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Une clarification nécessaire de la réglementation et des projets d'investissement d'Hydro-Québec

Tout juste au début du congé des Fêtes, un éditorial et un article éclairants sont parus dans le quotidien La Presse. L'éditorial d'André Pratte invite à une clarification de la réglementation, ou plus justement à une « épuration » qui permettrait d'éliminer les impératifs politiques de court terme dans les décisions structurantes à long terme qu'est appelée à prendre la Régie de l'énergie. Cet appel mérite d'être entendu.

Pour sa part, l'article de la journaliste Hélène Baril porte à se demander comment Hydro-Québec peut considérer une « fuite en avant » dans ses projets de construction de nouveaux barrages, comme si la demande était sans fin et que l'énergie de Churchill Falls disparaîtrait à l'échéance du contrat d'approvisionnement d'Hydro-Québec, alors qu'elle demeurera disponible à prix concurrentiel, bien que plus élevé que l'entente actuelle.

La Presse, le 21 décembre 2013
André Pratte


Une richesse gaspillée
La Régie de l'énergie a conclu jeudi ses audiences sur les demandes tarifaires d'Hydro-Québec (HQ) pour 2014-2015. Ces audiences se sont déroulées dans une indifférence quasi générale. Pourtant, si la Régie approuve les requêtes de la société d'État, la facture d'électricité des ménages grimpera en moyenne de 5,8% en une seule année.

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La Presse, le 22 décembre 2013
Hélène Baril


Encore plus de surplus chez Hydro-Québec
Malgré des surplus prévus pour perdurer jusqu'en 2027, Hydro-Québec n'a pas ralenti la cadence dans la construction de ses nouvelles centrales, et elle n'a pas l'intention de le faire non plus.

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La CAQ demande une hausse de 2,2 % des tarifs d'électricité

Selon François Legault, la hausse des tarifs d'électricité devrait se limiter à couvrir l'inflation (1,4 %) et le remboursement de la dette (0,8 %), pour un total de 2,2 %.Il remet lourdement en cause le développement éolien, soulignant que s'il doit se faire pour des raisons de développement régional, cela devrait être fait en puisant dans les enveloppes budgétaires prévues à cette fin, pas auprès des clients d'Hydro-Québec.

Nous ne pouvons qu'appuyer cette approche qui va à l'essentiel, tout en excluant des tarifs d'électricité les éléments externes que les gouvernements successifs lui ont greffé.

TVA Nouvelles, le 18 décembre 2013

Hausse des tarifs d'électricité
La CAQ veut une révision à la baisse

La Coalition avenir Québec (CAQ) demande au gouvernement de Pauline Marois de reculer sur la hausse de 5,8% des tarifs d'électricité annoncée par Hydro-Québec.

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TVA nouvelles, le 17 décembre 2013
Michel Morin


Production d'énergie par les papetières
Hausse des tarifs d'électricité?

On apprenait hier, en exclusivité, que le gouvernement Marois a prolongé d'une année l'offre faite aux compagnies forestières d'augmenter de 300 mégawatts leur capacité de production d'électricité, et ce, même si Hydro-Québec se trouve en situation de surplus d'énergie. Les réactions ont été nombreuses aujourd'hui suite à ce reportage

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TVA Nouvelles, le 16 décembre 2013
Michel Morin


Malgré les surplus d'Hydro-Québec
Les forestières pourront produire plus d'énergie

EXCLUSIF - Même si Hydro-Québec se trouve en situation de surplus d'énergie, le gouvernement Marois vient de prolonger d'un an l'offre faite aux compagnies forestières d'augmenter de 300 mégawatts (MW) leur capacité de production d'électricité. C'est ce qu'a appris notre Bureau d'enquête.

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Une politique énergétique... très politique

L'annonce d'une nouvelle pointe hivernale coûteuse à gérer soulève le paradoxe du manque d'électricité qu'éprouvera Hydro-Québec, qui en est pourtant le 4e producteur mondial et qui nage d'ordinaire dans les surplus. Le responsable ne fait pas de doute : le chauffage résidentiel majoritairement électrique, sans que les coûts de la gestion de la pointe et du suréquipement ne soient acquittés par ceux qui en profitent. Car le faible coût de l'électricité dans le secteur résidentiel n'encourage pas l'économie d'énergie, ni le choix d'un mode de chauffage plus efficace sur le plan énergétique.

L'augmentation du tarif patrimonial, prévue par le précédent gouvernement, aurait donné un signal de prix plus cohérent dans le secteur résidentiel et allégé son interfinancement par les grands industriels, puisque ceux-ci en auraient été exemptés. Mais l'augmentation a d'abord été abolie par le nouveau gouvernement, puis changée en indexation... assortie de l'augmentation record des tarifs de l'électricité, qui pénalise tous les consommateurs d'électricité. Et cela, notamment, pour intégrer l'énergie éolienne dont personne n'a besoin.

Ces décisions, et d'autres encores, illustrent le problème qu'il y a à faire porter trop de chapeaux à Hydro-Québec : symbole identitaire, vecteur de développement régional (éolien) et source de recettes additionnelles dont le gouvernement manque cruellement. Ces éléments font en sorte qu'Hydro-Québec ne peut offrir des prix d'électricité rationnels et compétitifs, pour les industriels, alors que c'est pourtant sa vocation première.

On aurait pu compter sur l'exercice de révision de la politique énergétique du Québec pour corriger le tir. La façon dont elle a été lancée et menée laisse cependant croire à l'éditorialiste que le bon sens prendra encore un certain temps à prévaloir.

La Presse, le 16 décembre 2013
Alain Dubuc


Les électrons en folie
La Presse nous apprenait la semaine dernière qu'Hydro Québec connaîtrait un autre hiver difficile, qu'elle n'aurait pas assez d'électricité au plus fort de la saison hivernale et qu'elle devrait faire appel aux réseaux voisins. N'est-ce pas étrange? Le quatrième producteur d'hydroélectricité au monde, qui nage dans les surplus, manque d'électricité?

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Petite mise au point sur la demande de pointe

Il nous semble utile d'apporter certaines précisions à un article qui décrivait ce matin les mesures qu'entendait prendre Hydro-Québec pour gérer sa demande de pointe hivernale. La contribution demandée aux grands industriels est à la fois moins importante que mentionnée et, surtout, bien moins onéreuse. Dans les faits, les volumes pressentis pour les interruptions volontaires sont de l'ordre de 1 350 mégawatts plutôt que de 1 900 mégawatts.

