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Amazon à Montréal, une excellente nouvelle…
qui en fait désirer de meilleures

L’annonce de l’investissement important d’Amazon dans des centres de données dans la région de Montréal pour desservir le Canada est une excellente nouvelle. Tout ce qui peut ajouter à la performance économique de la région métropolitaine et du Québec est un gain important. Pour les centres de données, ils font d’une pierre deux coups en profitant de tarifs d’électricité intéressants et de notre climat plus nordique pour économiser sur le refroidissement des serveurs. La main-d’oeuvre spécialisée est aussi nombreuse dans la région de Montréal, mais les emplois créés demeurent peu nombreux.

Voilà pour la bonne nouvelle. Cependant, en termes de retombées économiques locales, d’emplois et de valeur ajoutée, les centres de données sont loin d’équivaloir les industries grandes consommatrices d’électricité. Pour elles, qui dynamisent particulièrement les régions et profitent à l’ensemble du Québec, le tarif d’électricité industriel est attrayant, mais il y a mieux à proximité du Québec et à la grandeur de la planète. Leurs nouveaux investissements se comptent en milliards $, les emplois par centaines, parfois par millier, et ils dynamisent une chaîne d’approvisionnement et de valeur très vaste. Ce sont ces investissements là qui comptent le plus.

Et il ne faut pas oublier que le maintien du niveau d’activité actuel des industries grandes consommatrices d’électricités au Québec assure des dizaines de milliers d’emplois, parmi les mieux payés, et constituent les moteurs socio-économiques de régions entières.

C’est pourquoi on doit se réjouir de l’investissement d’Amazon, mais il faut aussi redonner au tarif industriel sa compétitivité, sa stabilité et sa prévisibilité pour maintenir notre activité et attirer de grands joueurs industriels, dont les retombées sont d’un tout autre ordre que celles des centres de données.

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Montreal Gazette, le 20 décembre 2016
Vito Pilieci, Ottawa Citizen


Amazon chooses Montreal for its Canadian data centre operations due to cheaper hydro costs
Internet giant Amazon Web Services has opened a cluster of data centres near Montreal due to the ready availability and cost of hydro-electric power in Quebec.

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Nouvelles TVA, le 8 décembre 2016
Martine Turenne


Amazon Web Services débarque à Montréal
Amazon Web Services (AWS) a désormais pignon sur rue en sol canadien, plus précisément à Montréal, où il vient d’ouvrir son centre de données infonuagiques. Il desservira tout le centre du pays, et devient le cinquième centre de données en Amérique du Nord.

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Malheureusement pour les clients d’Hydro-Québec,
la confusion entre tarification et taxation demeure

En principe, les coûts assumés par Hydro-Québec qui ne sont pas liés à la distribution de l’électricité requise par ses clients ne devraient pas se retrouver dans les tarifs. Particulièrement au moment où la Régie de l’énergie est invitée à se pencher sur la perte de compétitivité des tarifs industriels d’électricité. Si noble soit la cause, une distinction s’impose entre la tarification d’un service et la taxation, vouée à répondre collectivement aux priorités du gouvernement et de la société.

Le gouvernement a d’ailleurs fait cette distinction essentielle dans le cas des sources d’approvisionnement d’électricité additionnelle non requise pour les besoins d’Hydro-Québec Distribution, en les confiant à Hydro-Québec Production. Celle-ci peut, sans en faire assumer les coûts par les consommateurs d’électricité, favoriser des objectifs gouvernementaux liés au développement économique régional.

Adopté sous le « bâillon », le Projet de loi n° 106 reconduit malheureusement la confusion en demandant à la Régie de l’énergie de tenir compte, dans les tarifs d’électricité, des subventions demandées à Hydro-Québec pour l’électrification des transports. On parle dans cet article de 100 M$ à 300 M$ pour le seul Réseau électrique métropolitain (REM).

Le gouvernement peut choisir d’investir dans l’électrification des transports collectifs. Outre les impôts et taxes, il dispose aussi d’autres sources ayant déjà pour mission la réduction des GES, dont le Système de plafonnement de droits d’émission de gaz à effet de serre ou le Fonds Vert. Cependant, demander aux consommateurs d’électricité de payer pour l’électrification des transports contrevient aux principes d’une saine tarification et constitue une forme déguisée de taxation.

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La Presse+, le 13 décembre 2016
Sylvain Larocque


Train de la Caisse
Une facture de 100 à 300 millions pour Hydro

En plus de payer pour le Réseau électrique métropolitain (REM) avec leurs impôts, les Québécois le financeront avec leur facture d’électricité. Une ponction qui pourrait atteindre 300 millions, estime le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand.

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Rencontre avec la haute direction d’Hydro-Québec :
un succès

Plus de 50 représentants des sociétés membres de l’AQCIE ont eu l’occasion d’échanger hier avec David Murray, président, Hydro-Québec Distribution; Marc Boucher, président, Hydro-Québec Trans-Énergie, et Éric Filion, vice-président Clientèle, Hydro-Québec Distribution. Cette rencontre témoigne éloquemment de l’intention d’Hydro-Québec de tisser des liens plus étroits avec ses grands clients industriels, une initiative à laquelle l’AQCIE et ses sociétés membres répondent avec enthousiasme.

