro-Québec à l'égard des programmes d'efficacité énergétique destinés aux industriels (PGEE), proposition que l'AQCIE appuyait dans l'intérêt de ses membres. Il s'agit là d'une excellente nouvelle qui améliorera à la fois la performance environnementale et la compétitivité des consommateurs industriels d'électricité. La Régie prend également acte qu'Hydro-Québec entend proposer de nouveaux mécanismes pour mieux gérer les écarts de rendement et pour partager, le cas échéant, les rendements excédentaires, une autre bonne nouvelle. Par contre, en n'imposant la baisse de 0,5 % qu'au premier palier des tarifs G et M, la Régie continue à imposer un fardeau inéquitable aux consommateurs industriels qui ont largement recours au deuxième palier du tarif M.

Il faut donc se réjouir de cette décision... et redoubler d'ardeur pour atteindre l'équité au sein du tarif M !

Radio-Canada, le 9 mars
La Presse canadienne


Hydro-Québec doit baisser ses tarifs de 0,5 % dès le 1er avril

La Régie de l'énergie a ordonné jeudi à Hydro-Québec de baisser ses tarifs de 0,5 pour cent à compter du 1er avril.

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Argent, le 9 mars

Hydro-Québec devra réduire ses tarifs

La Régie de l'énergie demande à Hydro-Québec de réduire ses tarifs de 0,5 % à compter du 1er avril 2012.

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La Presse, le 9 mars
Hélène Baril


La Régie rabroue Hydro-Québec

Hydro-Québec voulait augmenter ses tarifs de 1,7% cette année. La Régie de l'énergie lui impose plutôt une baisse généralisée de 0,5%, qui sera en vigueur à compter du 1er avril prochain.

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Sur un air connu...

Dans cet article paru dans Le Soleil, les économistes Gérard Bélanger et Jean-Thomas Bernard remontent pour la nième fois aux barricades pour répéter que l'électricité ne devrait se vendre au Québec qu'à son coût marginal de production.   Il s'agit d'un vieux débat qui s'obstine à ne pas tenir compte de la réalité du marché, ni du fait qu'un barrage hydroélectrique, dont la vie utile peut atteindre cent ans, n'est pas construit comme une machine à exporter de l'électricité à court terme.

Il s'agit d'un investissement dans l'avenir qui, à terme, produira des revenus nettement supérieurs au coût marginal actuel, certes, mais qui sert surtout à dynamiser l'économie du Québec et à y créer de la richesse à long terme.  

L'industrialisation des régions du Québec qu'a stimulée l'énergie de la Baie-James est aujourd'hui un élément vital de l'économie québécoise. Les revenus substantiels que l'on tire toujours de la vente de l'électricité au tarif L, lui-même rentable quoiqu'en disent certains économistes, ne forment qu'une partie - et pas la plus importante - des retombées de ces véritables moteurs économiques régionaux.  

D'ailleurs, le tarif L doit être « mérité » sur la base d'investissements et de retombées économiques importantes, comme le rappelle le ministre Gignac à l'égard d'Arcelor Mittal. L'AQCIE compte « amener de l'eau au moulin » dans la prochaine parution du bulletin L'Énergique sur la question des coûts moyen et marginal de l'électricité. Une invitation à demeurer au courant !

Le Soleil, le 28 février
Michel Corbeil


Vente d'électricité aux compagnies minières: aucun profit possible, disent deux économistes

(Québec) Québec ne peut faire de profits avec l'électricité qu'il vend aux compagnies minières si le tarif est celui contenu dans le contrat signé avec ArcelorMittal, soutiennent deux économistes.

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