De plus, les conditions de rachat prévues en 2013-2014 étant les mêmes qu'en 2012-2013, le coût pour des interruptions similaires devrait s'établir aux environs de 43 cents/kWh. De l'avis d'Hydro-Québec, il s'agit de l'outil de gestion de la pointe le moins coûteux. Nous sommes donc loin d'un coût « jusqu'à 10 fois celui de l'énergie éolienne » qui, en l'occurrence, reviendrait à 1,35 $/kWh. Et il faut surtout mettre le rachat d'électricité auprès des industriels, d'environ 12 millions $, en perspective des achats totaux d'électricité par Hydro-Québec, qui sont de l'ordre de 5 milliards $.

Ces interruptions d'alimentation électrique ne sont pas sans frais pour les grands industriels qui doivent revoir, avec peu de préavis, leurs procédés afin de libérer de façon ponctuelle des volumes d'électricité qu'ils utilisent pratiquement en continu. En plus d'interfinancer le secteur résidentiel à hauteur de 250 millions $, les industriels sont heureux de pouvoir contribuer à la gestion de la demande de pointe essentiellement attribuable à ce secteur. Sinon, pourquoi Hydro-Québec songerait-elle à interrompte à distance le fonctionnement des chauffe-eau ?

La Presse, le 11 décembre 2013
Hélène Baril


Hydro prévoit un autre hiver difficile
Malgré ses énormes surplus, Hydro-Québec prévoit que son réseau ne suffira pas à répondre à la demande d'électricité encore cet hiver.

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Trop d'augmentations... et trop d'électricité

Au cours des derniers jours, la grogne contre les augmentations déraisonnables d'Hydro-Québec s'est manifestée tant chez les consommateurs que chez les industriels, se déplaçant même jusqu'à la Régie de l'énergie. On aurait tort de prendre ces manifestations à la légère. Elles témoignent d'un gigantesque ras-le-bol chez les consommateurs résidentiels et d'inquiétudes manifestes chez les industriels, sur la possibilité de maintenir leurs activités au Québec.

La Régie de l'énergie doit en prendre acte. Dans l'établissement des tarifs et de la rémunération d'Hydro-Québec, assurément, mais aussi en reconnaissant que le nouvel appel d'offres de 450 MW, contre lequel l'AQCIE s'oppose fermement, est irrecevable car il vise un approvisionnement d'électricité à fort prix dont personne n'a besoin.

Nouvelles TVA, le 6 décembre 2013
Michel Morin


Audiences sur les hausses d'Hydro-Québec
Des manifestants devant la Régie de l'énergie

Près d'une trentaine de personnes ont tenté de prendre part aux audiences de la Régie de l'énergie sur la hausse des tarifs d'électricité réclamée par Hydro-Québec vendredi matin à Montréal.

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JE, TVA, le 6 décembre 2013
Michel Morin


Les tarifs d'Hydro-Québec en forte hausse
Depuis 50 ans, aucune entreprise n’a donné autant d’ouvrage au Québec qu’Hydro-Québec et personne ne doute qu’elle fasse partie de l’imaginaire des Québécois.

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TVA Nouvelles, le 7 décembre 2013
Michel Morin


Hausse de tarifs réclamée par Hydro-Québec
Les entreprises s'inquiètent pour leur compétitivité

La hausse des tarifs d'électricité réclamée par Hydro-Québec ne passe pas autant du côté des consommateurs que de celui des entreprises.

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Hydro-Québec en voie de se rebrancher à la réalité ?

En fait, la seule bonne nouvelle de la fin de semaine fut d'apprendre qu'Hydro-Québec se dispose, finalement, à offrir un tarif aux environs de 3 cents/kWh, ce qui remettrait sur les rails son tarif industriel qui ne tient manifestement plus la route. Il reste cependant à voir quelles en seraient les modalités et ci ce tarif serait offert pour consolider et développer l'infrastructure industrielle existante ou, si comme le prévoit la nouvelle politique industrielle, il ne servirait qu'à d'éventuelles et spéculatives implantations industrielles.

La Presse, le 7 décembre 2013
Hélène Baril


Une nouvelle offre en préparation chez Hydro
Hydro-Québec a entrepris une chasse aux nouveaux clients industriels à qui elle pourrait vendre à rabais ses surplus d'électricité. Avec la firme KPMG, la société d'État sonde aussi ses gros clients existants pour connaître leurs besoins afin de peut-être leur faire une offre plus alléchante à eux aussi.

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Le gouvernement doit jouer franc jeu

Afin de contribuer à la création de richesse dont le gouvernement et le Québec ont désespérément besoin, il est essentiel que les consommateurs industriels d'électricité ne voient pas leur compétitivité menée encore plus à mal par l'intégration dans la tarification de mesures qui n'ont rien à voir avec les besoins en électricité des clients d'Hydro-Québec.

La stimulation de l'économie régionale doit se faire par les programmes prévus à cet effet par le gouvernement, et non de façon détournée par les tarifs d'Hydro-Québec. Surtout lorsque cette dernière croule déjà sous des surplus d'électricité et qu'elle doit demander une hausse de 5,8 % de ses tarifs, dont 2,7 % pour l'intégration des parcs éoliens antérieurs, hausse que les industriels ne peuvent tout simplement pas intégrer dans leurs coûts.

La Régie de l'énergie a pour mandat d'assurer le bon ordre dans les appels d'offres d'Hydro-Québec, pour l'électricité dont ses clients ont besoin. Lorsque ces besoins sont déjà plus que comblés, il tombe sous le sens qu'il ne devrait pas y avoir d'appels d'offres additionnels, pour de l'électricité dont personne n'a besoin. Tel est, essentiellement, ce que rappelle l'AQCIE, à la Régie de l'énergie et au gouvernement.

La Presse, le 29 novembre 2013
Hélène Baril


Les grands clients disent non à l'éolien
Les consommateurs industriels d'électricité ont décidé de contester la décision du gouvernement Marois de continuer d'acheter de l'énergie éolienne, bien que le Québec n'ait pas besoin de cette énergie.

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Le Devoir, le 29 novembre 2013
Marco-Bélair Cirino


Hydro-Québec demanderait des hausses de tarifs illégales
Le gouvernement ne peut pas forcer la société d’État à acheter de l’électricité quand elle a des surplus, dit l’AQCIE

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Documents de l'AQCIE

Requête en irrecevabilité auprès de la Régie de l'énergie

Avis au procureur général

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Tiens, nous manquions d'électricité ?

Le commentaire ce matin du professeur de HEC Montréal Pierre-Olivier Pineau met le doigt sur un autre projet mal préparé, inutile et porteur de retombées économiques lilliputiennes pour le Québec... mais fort bien emballé.