Outre les échanges avec les hauts-dirigeants, des ateliers réunissant les industriels et les délégués commerciaux d’Hydro-Québec Distribution ont permis de soulever des initiatives et des solutions prometteuses, qui feront l’effet d’un suivi.

« C’est lors d’une rencontre entre les dirigeants de l’AQCIE et le PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, que la nécessité de liens plus étroits entre Hydro-Québec et ses grands clients industriels s’est imposée. La rencontre d’hier fut un succès en ce sens. Nous en ressortons avec une meilleure connaissance de nos enjeux réciproques et une liste d’éléments et de suggestions auxquels nous nous sommes mutuellement engagés à donner suite, souligne Jocelyn B. Allard, président de l’AQCIE. Cette nouvelle dynamique est très prometteuse. Elle confirme aussi le rôle d’interlocuteur reconnu qu'a l’AQCIE auprès d’Hydro-Québec. »

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Des perspectives moroses, sur lesquelles il faut agir

De récents articles traitant du Plan d’approvisionnement 2017-2026 d’Hydro-Québec Distribution soulignaient la nature « famélique » de la croissance de la consommation d’électricité au Québec, une situation à laquelle Hydro-Québec doit « s’ajuster ». Mais cette constatation dépasse les enjeux propres à Hydro-Québec et touche le Québec tout entier.

Dans son document, Hydro-Québec relaie la vision de plusieurs économistes à l’égard de la croissance actuelle et à venir du PIB québécois : « La croissance annuelle moyenne du PIB au Québec, qui était de plus de 2,0 % au cours des années 1990, est passée à 1,9 % pour la décennie suivante et devrait se situer à près de 1,6 % au cours de la période 2016-2020, avant de tendre vers 1,4 % à l’horizon 2026. »1 Cette situation préoccupante se reflète dans la demande anticipée d’Hydro-Québec pour les activités industrielles, une croissance moyenne annuelle de 0,1 % de la demande des grands industriels pour les 10 ans du plan d’approvisionnement et une diminution de celle des PME industrielles de 0,2 % par an en moyenne sur la même période. Rappelons qu’en 1996, les grands industriels consommaient 42 % de l’électricité distribuée par Hydro-Québec, pour baisser à 32 % actuellement et à moins de 31 % à l’horizon de 2026.

Si Hydro-Québec peut miser sur les implantations de nature commerciale, comme les centres de données, pour accroître le nombre de ses grands consommateurs d’électricité, le Québec - et son gouvernement - ne peuvent se limiter à cette avenue. Les consommateurs industriels d’électricité sont des moteurs socio-économiques incontournables dans plusieurs des régions du Québec, comme ils le sont aussi pour l’économie québécoise dans son ensemble. Se contenter d'observer la stagnation de l’investissement industriel n’est pas une option pour répondre à cette menace réelle au maintien de la qualité de vie des Québécois.

Le Québec doit profiter des surplus d’électricité, qui s’annoncent encore plus colossaux que prévu, pour garantir aux industriels actifs ici des tarifs d’électricité qui soutiennent leur compétitivité et incitent à l’investissement. Il faut également utiliser l’avantage concurrentiel de cette électricité abondante et propre pour relancer l’activité industrielle, créer des emplois et de la richesse. Le statu quo, surtout lorsqu’il annonce un déclin, ne peut être notre choix.

L’Association québécoise des consommateurs industriels d’électricité sera active dans ces dossiers d’Hydro-Québec et auprès de nos élus pour s’assurer que l’électricité abondante du Québec serve à contrer le déclin industriel du Québec, en soutenant nos grandes entreprises industrielles d’ici afin de favoriser la création de richesse collective au Québec.

  1. 1 Hydro-Québec Distribution, Plan d’approvisionnement 2017-2026, P.9

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La Presse.ca, le 1er novembre 2016
Lia Lévesque, La Presse canadienne


Demande d’électricité, Hydro-Québec doit s’ajuster
Confrontée à d'importants changements de comportement de la part des consommateurs, Hydro-Québec a dû s'ajuster et met sur la glace, pour quelques mois au moins, le projet de relance de la centrale de TransCanada Énergie à Bécancour.

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Argent - Agence QMI, le 1er novembre 2016
Martine Turenne


Hydro-Québec prévoit une croissance famélique de l’électricité
On leur a demandé de mieux consommer leur électricité, et les Québécois ont été des élèves modèles. Résultat: Hydro-Québec prévoit une croissance moyenne très faible au cours des dix prochaines années, soit 0,4 % par année des besoins en énergie, et de 0,6 % des besoins en puissance.

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Des programmes qui confirment le manque d’attrait du Tarif de grande puissance (L)

À l’évidence, l’AQCIE appuie toutes les mesures qui peuvent donner un souffle à l’activité industrielle québécoise et accroître la compétitivité des entreprises actives ici. Nous avions cependant des réserves sur le programme initial de Tarif de développement économique (TDE), en raison du seuil élevé d’électricité additionnelle requis pour participer au programme et du retour trop rapide au Tarif de grande puissance (L) pour permettre d’amortir des investissements industriels importants.

Le fait que ce soit essentiellement des centres de données qui aient répondu à l’appel confirme cette situation, car les investissements requis ne sont pas très importants, les équipements peuvent facilement être déménagés, le cas échéant, et le climat québécois représente des économies additionnelles en matière de refroidissement des équipements. Malheureusement, ces investissements semblent ne faire appel qu’à peu de matériel fabriqué au Québec et créent un nombre limité d’emplois.

Le second volet du TDE, plus généreux et orienté vers les secteurs manufacturiers et des ressources naturelles semble vouloir donner, à terme, de meilleurs résultats. Il comporte toujours certaines difficultés à l’égard du seuil élevé d’électricité additionnelle requis pour participer au programme. Le retour rapide au Tarif L est un autre problème, plus structurel.

Car le Tarif L devrait être lui-même suffisamment attrayant pour stimuler l’activité industrielle. Si des programmes spéciaux sont nécessaires, c’est que ce tarif ne fait plus son travail. Le ministre Arcand a récemment demandé à la Régie de l’énergie de se pencher sur ce problème et de faire des recommandations au printemps 2017. L’AQCIE participera au processus de consultation qui mènera à ces recommandations, tout en espérant qu’elles débouchent sur des tarifs industriels réellement concurrentiels - à l’échelle internationale.

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La Presse+, le 27 septembre 2016
Hélène Baril


Actualités économiques
Seulement neuf entreprises ont répondu à l'appel du gouvernement Marois

Le programme de rabais lancé en 2013 par le gouvernement de Pauline Marois pour relancer l’économie québécoise a eu des résultats bien en deçà des attentes.

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Faire payer le transport collectif par les clients
d’Hydro-Québec Distribution, c’est faire fausse route

Pourtant, la voie vers le Fonds vert est toute tracée.

Il est étonnant de trouver dans le Projet de loi No 106 une invitation à faire payer par Hydro-Québec Distribution des infrastructures et services de transport collectif qui n’ont aucun lien avec la desserte de sa clientèle en énergie électrique. L’expérience de l’éolien a déjà emprunté une avenue similaire, faisant payer par les clients d’Hydro-Québec un approvisionnement en énergie ne répondant à aucun besoin et relevant plus proprement du développement économique régional, une responsabilité du gouvernement. Celui-ci a d’ailleurs reconnu cette réalité en exigeant que les surplus d’approvisionnement se soient résorbés avant de procéder à de nouveaux appels d’offres d’énergie éolienne et à confier à Hydro-Québec Production, donc à l’écart de la tarification, le soin de défrayer toute initiative éolienne qui ne répondrait pas à des besoins réels d'approvisionnement.

Des centaines de millions de dollars sont toujours versés, chaque année, pour l'énergie produite par cette filière sans que son utilité ne se soit encore manifestée. Les tarifs d’électricité en sont alourdis d’autant, grevant les budgets des citoyens et minant la position concurrentielle des industries actives au Québec. Le gouvernement s’en rend compte également, comme en témoigne l’avis demandé par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles à la Régie de l’énergie, invitée à s’inspirer des meilleures pratiques tarifaires pour aider les citoyens à faible revenu et pour redonner un élan à l’activité industrielle québécoise. À l’évidence, défrayer l’électrification du transport collectif ne peut faire partie des solutions.

C’est pourquoi il importe que le gouvernement, qui sait faire preuve de rigueur lorsque nécessaire, trace une ligne nette entre les éléments qui s’intègrent de soi dans les tarifs et ceux qui ne peuvent le faire, comme le transport collectif. Il existe d’autres solutions de financement pour ces derniers, des solutions associées directement à la fiscalité ou aux véhicules financiers créés pour répondre à des enjeux spécifiques.

L’électrification du transport collectif doit donc trouver sur sa route le Fonds vert, ou la fiscalité, plutôt que de s’égarer dans la tarification de l'électricité.

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La Presse+, le 23 septembre
Hélène Baril


Électrification des transports
Hydro devrait-elle payer le train de la Caisse ?

Hydro-Québec devra-t-elle financer le train de 5,5 milliards de la Caisse de dépôt ? Oui, s’il n’en tient qu’au gouvernement. Tout le Québec est d’accord pour encourager l’électrification des transports collectifs, mais pas pour déterminer qui doit payer la facture : les contribuables ou les clients d’Hydro-Québec ? Le débat est lancé.