Il demeure confondant de voir comment le gouvernement du Québec peut s'enticher pour des projets marginaux, d'aucune utilité pour le Québec et, en l'occurrence, en remorque technologique par rapport aux avenues les plus prometteuses à travers le monde dans la filière des énergies marines renouvelables. Pierre-Olivier Pineau en conclut : « Une fois de plus, l’opportunisme politique aura pris le dessus sur l’analyse raisonnée. Les consommateurs d’électricité devront payer la facture, sans que l’environnement ou l’économie ne s’en portent mieux. »

Ainsi, après avoir poussé le bouchon trop loin avec l'éolien, voilà que le gouvernement nous démontre qu'il peut faire encore mieux. Cette démonstration était elle aussi inutile.

La Presse+, le 15 novembre 2013
Pierre-Olivier Pineau


Une mise en scène politique
Le Québec, on le sait, est le champion de l’hydroélectricité : nous produisons 190 milliards de kilowattheures par année, derrière la Chine, le Brésil et les États-Unis. Par habitant, cela fait une production de près de 24 000 kWh – seule la Norvège nous dépasse sur cet aspect avec plus de 30 000 kWh d’hydroélectricité produite par personne. Notre gouvernement provincial a aussi décidé qu’Hydro-Québec devrait acheter de l’électricité éolienne : il y a aujourd’hui 1 655 MW de capacité de production installée, 1 000 MW en construction, presque 500 MW supplémentaires projetés… et un autre 800 MW a été annoncé en août dernier par le gouvernement Marois, pour « soutenir l’industrie manufacturière des composantes d’éoliennes ».

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L'occasion d'aller au fond des choses

Jour après jour, il devient de plus en plus évident que le tarif L - un terme qui commence à faire partie du langage populaire, c'est dire qu'on en parle beaucoup ces temps-ci - ne convient pas à plusieurs secteurs industriels québécois. Les prix industriels de l'électricité ont fondu en Amérique du Nord et ils sont déjà à un niveau très bas à l'échelle mondiale. Le tarif L a perdu son pouvoir d'attraction au point où la politique industrielle doit consentir des rabais pendant dix ans, rabais qu'elle refuse fort maladroitement d'offrir aux industries qui contribuent déjà à l'économie du Québec.
 
Quoiqu'en disent certains économistes, il ne se vend pas un seul kWh au Québec au coût marginal de production, le coût de la nouvelle électricité produite, évalué à 10 cents/kWh. Car cela demeure une vision de l'esprit, puisque même à la Régie de l'énergie on calcule les tarifs sur la base d'un coût moyen qui intègre les grands barrages déjà amortis, dont le coût de production est parfois même inférieur à 1 cent/kWh.
 
Bref, pour tirer son épingle du jeu, et poursuivre la création de richesse ici, le Québec doit s'adapter au nouveau contexte énergétique. Sinon, nous risquons de voir notre secteur industriel péricliter, entraînant des milliers d'emplois directs et des dizaines de milliers d'emplois indirects. Il n'y a pas de place pour la spéculation théorique sur un coût virtuel de l'énergie marginale lorsque les usines sont sur la voie de la délocalisation et de la fermeture. Le Québec, le gouvernement et Hydro-Québec doivent en prendre acte.

Le Canal Argent - le 11 novembre 2013
Jean Pothier


«À la une», émission du 11 novembre 2013
Quels devraient être les tarifs d'électricité imposés aux alumineries ?

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Le Canal Argent/TVA Nouvelles - le 11 novembre 2013
Olivier Bourque


Alcoa : Parizeau inquiet pour l’aluminium québécois
L’ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau a déclaré lundi qu'il faut prendre au sérieux la menace d'Alcoa de fermer ses trois usines québécoises, car le Québec a perdu son avantage concurrentiel : « le grand avantage qu’on avait au Québec pour la production d’aluminium, l’abondance d’hydroélectricité à des prix très bas, est disparu ».

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Un bras de fer inutile

Dans son billet du 10 novembre, Jacques Parizeau, ancien premier-ministre et auparavant ministre des Finances réputé, souligne le manque d'adaptation du gouvernement et d'Hydro-Québec à la nouvelle réalité des tarifs industriels offerts en Amérique du Nord et de par le monde, ainsi qu'à l'évolution du prix de l'aluminium, fixé pour le monde entier au London Metal Exchange (LME). Il s'agit là de réalités incontournables. De faits qui expliquent, noir sur blanc, que le tarif L, qui représenterait une hausse de plus de 200 millions $ des frais d'exploitation d'Alcoa, est incompatible avec le maintien de ses alumineries québécoises.

Notons cependant que la production chinoise d'aluminium, dont M. Parizeau fait mention, vise essentiellement son marché interne et qu'elle n'a pas que peu ou pas d'incidence sur la fixation du prix à la LME. Notons aussi que les contrats à partage de risque permettent de profiter de l'amélioration du prix de l'aluminium et qu'en 2008, ils étaient même plus lucratifs que le tarif L.

M. Parizeau fournit une synthèse de la situation actuelle : « On aurait tort de ne pas voir que la situation des alumineries au Québec est devenue fragile. Il est inutile pour le gouvernement de finasser pendant des mois. Il doit céder. Chantage? Peut-être, mais les alumineries occupent une telle place dans l’économie du Saguenay−Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Centre-du-Québec que l’on n’a pas de risque à prendre. » Et il conclut : « Annoncer que l’on vendra au rabais les énormes surplus d’Hydro-Québec à de nouveaux investissements, en même temps qu’on augmente brutalement le prix demandé aux installations existantes, ne tient pas la route. Il est temps de s’en rendre compte. »

Le Journal de Montréal, le 10 novembre 2013
Jacques Parizeau


La crise de l'aluminium
Le gouvernement doit céder

S’il y a une industrie qui est liée à l’électricité abondante et bon marché, c’est bien l’aluminium. Le Québec en était jusqu’à récemment un des plus grands producteurs. Le tiers de l’électricité nécessaire provient des barrages construits il y a longtemps par Alcan, dont les coûts sont très bas, et le reste vient d’Hydro-Québec qui, pour attirer toujours plus d’alumineries, a consenti au cours des années 80 des taux non seulement bas, mais liés en partie au prix international de l’aluminium.

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Les alumineries ne demandent pas de cadeaux, simplement la possibilité de poursuivre et d'accroître leurs activités

Certains analystes considèrent les tarifs d'Hydro-Québec à courte vue, comme si la réalité des prix s'arrêtait aux frontières québécoises. Comme si ce qui était bon pour Hydro-Québec l'était automatiquement pour le Québec. L'article d'Hélène Baril a l'avantage ce matin de présenter un certain panorama. Il serait intéressant de connaître sur quelles bases Jean-Thomas Bernard se fonde pour affirmer que « l'électricité pas chère est chose du passé », alors que les États-Unis approchent résolument de l'autosuffisance énergétique pour devenir un exportateur net. On peut aussi se demander sur quel miracle économique il compte pour effacer les conséquences dramatiques de la perte de près de 10 000 emplois directs et indirects dans les régions du Québec... et pour assurer la gestion de surplus d'électricité deux fois plus énormes qu'ils le sont déjà.