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Le gouvernement veut avoir l’heure juste sur la perte de compétitivité des tarifs industriels

Ce n’est pas d’hier que l’AQCIE souligne la perte de compétitivité des tarifs industriels, particulièrement du Tarif de grande puissance, ou L. Notre bulletin L’Énergique y consacrait un article dès son édition Hiver 2013-2014 (Le tarif industriel peut – et doit – redevenir concurrentiel au Québec). Les nombreux mémoires que nous avons déposés dans le cadre des consultations sur les politiques énergétiques le soulignent constamment, ainsi que le déclin marqué de la consommation des industriels assujettis au Tarif L (notamment l’annexe B du mémoire Le Projet de loi 28 représente un risque inacceptable pour le dynamisme industriel du Québec, déposé le 28 janvier 2015).

Après avoir émis en 2014 un décret (Décret 841-2014) soulignant sa préoccupation face à l’effritement de la compétitivité des tarifs industriels, le gouvernement vient de demander à la Régie de l’énergie d’analyser en profondeur cette question. L’AQCIE ne peut que l’en féliciter, en ajoutant que la Régie de l’énergie devra considérer dans son analyse toutes les conditions de service et tous les programmes d'assouplissement tarifaire consentis aux industriels dans les différentes juridictions, pour avoir une idée juste de la compétitivité réelle des tarifs industriels québécois.

Sans vouloir entrer dans une guerre de chiffres, la situation est plus préoccupante que ne le laisse entendre le porte-parole d’Hydro-Québec dans l’article ci-bas. La diminution de la consommation d’électricité au Tarif L a débuté avant 2010, dès 2008 en fait, et elle est de l’ordre de 15 %. Quant à l’interfinancement, les clients résidentiels ne paient que 84 % des coûts qui leur sont imputables, tandis que les industriels soumis au Tarif L paient 114 % des coûts qui leur sont attribuables.

Et si la désindustrialisation fait mal à Hydro-Québec, imaginez ce qu’ont à subir les industries elles-mêmes et les collectivités où elles sont les principaux moteurs économiques !

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La Presse.ca, le 15 août 2016
Sylvain Larocque, Hélène Baril


La désindustrialisation fait mal à Hydro-Québec
Les difficultés que connaissent le secteur des pâtes et papiers ainsi que les alumineries se font sentir chez Hydro-Québec. Inquiet, le gouvernement vient d'ordonner la tenue d'une consultation sur la compétitivité des tarifs industriels d’électricité.

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Une suite rapide et décisive au dépôt de la Politique énergétique

C’est avec plaisir que l’AQCIE apprenait la demande d’avis du ministre des Ressources naturelles (voir lien ci-bas), doté de larges répercussions, auprès de la Régie de l’énergie. Donnant suite à l’intention déclarée dans la Politique de revoir et de simplifier la tarification de l’électricité au Québec, le ministre demande à la Régie de revoir les fondements mêmes de l’établissement des tarifs d’électricité, remettant notamment en question l’interfinancement des tarifs résidentiels par le Tarif de grande puissance (L).

Il est aussi très encourageant de voir le ministre maintenir son inquiétude à l’égard de l’effritement de la compétitivité du Tarif L et sa résolution à corriger cette situation qui freine le développement industriel du Québec. En raison de la profondeur et de l’ampleur de la réflexion demandée à la Régie, il est prévisible que des audiences publiques aient lieu, auxquelles l’AQCIE participerait avec enthousiasme.

Il est permis d’espérer, sinon de croire, que cet exercice mènera à une nouvelle approche réglementaire assurant des tarifs industriels compétitifs, stables, prévisibles et flexibles. Telle est notre demande souvent réitérée, afin de permettre aux industriels actifs au Québec, et intéressés à le devenir, de livrer la pleine mesure de leur potentiel de création de richesses. Et cela, à l’avantage de tous les Québécois.

Puisque la concurrence internationale s’accroît de jour en jour, nous nous réjouissons également que le ministre souhaite voir les nouvelles mesures appliquées dès l’année tarifaire 2018. La Régie, pour sa part, a déjà enclenché son mécanisme en créant ce nouveau dossier. Nous y voyons là d’excellentes nouvelles.

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Lettre du ministre Pierre Arcand à Mme Diane Jean, présidente de la Régie de l’énergie

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La Presse+, le 17 juin 2016
Hélène Baril


QUÉBEC DEMANDE À LA RÉGIE DE SE PENCHER SUR L’OUVERTURE DU MARCHÉ DE L’ÉLECTRICITÉ
Dans un geste aussi rare qu’étonnant, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles demande à la Régie de l’énergie un avis sur les façons d’améliorer le sort des consommateurs qui envisagera toutes les avenues, y compris « l’ouverture du marché de détail de l’électricité à la concurrence ».

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Et pourtant, les représentations d’Hydro-Québec sont défrayées à 100 % par ses clients…

La Régie de L’énergie prend prétexte que les représentations des intervenants sont en définitive payées par les abonnés d’Hydro-Québec pour les contraindre dans des limites qui ne sont plus raisonnables.

À tel point que l’AQCIE doit considérer suspendre son intervention dans la requête pourtant essentielle portant sur la règlementation incitative, compte tenu de l’incertitude quant à la reconnaissance des coûts considérables de l’expertise présentée par l’AQCIE au dossier.

Ce n’est là que la pointe de l’iceberg, car tous les intervenants devant la Régie, dont les moyens n’ont aucune commune mesure avec ceux d’Hydro-Québec, se retrouvent en pareille situation : devoir limiter ou cesser leurs représentations pour ne pas y laisser leur chemise.

Et pendant ce temps, les représentations d’Hydro-Québec ne sont contrôlées d’aucune façon. Pire, elles ne sont même pas déclarées !

L’AQCIE a traité en détail dans une édition du bulletin L’Énergique de cette situation qui empêche même un semblant d’équité devant la Régie de l’énergie.

Il est incompréhensible qu’un tel système à deux poids deux mesures subsiste devant un tribunal administratif québécois. Et particulièrement au moment où la Politique énergétique du Québec juge essentiel de nantir la Régie de l’énergie de nouveaux pouvoirs.

Les fonctions premières doivent d’abord être garanties avant cela.

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La Presse+, le 30 mai 2016
Hélène Baril


Un combat inégal contre Hydro-Québec, dénoncent des intervenants
La Régie de l’énergie se consacre depuis bientôt 20 ans à la protection des intérêts des consommateurs d’électricité, de gaz et de pétrole. Alors que le gouvernement annonce son intention de revoir son fonctionnement pour la rendre plus efficace, plusieurs intervenants dénoncent le combat inégal qu’ils doivent mener dans les dossiers avec Hydro-Québec parce que les moyens de la société d’État pour faire valoir ses arguments sont illimités… et confidentiels.

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La perte d’emplois industriels n’est jamais une bonne nouvelle

En décidant de ne plus imposer à Hydro-Québec Distribution l’achat d’énergie éolienne excédentaire, le gouvernement a fait un choix qui respecte les principes d’une réglementation tarifaire rigoureuse. En période prolongée de surplus d’énergie, il était clair que l’achat d’électricité éolienne visait des objectifs de développement économique et de soutien des communautés. Il s’agit de deux activités gouvernementales essentielles, mais qui doivent, et l’AQCIE l’a souvent répété, être financées à même les budgets du gouvernement et non par les tarifs d’électricité.

Même si l’achat d’électricité éolienne additionnelle par Hydro-Québec Production, donc à l’écart de la structure tarifaire, répondait à cette préoccupation, la citation du PDG d’Hydro-Québec ne pourrait être plus claire à cet égard : « Que ce soit à la charge d’Hydro-Québec Production ou d’Hydro-Québec Distribution, acheter de l’énergie qu’on ne peut pas vendre n’est jamais une bonne idée. »

Il est dommage que cette situation se produise au moment où la conjoncture québécoise ne facilitera pas la conversion des emplois que le secteur éolien risque de perdre. Mais la période que nous vivons est difficile dans bien des secteurs et la pression tarifaire que cette décision enlève contribuera aussi au maintien, voire à la création, de plusieurs emplois industriels.

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La Presse+, le 7 mai 2016
Hélène Baril


Gaspésie
Plus de mille emplois en péril

La politique énergétique du Québec vient de tourner la page sur 15 années de développement éolien, lequel a créé de toutes pièces une industrie qui fait vivre un millier de travailleurs en Gaspésie. Des centaines d’emplois manufacturiers dans cette région risquent de disparaître encore plus rapidement qu’ils ont été créés. Retour sur la stratégie économique qui a fait pousser les éoliennes et les leçons qu’il faut en tirer.

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De bonnes nouvelles qui se confirment, de fortes incidences sur la réglemention qu’il faudra surveiller

Du point de vue des industriels, les éléments essentiels de la politique avaient déjà été annoncés, et commentés ici même sur le site de l’AQCIE . Le fait de voir officiellement confiée la responsabilité financière de tout ajout d’énergie éolienne à Hydro-Québec Production (HQP), donc au gouvernement, est éminemment positif. La nécessité de voir les surplus d’électricité se résorber avant que HQP ne puisse y procéder contribue aussi à assurer, comme l’a souvent demandé l’AQCIE, que l’évolution des tarifs d’électricité québécois ne soient pas perturbée par des interventions de nature politique. Le plafonnement des augmentations tarifaires au taux de l’inflation est un autre élément qui accroît la prévisibilité des tarifs et qui, en diminuant le risque, favorise l’investissement des industriels.

Le regroupement sous un seul organisme, Transition énergétique Québec, de toutes les mesures d’efficacité énergétique, et de plusieurs autres dossiers, est aussi favorable au développement des activités industrielles, une mesure que l’AQCIE a souvent réclamé dans ses mémoires.

Le fait que la Régie de l’énergie voit son autorité confirmée sur l’approbation du plan directeur du nouvel organisme et sur la pertinence des budgets demandés en fonction des cibles du gouvernement est une autre bonne nouvelle. Plusieurs éléments de la nouvelle politique viendront aussi modifier en profondeur le processus de réglementation. Le texte est clair à cet égard : « le gouvernement s’engage à apporter plusieurs modifications substantielles à la Loi sur la Régie de l’énergie qui viseront entre autres à élargir ses pouvoirs et à simplifier les processus » (Politique énergétique 2030, P. 30). Certains objectifs visés par ces modifications constituent de véritables enjeux, qui devront être clarifiés dans un avenir rapproché si l’on veut assurer que les gains de compétitivité anticipés par les industriels se matérialisent.