Nous partageons évidemment l'avis de Pierre-Olivier Pineault. Quant à Jean-François Blain, en l'invitant à regarder au-delà d'Hydro-Québec, et des frontières québécoises, il risquerait fort de se rallier à Jean-François Pineault. La « subvention » de 53 000 $ par emploi ne vaut que si l'on fait abstraction des retombées économiques de 1,2 milliards $ d'Alcoa au Québec... et en comptant sur la possibilité de vendre l'électricité plus cher à d'autres clients ou à l'exportation. Or, la dernière implantation industrielle d'envergure au Québec remonte à 2006 et le tarif L est si peu attirant que la nouvelle politique industrielle prévoit le réduire pendant 10 ans pour attirer des implantations industrielles. Quant à l'exportation, avec les interconnexions qui fonctionnent à capacité, Hydro-Québec vend déjà de l'électricité à 3 cents, et moins, le kWh. Pour ce qui est de la motricité électrique, rien n'a encore été démonté à l'égard des emplois et des retombées économiques qu'elle pourrait créer. Pour remplacer l'aluminium au Québec, la barre est haute.

Ce que demandent les alumineries, ce sont des prix d'électricité qui leur permettent de maintenir, et d'accroître, leurs activités au Québec, avec toutes les retombées qu'elles génèrent. Cette équation dépasse largement le prix de l'électricité et le manque à gagner d'Hydro-Québec. Et même à ce compte, serait-il préférable pour Hydro-Québec, dans le cas d'Alcoa, de subir un manque à gagner théorique de 200 millions $ tout en en encaissant 350 millions $, ou de perdre ces 350 millions $ et de voir doubler ses surplus ? Poser la question, c'est y répondre.

Ce manque à gagner demeure théorique, car il est calculé sur les conditions « plancher » actuelles du marché de l'aluminium. À 3 000 $ la tonne d'aluminium, les contrats à partage de risque étaient plus payants que le tarif L. L'avenir prometteur de l'aluminium rend possible l'atteinte de ces niveaux de prix, ou à tout le moins d'une hausse substantielle qui réduirait d'autant le « manque à gagner » d'Hydro-Québec, tout en assurant le Québec de retombées économiques essentielles au maintien des nombreux services qu'il offre à ses citoyens.

La Presse, le 6 novembre 2013
Hélène Baril


Faut-il réduire les tarifs d'électricité des alumineries?
Le gouvernement du Québec devrait-il se rendre aux arguments d'Alcoa et réduire les tarifs d'électricité des alumineries? Il est devenu urgent de répondre à cette question depuis qu'Alcoa a menacé de quitter le Québec dans un an, si elle ne parvient pas à renégocier à la baisse le contrat d'approvisionnement à long terme qu'elle a signé en 2008 avec Hydro-Québec et qui serait en vigueur le 1er janvier 2015.

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Trop-perçus d'Hydro-Québec : la mascarade a assez duré

Comme le démontre le journaliste Michel Morin, les trop-perçus d'Hydro-Québec - l'écart entre des prévisions de revenus et de dépenses qui l'avantagent et les sommes réellement perçues de ses clients - dépassent maintenant le milliard $ depuis 2008. En conservant intégralement ces trop-perçus, Hydro-Québec a réussi à obtenir une rémunération de 50 % plus élevée que celle autorisée par la Régie pendant tout ce temps.

À eux seuls, les trop-perçus pour 2013 pourraient s'élever à 250 millions $, qu'Hydro-Québec soutire en trop de ses clients pour les conserver. La mascarade a assez duré et il est grand temps que la Régie de l'énergie y mette bon ordre, comme elle l'a imposé depuis des années dans le secteur du gaz naturel et comme la plupart des organismes de réglementation l'aurait ordonné depuis longtemps. Si la Régie décide de remettre aux clients d'Hydro-Québec ce que cette dernière leur doit - ni plus, ni moins - cela représenterait une diminution de 2,5 % de l'augmentation excessive que demande Hydro-Québec pour 2014. La balle est dans son camp.

TVA Nouvelles, le 5 novembre 2013
Michel Morin


Hydro devrait-elle partager ses trop-perçus?
Possible réduction des hausses de tarifs en 2014

Pour la première fois depuis la création de la Régie de l'énergie, Hydro-Québec pourrait être forcée dès 2014 de retourner aux consommateurs une partie des trop-perçus qu'elle encaissait jusqu'ici sans problème. Depuis 2008, les profits de la société d'État ont systématiquement été gonflés par ses erreurs de prévisions.

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Le tarif L : incompatible avec l'industrie de l'aluminium du Québec

Comme le souligne le journaliste Michel Morin, la situation de l'Aluminerie Alouette n'est pas très différente de celle d'Alcoa, à la seule exception qu'elle n'est menacée du retour au tarif L qu'en 2017. Malgré cela, et les perspectives d'une éventuelle embellie dans le secteur de l'aluminium, Alouette garderait ses projets d'expansion dans ses cartons si elle devait payer le tarif L. Le journaliste souligne par ailleurs qu'au prix plafond qu'a connu l'aluminium, 3 000 $ la tonne, les contrats à partage de risque étaient alors plus payants que le tarif L. C'est aussi ça, le partage de risque.

Parmi les nombreuses mentions que l'on retrouve de nouveau aujourd'hui dans les informations, notons celles de deux chroniqueurs de La Presse : Jean-Philippe Décarie, qui souligne l'inévitabilité d'une négociation sérieuse entre le gouvernement et Alcoa pour trouver un terrain d'entente, et Alain Dubuc, qui décrit le contexte politique malheureux dans lequel elles devront s'amorcer. À lire.

Nouvelles TVA, le 31 octobre 2013
Michel Morin


Tarifs d'électricité aux alumineries
Après Alcoa, Alouette met un vaste projet en veilleuse

Le tarif « L » d'Hydro-Québec facturé à la grande industrie pourrait aussi faire des victimes dans une autre région du Québec. Après Alcoa qui menace de fermer ses trois usines, c'est au tour du consortium Alouette de Sept-Îles de mettre en veilleuse un projet d'expansion de 2$ milliards.

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La Presse, le 1er novembre 2013
Alain Dubuc


Aluminium
Soirée de l'impro à Québec

La première ministre a été ébranlée par la sortie d'Alcoa, qui a menacé de fermer ses alumineries québécoises si elle n'obtient pas une entente satisfaisante sur les prix de l'électricité. On comprend l'inquiétude de Pauline Marois. Sa menace est désastreuse pour l'image du Québec. Et son départ serait désastreux pour l'économie.