À l’évidence, l’AQCIE entend contribuer activement à l’atteinte des conditions qui permettront aux grands industriels actifs au Québec d’ajouter leur force à la relance économique du Québec et à la lutte contre les changements climatiques. Nous sommes heureux de voir que la Politique énergétique 2016-2030 semble s’y engager résolument.

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Consultez la Politique énergétique du Québec

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Consultez le communiqué de presse :
Politique énergétique 2030 – Un virage historique permettant au Québec d’entrer dans l’économie
du 21e siècle

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TVA Nouvelles, le 7 avril 2016

«Virage historique»
Québec dévoile sa nouvelle politique énergétique

Les grandes entreprises, actives dans le secteur manufacturier ou dans le domaine de la transformation des ressources naturelles, pourront obtenir une réduction de leur facture d’électricité en retour d’investissements.

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La Presse.ca, le 8 avril 2016
Lia Lévesque - La Presse canadienne


La nouvelle politique énergétique de Québec est bien reçue
La politique énergétique dévoilée jeudi par le gouvernement du Québec a été bien reçue par plusieurs organismes, qui l'ont saluée pour le message positif qu'elle transmet quant à la nécessaire transition énergétique.

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Le Journal de Montréal, le 8 avril 2016
Charles Lecavalier


Politique énergétique : vers un Québec sans pétrole
La politique énergétique dévoilée par le gouvernement Couillard promet une réduction de 40 % la consommation de pétrole au Québec d’ici 2030, une cible «ambitieuse» qui ne sera pas facile à atteindre.

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Le gouvernement investit dans l’avenir industriel du Québec

Depuis plus d’une décennie, la consommation des industriels au tarif de grande puissance (Tarif L) diminue constamment. Dans ses prévisions déposées devant la Régie de l’énergie, Hydro-Québec prévoit la poursuite de cette diminution pendant l’année en cours. Puisque dans la grande industrie l’avenir des installations dans lesquelles on investit peu ou pas n’est guère prometteur, le gouvernement a décidé d’inverser la tendance en favorisant l’investissement. Il s’agit, selon nous, de la meilleure façon d’inverser la spirale et de stimuler, à long terme, l’activité industrielle québécoise.

Le rabais de 20 % du Tarif L pendant 4 ans pourra financer jusqu’à 40 % des investissements structurants, auxquels un 10 % additionnel s’ajoute lorsque ces investissements s’accompagnent d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Si la Politique énergétique 2016-2020 confirme les annonces déjà faites à l’égard du financement, par le gouvernement, de l’énergie éolienne acquise en plus des 4 000 MW et de la concentration au sein de Transition énergétique Québec de toutes les mesures relatives à l’efficacité énergétique, les industriels pourront voir dans l’ensemble de ces mesures un puissant incitatif à la réalisation de projets structurants et à l’accroissement de leur création de richesses au Québec.

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La Presse+, le 18 mars 2016
Hélène Baril


Budget Leitao
Une facture diminuée de 20 % pour les entreprises

QUÉBEC — Toutes ses autres mesures pour encourager l’investissement des entreprises n’ayant pas donné les résultats escomptés, le gouvernement Couillard a décidé de frapper un grand coup en leur offrant un rabais de 20 % sur leurs tarifs d’électricité pendant quatre ans.

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Le Journal de Montréal, le 18 mars 2016
Carl Renaud


Électricité: un rabais pour les grandes entreprises
Les grandes entreprises, actives dans le secteur manufacturier ou dans le domaine de la transformation des ressources naturelles, pourront obtenir une réduction de leur facture d’électricité en retour d’investissements.

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Le « gel » du tarif L n’est pas une subvention des tarifs résidentiels.

Contrairement à ce que laisse entendre l’Union des consommateurs (voir son entrevue et celle de l’AQCIE sur le Canal Argent dans le lien ci-bas), la Régie de l’énergie a appliqué une augmentation uniforme à l’ensemble des clients d’Hydro-Québec. Le Tarif L est donc lui aussi augmenté de 0,7 %. Le fait que l’indexation du prix de l’énergie patrimoniale représente un montant équivalent est circonstanciel. C’est donc l’exonération du Tarif L de cette indexation qui lui vaut de ne pas augmenter, il n’y a pas de « gel ». Rappelons que cette exonération a été décrétée par le gouvernement il y a plusieurs années afin de contrer, en partie, la perte de compétitivité du Tarif L.

En fait, les grands industriels continuent à payer l’ensemble de leurs coûts de desserte, et la marge bénéficiaire d’Hydro-Québec, ce que ne font pas les clients résidentiels. Ce que l’Union des consommateurs désirait, c’était une hausse différenciée - de 6 % pour le Tarif L associée à une baisse de 1,2 % pour le tarif résidentiel - afin d’accroître l’interfinancement actuel de ce tarif par les industriels. La Régie, à raison et en toute équité, a décidé dans le contexte actuel de ne pas accorder de hausse différenciée.

Il est faux de prétendre que les tarifs résidentiels ont été augmentés pour aider les industriels, la situation réelle demeure exactement l’inverse.

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TVA Nouvelles, Argent, le 8 mars 2016
Michel Morin


Hydro-Québec: la plus faible hausse de tarifs en 4 ans
À compter du premier avril, les tarifs d’électricité des quatre millions de clients d’Hydro-Québec n’augmenteront que de 0,7 %.

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Hausse pour le Tarif L en 2016-2017 : 0 %

La Régie de l’énergie a rendu ce matin sa décision sur l’augmentation tarifaire demandée par Hydro-Québec. Grâce au maintien de l’exonération du Tarif L de l’indexation de l’énergie patrimoniale, celui-ci demeurera inchangé en 2016-2017, tandis que les autres tarifs, dont le Tarif M, connaîtront une augmentation moyenne de 0,7 %.

La hausse de 1,7 % demandée par le Distributeur, et de 1 % pour le Tarif L en raison de son exonération, a été réduite de 1 % par la Régie. Celle-ci, notamment à la lumière des représentations de l’AQCIE, diminue en effet de 56 M$ les coûts nets de transport demandés et de 59 M$ ceux de distribution.

L’AQCIE se réjouit aussi du rejet d’une requête déposée pour maintenir, voire augmenter, l’interfinancement des tarifs résidentiels par les tarifs résidentiels. La Régie estime en effet que « Considérant la détérioration de l’avantage concurrentiel du Tarif L depuis 2013 par opposition à l’amélioration pour les tarifs domestiques (…) le contexte économique actuel ne favorise pas l’application de hausses tarifaires différenciées. »

Nous tenons à souligner le caractère opportun de cette décision, à un moment où les industriels doivent multiplier les efforts pour maintenir leur compétitivité.

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Le Journal de Montréal, le 8 mars 2016
Michel Morin


Tarifs d’électricité : augmentation de 0,7% le 1er avril
À compter du 1er avril, les tarifs d’électricité des quatre millions de clients d’Hydro-Québec n’augmenteront que de 0,7%. Il s’agit de la plus faible augmentation en quatre ans. Hydro-Québec demandait une augmentation de 1,7% de ses tarifs d’électricité.

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La Presse+, le 9 mars 2016
Hélène Baril


Tarifs d’électricité
Hausse de 0,7 % en avril, sauf pour les grandes entreprises

Du soulagement, mais aussi de la frustration ont fusé hier après l’annonce de la Régie de l’énergie, qui a décidé que les tarifs d’électricité augmenteront de 0,7 % le 1er avril prochain plutôt de 1,7 % comme le réclamait Hydro-Québec.

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Hydro-Québec : un bénéfice intéressant mais insoutenable

Comme Le souligne lui-même le président d’Hydro-Québec dans ses entrevues, les profits de 3 G$ récoltés en 2015 doivent être considérés comme exceptionnels. Déjà la température plus clémente aura commencé à faire fondre cette performance pour l’exercice 2016. Évidemment,selon le point de vue des consommateurs résidentiels, la température plus clémente représente un allègement pouvant atteindre 20 % de leur facture d’électricité. Le malheur des uns fait les bonheurs des autres...

Il y a cependant un malheur qui ne fait le bonheur de personne, celui de la diminution de la consommation industrielle, soulignée de nouveau dans les résultats d’Hydro-Québec. En 2015, les revenus associés à leur consommation d’électricité ont de nouveau diminué, comme ils le font depuis plus d’une décennie. Cette nouvelle n’est pas seulement mauvaise pour Hydro-Québec, elle l’est pour l’ensemble du Québec.

Les fermetures d’usines - ou le manque d’investissement qui pourrait mener à de nouvelles fermetures - s’assortit de pertes d’emplois, de contrats pour les fournisseurs québécois et de manque à gagner fiscal pour les différents paliers de gouvernement. Si l’exportation d’électricité peut sauver la mise d’Hydro-Québec, elle ne fait rien pour remplacer localement les retombées économiques des entreprises qui ferment… ou qui ne s’installent pas, comme on le voit avec l’abandon récent de près de 3 milliards $ d’investissements industriels au Québec. Car, contrairement à l’activité industrielle, l’exportation d’énergie n’apporte à peu près aucune retombée économique locale.

Même pour Hydro-Québec, exporter à pleine capacité fait diminuer la rentabilité unitaire. Puisque les meilleures heures pour l’exportation sont déjà occupées et qu’exporter plus veut aussi dire vendre à des moments moins propices, le prix moyen dégagé par Hydro-Québec pour ses kWh exportés est passé de 6,1 cents en 2014 à 5,7 cents en 2015. Et si l’on excluait l’effet de la dévaluation du dollar canadien, il apparaîtrait plus clairement combien ces prix sont inférieurs à ceux qu’Hydro-Québec connaissait il y a deux ou trois ans.