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La Presse, le 1er novembre 2013
Jean-Philippe Décarrie


Bras de fer et lingots d’aluminium
Si Hydro-Québec ne lui consent pas une importante réduction de ses tarifs d’électricité, le producteur américain Alcoa menace de fermer ses trois alumineries au Québec. La multinationale a donc décidé d’aborder les négociations avec Québec sur le mode de la brutalité. Pas subtil comme approche, mais manifestement efficace.

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Un rappel à la réalité qui frappe fort

Le préavis d'interruption de sa consommation d'électricité qu'a donné Alcoa à Hydro-Québec a fait un grand effet. Le plus étonnant, cependant, c'est qu'il ait fallu une certaine forme d'ultimatum pour que la classe politique s'éveille soudainement à la réalité de la perte de compétitivité du tarif L. Une situation que l'AQCIE décrie pourtant sur toutes les tribunes depuis de nombreux mois. Une réalité qui a aussi été soulignée par de nombreux intervenants devant la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec.

Il faut dire que la situation des alumineries québécoises est très préoccupante, et celle d'Alcoa en particulier. En effet, cette dernière produit peu d'électricité de façon autonome et elle sera la première frappée - dès 2015 - par la conversion des contrats à partage de risque au tarif L. L'augmentation de 60 % que cela représente défie tout simplement l'entendement dans le contexte actuel du secteur de l'aluminium.

La concurrence pour attirer de telles entreprises est forte partout, y compris à nos portes. Par exemple, et contrairement à ce qui est cité dans l'article Alcoa pourrait déclencher une spirale funeste pour Hydro-Québec, le coût de l'électricité payé dans l'État de New York par l'industrie citée en exemple est de 2,46 cents le kWh, et non de 4,33 cents le kWh.

On peut comprendre les besoins financiers de l'État québécois, et le manque à gagner que représenterait pour Hydro-Québec le maintien du contrat d'approvisionnement à partage de risque d'Alcoa. Mais un manque à gagner théorique de 200 millions $ est nettement moins dommageable que la perte bien réelle de son plus grand client, de plus de 1,5 milliard $ en retombées économiques et des sommes titanesques que le gouvernement devrait injecter pour reclasser des milliers d'emplois et trouver de nouveaux moteurs économiques pour des régions entières.

Il ne faut pas oublier que les contrats à partage de risque pourraient, à terme, offrir autant et même plus que le tarif L. Le montant évoqué récemment d'environ 3 cents le kWh pour ces contrats reflète une condition très défavorable, où l'aluminium se maintient à un prix plancher et où le dollar canadien s'échange près de la parité avec la devise des États-Unis. Les perspectives de croissance du marché de l'aluminium demeurent très favorables, à moyen terme. Le gouvernement pourrait donc, dans les faits, tirer profit de ce partenariat, tout en ayant permis à un secteur essentiel de son économie de traverser une importante crise.

La Presse, le 30 octobre 2013
Julien Arsenault, La Presse canadienne


Alcoa donne des munitions aux grands consommateurs d'électricité
La menace du producteur d'aluminium Alcoa de fermer des usines si ses tarifs d'électricité ne sont pas revus à la baisse donne des munitions aux grands consommateurs québécois d'électricité qui en ont contre les hausses prévues par Hydro-Québec.

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La Presse+, 31 octobre 2013
Hélène Baril


Alcoa pourrait déclencher une spirale funeste pour Hydro-Québec
Hydro-Québec assumera un manque à gagner de 220 millions de dollars par an si le gouvernement se rend aux arguments d’Alcoa et annule la hausse prévue de sa facture d’électricité.

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Le Soleil, 31 octobre 2013
Pierre Couture


Menace de fermeture des alumineries:
«Ce n'est pas du bluff», dit un expert

(Québec) Les tarifs d'Hydro-Québec offerts aux grandes alumineries ne sont plus concurrentiels à l'échelle planétaire. Ce qui pourrait accélérer le nombre de menaces de fermetures au cours des prochaines années.

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La Presse+, le 31 octobre 2013
Paul Journet


Marois déplore le ton « très alarmiste » d’Alcoa
La première ministre Pauline Marois est « un peu étonnée » du ton « très alarmiste, inutilement », d’Alcoa.

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RDI économie, 30 octobre 2013
Andrée-Anne St-Arnaud


Vidéo - Les menaces d'Alcoa.
Mort du projet de loi 43 sur les mines.
Les retombées des casinos.

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Le Journal de Montréal, le 31 octobre 2013
Plusieurs chroniqueurs

Mario Dumont

Aux députés des régions-ressources
Très mauvaise journée hier pour les régions dites ressources. Au même moment où on apprenait que la multinationale Alcoa a envoyé un avis à Hydro-Québec menaçant de fermer ses usines du Québec, le très attendu projet de loi 43 sur les mines a été défait à l’Assemblée nationale.

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Michel Girard

Alcoa la menace
Est-ce que le gouvernement Marois est en mesure de faire fi de l’opération de tordage de bras de la multinationale Alcoa qui menace de fermer ses usines québécoises si Hydro-Québec ne renonce pas à son augmentation des tarifs d’électricité ?

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Richard Martineau

Alcoa : quand la réalité frappe à la porte
Le chantage effectué par l’aluminerie Alcoa (vous baissez le coût de l’électricité ou nous levons les feutres et mettons 3300 travailleurs dehors) rappelle à nos amis de la gauche qu’il n’y a pas que les idées qui mènent le monde.

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J.Jacques Samson

Veux-tu jouer au cow-boy­?
Le gouvernement Marois demande aux géants mondiaux de l’aluminium, susceptibles de claquer la porte en raison des hausses démesurées du tarif d’électricité qui les attendent en 2015, de jouer au cow-boy avec lui, comme nous le faisions à l’époque entre gamins.

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Le mythe de l'électricité peu chère pourrait coûter des milliers d'emplois au Québec

L'on imagine facilement que c'est de guerre lasse et après avoir tout tenté dans ses négociations avec Hydro-Québec et le gouvernement qu'Alcoa considère la fermeture de ses trois alumineries québécoises. Une entreprise de ce calibre ne prend pas pareille décision à la légère. Or le gouvernement, par la voix du ministre Marceau en entrevue à TVA tente de minimiser la situation en se disant préoccupé, certes, mais que le cas d'Alcoa en était un parmi plusieurs... et que les décisions viendraient « en temps et lieu, après la consultation sur la politique énergétique ». Selon les Affaires.com et La Presse Canadienne, la ministre des Ressources naturelles soutenait que les tarifs d'électricité étaient dans la moyenne pour les alumineries, et la première ministre s'étonnait du ton alarmiste d'Alcoa... Bref, il n'y aurait pas péril en la demeure. Un avis que les syndicats et les élus municipaux touchés par ces éventuelles fermetures ne partagent aucunement.