Un beau rendement pour Hydro-Québec et son actionnaire, le gouvernement, mais y a-t-il vraiment matière à se réjouir ?

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La Presse+, le 26 février 2016
Hélène Baril


Hydro-Québec, une combinaison gagnante
Hydro-Québec profite depuis les deux dernières années d’hivers froids et d’un dollar déprécié, qui augmentent ses ventes au Québec et la rentabilité de ses exportations aux États-Unis. Mais cette combinaison gagnante ne pourra se répéter année après année et les profits pourraient baisser, selon son président-directeur général.

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Le Journal de Montréal, le 26 février 2016
Michel Morin


Des économies de près de 20%
Le réchauffement provoqué par le phénomène climatique El Niño risque de causer une bonne surprise aux quatre millions de consommateurs de gaz et d’électricité du Québec, pour les mois de novembre, décembre et janvier.

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TVA nouvelles, le 19 février 2016
Michel Morin


Hiver doux : des économies de près de 20% sur les coûts de chauffage
Le réchauffement provoqué par le phénomène climatique El Niño risque de causer une bonne surprise aux quatre millions de consommateurs de gaz et d’électricité du Québec, pour les mois de novembre, décembre et janvier.

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Un arrimage à surveiller

Faute d’avoir la politique énergétique promise à commenter, certains de ses éléments apparaissent dans les médias. Ce fut le cas en décembre dernier, alors que l’exclusion des nouveaux approvisionnements en énergie éolienne de la tarification était annoncée, une demande maintes fois réitérée de l’AQCIE.

Une autre de nos demandes semble en voie de se réaliser, avec la création annoncée aujourd’hui par Denis Lessard d’un éventuel organisme - Transition énergétique Québec (TEQ) - qui coordonnerait « toutes les actions du gouvernement touchant l’efficacité énergétique et la lutte contre les changements climatiques. » Le regroupement des activités en la matière d’Hydro-Québec, des ministères et des organismes est porteur de plusieurs avantages, dans la mesure où l’accès des grands industriels à ces programme est confirmé.

Le fait que cet organisme contrôlerait le Fonds vert et qu’il relèverait du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, plutôt que de celui du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, est une autre bonne nouvelle pour les industriels actifs au Québec et intéressés à une gestion efficiente des sommes versées au SPEDE québécois. Son conseil d’administration composé d’experts plutôt que de groupes d’intérêts est un autre élément favorable. Le remplacement des audiences de la Régie de l’énergie sur la réduction de la consommation d’énergie par une « Table des parties prenantes », et l’arrimage entre la Régie et le TEQ, demeurent cependant des éléments à surveiller de près.

Les « scoops » sur la prochaine politique énergétique doivent être considéré sous réserve, mais ceux dont il a été question à ce jour nous permettent d’espérer une dynamisation de l’activité industrielle au Québec, dans le respect du développement durable.

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La Presse, le 22 février 2016
Denis Lessard


Un nouvel organisme pour encadrer le Fonds vert
(Québec) Centrée sur une nécessaire «transition» vers une économie plus verte, la politique énergétique du gouvernement Couillard prévoit la mise en place d'un nouvel organisme, chargé de coordonner toutes les actions du gouvernement touchant l'efficacité énergétique et la lutte contre les changements climatiques.

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Une nouvelle ligne pour l’exportation
et pour renforcer le réseau

Une nouvelle version du projet de ligne de transport Northern Pass a été déposée jeudi devant les autorités américaines, avec de bonnes perspectives d’acceptation maintenant que le tronçon traversant les montagnes blanches devrait être enfoui afin de respecter les réserves exprimées sur l’ancien projet.

Pour le Québec il s’agit d’une bonne nouvelle, avec des ventes additionnelles d’électricité à la clé, dans la mesure où la répartition des coûts respecte le principe de l’utilisateur payeur. Sur un budget total de 2,8 milliards $, assumé pour plus de 2,2 milliards $ par des intérêts américains, les coûts pour Hydro-Québec devraient être de l’ordre de 630 millions $. Or, et c’est la position que défend l’AQCIE devant la Régie de l’énergie, seule la partie des travaux servant au renforcement du réseau existant, soit un peu plus de 10 millions $, devrait être intégrée aux tarifs d’électricité. Dans la mesure où ce principe est respecté, il s’agit effectivement d’une bonne nouvelle !

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TVA Nouvelles, le 28 janvier 2016
Michel Morin


Future ligne d’Hydro profitable
Le projet de construction d’une «autoroute» de l’électricité entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre qu’Hydro-Québec a déposé jeudi auprès des autorités américaines a de bonnes chances d’obtenir leur feu vert et, ainsi, de générer des profits de 200 M$ par an.

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Journal de Montréal, le 28 janvier 2016
Michel Morin


Future ligne d’Hydro profitable
Le projet de construction d’une «autoroute» de l’électricité entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre qu’Hydro-Québec a déposé jeudi auprès des autorités américaines a de bonnes chances d’obtenir leur feu vert et, ainsi, de générer des profits de 200 M$ par an.

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