Rappelons qu'Alcoa n'a fait aucune menace, mais qu'elle a plutôt amorcé, dans les délais prescrits, les mesures contractuelles qui lui permettraient de parer au pire. Et Alcoa a dû se résoudre à donner à Hydro-Québec ce préavis seulement après avoir tenté en vain, dans le cadre de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, d'attirer l'attention des coprésidents et du gouvernement sur la perte de compétitivité du tarif L, dans son ensemble et particulièrement dans le secteur de l'aluminium.

L'AQCIE a réitéré à maintes reprises le caractère néfaste, pour l'économie québécoise, de la perte de compétitivité du tarif L. Que ce soit dans le cadre de consultations publiques, de communications directes avec le gouvernement et ses ministres, devant la Régie de l'énergie ou encore devant les médias. Peu importe l'interprétation qu'Hydro-Québec ou le gouvernement en fasse, la réalité de cette perte de compétitivité demeure. Et, comme on le sait, la réalité a la fâcheuse tendance de se rappeler aux décideurs avec une certaine brutalité. C'est pourquoi il est impératif d'agir maintenant, afin que les industries québécoises et le secteur de l'aluminium obtiennent les conditions qui leur permettront de poursuivre leur rôle de pilier économique du Québec et de ses régions.

TVA Nouvelles, le 29 octobre 2013
Michel Morin


EXCLUSIF - Alcoa menace de fermer 3 alumineries
«C'est extrêmement grave»

Selon ce qu'a appris notre Bureau d'enquête, la compagnie Alcoa qui exploite trois alumineries au Québec, a fait parvenir hier à la société d'État un préavis de 12 mois, au terme duquel elle pourrait, avec le passage au tarif L de la Société d'État, fermer définitivement, à compter du premier janvier 2015, ses alumineries de Bécancour, Baie-Comeau et Deschambault.

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Le canal Argent, le 29 octobre
Michel Morin


Alcoa menace de fermer trois alumineries
Nouvelle télévisée additionnelle sur ce sujet

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TVA Nouvelles, le 30 octobre 2013

Alcoa menace de fermer trois alumineries
«Hydro-Québec ne sait plus quoi faire avec notre électricité»

La menace que brandit Alcoa de fermer ses trois alumineries du Québec si Hydro-Québec augmente la facture d'électricité de 60% de la multinationale, dès le 1er janvier 2015, inquiète grandement le maire de Deschambault-Grondines.

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Radio-Canada, le 30 octobre 2013

Nouveau tarif d'électricité : Alcoa menace de fermer ses alumineries au Québec
Alcoa menace de fermer trois de ses installations au Québec dans un peu plus d'un an, en janvier 2015, si Québec ignore sa demande de réduire le coût de l'énergie, ce qui sème l'inquiétude auprès du syndicat des Métallos.

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Journal de Québec, le 30 octobre 2013
Régys Caron


Alcoa | Menaces Dossier Alcoa:
l’opposition critique le gouvernement

Mis au fait des intentions d’Alcoa, les partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont imploré hier le gouvernement de se mettre à table.

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Le Journal de Montréal, le 30 octobre 2013
Michel Morin


3300 emplois menacés
Alcoa a fait parvenir à Hydro-Québec son préavis d’un an pour mettre fin à son contrat d’approvisionnement en électricité

Alcoa vient de jouer sa première carte dans le grand match de poker opposant les alumineries à Hydro-Québec. La multinationale a expédié un préavis officiel pour mettre fin à son gigantesque contrat d’alimentation en électricité nécessaire pour exploiter ses trois usines du Québec comptant 3300 travailleurs.

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La Presse, le 29 octobre 2013
Hélène Baril


Alcoa menace de plier bagage
Alcoa menace de fermer ses usines au Québec si le gouvernement du Québec continue de faire la sourde oreille à sa demande de réduction des tarifs d'électricité.

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Les Affaires.com, le 30 octobre 2013
Les Affaires/La Presse canadienne


Alcoa menace de fermer trois usines
Alcoa menace de fermer trois de ses neuf alumineries si elle n’obtient pas un tarif plus avantageux d’Hydro-Québec, selon une lettre envoyée à la société d’État obtenue par différents médias. Une menace qui surprend le gouvernement Marois.

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Augmentation tarifaire d'Hydro-Québec : une synthèse éclairante

Dans son article, le journaliste Francis Vailles déboulonne en quelques lignes bien informées le mythe de l'augmentation de rémunération demandée par Hydro-Québec sous prétexte de risque encourru et de comparaison avec le secteur privé. Ni l'un ni l'autre de ces points ne tient la route. À l'évidence, Hydro-Québec s'essaie à une justification boîteuse afin d'éponger les coûts que représentent les commandes gouvernementales : soutenir des filières énergétiques qui produisent une énergie superflue et aider à boucler le budget. Elle cherche aussi à acheter la paix en maintenant, pour ses employés, des conditions qu'une entreprise privée ne pourrait soutenir.

Le journaliste aurait pu ajouter que cette demande vise surtout à remplacer les trop-perçus - de plus de 1 milliard $ de 2008 à 2013 - que la nouvelle réglementation risque de faire perdre à Hydro-Québec Ces trop-perçus lui permettaient de faire, officieusement, ce qu'elle doit maintenant réclamer officiellement. Puisque ses justifications ne convainquent pas, l'iniquité de ces trop-perçus n'en apparaît que plus clairement.

Francis Vailles conclut que l'augmentation du prix de l'énergie patrimoniale - et nous ajoutons qu'elle devait impérativement être modulée de façon à préserver la compétitivité des industriels québécois - aurait eu l'avantage de la clarté et du respect des prérogatives respectives du gouvernement et de la Régie de l'énergie, plutôt que de confiner à des justifications alambiquées qui ne convainquent personne.

La Presse, 28 octobre 2013
Francis Vailles


Hydro-Québec ou Hydro-Privée?
Hydro-Québec tente de justifier une hausse salée de ses tarifs en se comparant au secteur privé. Voici pourquoi sa demande ne tient pas la route.

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Il y a du gaz dans l'eau

Dans un dossier sur la baisse marquée du prix du gaz naturel, et son incidence sur l'exportation d'électricité, le journaliste Martin Primeau, souligne que le kWh exporté a glissé d'un prix de 8 à 11 cents il y a cinq ans à environ 3 cents aujourd'hui. À telle enseigne qu'Hydro-Québec a dû exporter deux fois plus d'électricité en 2012 pour atteindre des revenus malgré tout inférieurs à ceux qu'elle avait obtenu en 2008.

Et si Hydro-Québec n'exporte pas plus, ce n'est pas en raison du faible prix - même si cela aurait un certain sens - mais surtout parce que les interconnexions avec les marchés limitrophes sont utilisées à pleine capacité, jour et nuit. Pour tirer les revenus additionnels dont son actionnaire unique a grandement besoin, il faudrait ajouter de nouvelles lignes de transmission. Cependant, ces dernières coûtent des milliards $ à construire et leur utilisation exige des frais importants, ce qui nuirait grandement à leur rentabilité, pendant de nombreuses années, voire des décennies. (Voir à ce sujet l'article d'Olivier Charest dans l'édition dedécembre 2012 de L'Énergique). Et du reste, comme le soulignait récemment le gouverneur du Massachusetts, le projet de nouvelle interconnexion Northern Pass se bute à une opposition farouche des propriétaires des terrains visés par le tracé et des citoyens de la région. Le courant ne passe pas, c'est le moins qu'on puisse dire !

En définitive, consentir aux industriels québécois des tarifs de l'ordre des 3 cents le kWh que retire actuellement Hydro-Québec de ses exportations soutiendrait une création de richesse nettement supérieure ici.

La Presse, 28 octobre 2013
Martin Primeau


Électricité: quand le gaz s'en mêle
La tendance est claire: depuis le début du millénaire, les entreprises québécoises délaissent progressivement les États-Unis pour se tourner vers d'autres marchés internationaux. Cette semaine, nous faisons le point sur le marché de l'électricité.

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Une société d'État n'est pas une entreprise privée

Il s'agit d'une évidence pour tous sauf, semble-t-il, pour Hydro-Québec qui demande d'augmenter de 3 % son rendement pour atteindre 9,2 %. Peu lui importe si cela se traduit par une hausse tarifaire totale de 5,8 % alors que l'augmentation de l'IPC au Québec est inférieure à 1 %. En fait cette hausse de rendement viendrait compenser officiellement ce qu'Hydro-Québec retire officieusement depuis des années sous forme de trop-perçus, qui dépasseront le milliard $ pour la période 2008-2013.

Compte tenu des taux d'intérêt actuels, qui servent d'intrant à l'établissement de ce taux de rendement, l'AQCIE trouve qu'il serait convenable d'augmenter la rémunération d'Hydro-Québec, mais seulement de la moitié de ce qu'elle demande, pour atteindre un taux de rendement 7,5 %. Ce qui est encore excellent considérant le faible risque qu'assume la société d'État. L'AQCIE préconise ainsi une réduction de 1,3 % des tarifs, par rapport à la demande d'Hydro-Québec sur ce point.

Le rendement de 7,5% est d'autant plus généreux lorsque l'on considère qu'Hydro-Québec sert déjà d'instrument aux politiques du gouvernement, et ce, aux frais des consommateurs. Hydro-Québec - et son actionnaire le gouvernement du Québec - ne peuvent demander le beurre et l'argent du beurre.

La Presse, le 24 octobre 2013
Hélène Baril


Hausse des tarifs:
Hydro face à un mur de protestations

Hydro-Québec fait face à un mur de protestations devant la Régie de l'énergie qui se penche aujourd'hui sur sa demande d'augmentation de son taux de rendement, la première étape de l'examen de la hausse de tarifs de 5,8% réclamée par la société d'État à compter du 1er avril 2014.

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« Rares sont ceux qui ont une vision globale de la question énergétique... »

Il faut se réjouir de voir les coprésidents de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec remettre en question le financement de la filière éolienne à même les tarifs d'électricité, car cela nuit à tous les industriels québécois. Par contre, l'adoption d'une vision globale de la question énergétique éviterait à l'un d'eux, Roger Lanoue, retraité d'Hydro-Québec depuis bientôt dix ans, d'affirmer que : « L’ère de la politique industrielle basée sur de bas prix de l’électricité pendant des décennies est terminée », alors qu'elle est encore bien en vigueur aux États-Unis et dans la majorité des pays producteurs d'aluminium. On ne peut plus ignorer que le monde a changé autour du Québec et que des industriels paient déjà 20 % moins cher leur électricité au Manitoba et plus de 45 % moins cher dans des États américains situés tout près de nos frontières.

Des notions élémentaires d'économie doivent être intégrées dans l'équation du prix de l'électricité, lorsque l'on considère que les dépenses - simplement en électricité, salaires, bien et services - des industries grandes consommatrices représentent plus de 16 cents du kWh. Quand l'avenir socio-économique de régions entières du Québec, et du Québec dans son ensemble, est intimement lié à la vitalité de ses moteurs économiques, cela commande une vision encore plus « globale » que cette déclaration de l'un des coprésidents de la commission qui reflète une vision dépassée. Espérons que les recommandations pour l'élaboration de la prochaine politique énergétique sauront saisir toute l'étendue du panorama !

La Presse, le 16 octobre 2013
Hélène Baril


Des demandes tous azimuts
Après avoir passé un mois à écouter les Québécois parler d’énergie, les commissaires mandatés par le gouvernement Marois pour élaborer la prochaine stratégie énergétique sont surpris de constater à quel point ils ne savent pas ce qu’ils veulent.

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L'industrie québécoise souffre de la perte de compétitivité du tarif L

Si le tarif L est si compétitif, alors comment expliquer l'absence de nouvel investissement de taille dans le secteur industriel depuis des années ? Ce tarif est en fait si peu compétitif qu'il menace aujourd'hui les projets d'expansion et de modernisation déjà annoncés dans le secteur de l'aluminium, pourtant l'un des éléments vitaux de l'infrastructure industrielle québécoise. Et que propose le Québec ? Un rabais temporaire du tarif L qui s'évanouit en dix ans pour retrouver alors ce même tarif qui se situe déjà en queue de peloton dans le secteur de l'aluminium à l'échelle mondiale. Et encore, les alumineries n'auraient même pas droit à ce rabais temporaire ! À poursuivre des occasions « potentielles » sans se soucier de maintenir son infrastructure industrielle existante, le Québec court un grave danger. Que pareille évidence ne saute pas aux yeux du gouvernement devient de plus en plus déconcertant. Et de plus en plus dommageable pour l'ensemble des Québécois.

La Presse, le 12 octobre 2013
Hélène Baril, Sylvain Larocque


Électricité au rabais: des objectifs trop ambitieux
Des tarifs d'électricité réduits pendant 10 ans ne réussiront probablement pas à attirer autant d'entreprises grosses consommatrices d'énergie que le souhaite le gouvernement Marois.

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TVA Nouvelles, le 13 octobre 2012
Michel Morin


Surplus d'électricité vendus au rabais
Hydro-Québec n'est plus compétitive

Malgré des surplus d'électricité sans précédent, Hydro-Québec n'est plus en mesure d'offrir aux grandes entreprises les meilleurs tarifs d'électricité en Amérique Nord.

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Argent, le 15 octobre 2013
Agence QMI


Surplus d'énergie : rien pour les alumineries
Le gouvernement Marois a annoncé la semaine dernière vouloir profiter des surplus d'énergie pour attirer des entreprises au Québec en leur facturant l’électricité à rabais. Mais rien ne serait prévu pour les alumineries.

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Productivité : mettons les kWh au travail

Dans son commentaire, Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal, souligne que malgré l'abondance des sources d'énergie, il n'y a aucun intérêt à les dilapider, au contraire. Afin d'accroître la productivité et la richesse créée au Québec par l'Hydroélectricité, il importe même d'afficher dans le secteur résidentiel le juste prix de l'électricité, afin que les précieux électrons n'aillent pas mourir inutilement dans les radiateurs et les chauffe-piscine, alors qu'il y a pour ces fonctions des options plus rentables.

Par contre, dans le secteur industriel, la « vie économique » du kWh ne fait que débuter à son arrivée dans les usines puisque son utilisation y crée une richesse additionnelle, sous forme d'emplois, de produits à valeur ajoutée, des biens et services requis de fournisseurs, de la fiscalité, etc. L'exportation est aussi une avenue intéressante, lorsque le prix est bon et que le Québec dispose de surplus. Mais il faut réaliser que, pour nous à tout le moins, la « vie économique » du kWh exporté s'arrête à la frontière.

Nous sommes d'accord avec M. Pineau que la surabondance d'électricité ne doit pas entraîner au gaspillage, mais bien à une plus grande productivité du kWh, notamment grâce à sa transformation par les industriels du Québec.

La Presse, 4 octobre 2013
Pierre-Olivier Pineault


Le courage du juste prix
Alors que le Québec frôlerait la récession, que les finances publiques peinent à s'équilibrer et que la productivité du Québec traîne derrière presque tous les pays auxquels nous voulons nous comparer, nous pourrions trouver une source de réconfort dans un secteur d'abondance: celui de l'énergie.

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Le tarif L peut et doit redevenir compétitif

À l'heure où l'on discute de sa prochaine stratégie énergétique, le Québec doit s’orienter résolument vers un secteur manufacturier puissant, solidement implanté et assurant une pérennité. Un secteur manufacturier dynamique qui a les moyens d'investir en recherche et en innovation, qui a les moyens de créer la richesse dont le Québec a impérativement besoin.

Le Québec ne doit pas compter sur les seuls profits que peut générer Hydro-Québec. Le tarif L est un moyen, pas une fin. De 2008 à 2012 la Société d'État a eu beau réaliser un taux de rendement effectif moyen de 10,1 %, soit 45 % de plus que le rendement autorisé par la Régie, mais ce « détournement » ne crée ni emploi, ni retombée économique régionale.

En raison du tarif L élevé, aucune implantation d’usine électro-intensive de catégorie similaire aux alumineries n’a vu le jour au Québec depuis l’instauration de sa dernière stratégie énergétique, en 2006. En ne réussissant pas à attirer d'usines de classe mondiale au Québec, le tarif L contribue plutôt à créer des surplus énergétiques qui vont en s’amplifiant, atteignant actuellement 223 TWh à l’horizon de 2027. Des surplus qui doivent être écoulés à faible prix sur les marchés, sans créer d'emploi au Québec.

Le tarif L est aujourd'hui inadapté aux nouveaux paradigmes de la réalité énergétique nord-américaine. Les coûts de production de l’électricité ont baissé de façon importante, grâce aux gaz de schiste, et les États-Unis utilisent notamment cet avantage pour appliquer une politique agressive de maintien, de création et d'attraction des entreprises manufacturières.

Le Québec a amplement les moyens d'agir. Une étude indépendante établit aujourd’hui le coût réel de production de l’électricité patrimoniale à 1,79 ¢/kWh et à 2,27 ¢/kwh pour l’ensemble de son parc de production. Maintenir un tarif industriel artificiellement élevé nuira beaucoup plus à l'économie québécoise qu'il ne pourra y contribuer.

La Presse, le 28 septembre 2013
Hélène Baril


Rio Tinto Alcan réclame une baisse de 30% du tarif L
Pour continuer à investir au Québec, Rio Tinto Alcan réclame une réduction importante du tarif L, laquelle priverait Hydro-Québec de centaines de millions de dollars par année en profits.

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S'imposer de plus grandes contraintes que les autres n'est pas sans risque

Dans un commentaire publié aujourd'hui dans La Presse, Pierre-Olivier Pineau, professeur titulaire à HEC Montréal, souligne deux éléments qui semblent échapper à la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec : « aucune société humaine n'a réduit du quart ses émissions de GES en cinq ans sans par ailleurs traverser une crise économique. » et « Celles (les émissions) de l'industrie (28% des émissions, soit le deuxième secteur en importance après le transport) sont en déclin de 30% depuis 1990. Demander plus à l'industrie (aluminium, manufactures...) serait un suicide économique. »

Non seulement le document de consultation ne tient nullement compte de ces deux réalités (pire, il suggère dans l'un de ses exemples que l'industrie de l'aluminium devrait réduire de plus des deux tiers ses émissions de GES !), mais la nouvelle cible de réduction des GES de 25 % serait tout simplement illégale, rappelle par ailleurs dans son mémoire le Conseil patronal sur l'environnement du Québec, puisque toute modification de la cible actuelle 20 %, enchâssée dans la loi, ne peut être modifiée sans consultation préalable.

En s'inscrivant dans un régime de plafonnement des émissions de GES avec pour seul partenaire nord-américain la Californie - qui en convertissant une seule centrale thermique du charbon au gaz naturel peut faire des gains impressionnants, tandis qu'au Québec nous chauffons même les résidences à l'électricité - le Québec est en voie de se « peinturer », en vert, dans le proverbial coin. Et tous les Québécois le ressentiront d'ici très peu à la pompe, si rien ne change dans les orientations de la commission.

La Presse, le 20 septembre
Pierre-Olivier Pineau


La charte des valeurs énergétiques
Alors que le débat public s'enflamme sur les questions des valeurs québécoises, une commission sur les enjeux énergétiques sillonne le Québec depuis le 4 septembre, jusqu'au 11 octobre - dans une assez grande indifférence.

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Le Soleil, le 20 septembre
Jean-François Cliche


Le prix de l'essence pourrait grimper de 15 ¢
(Montréal) Les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont une excellente chose, mais ils risquent de coûter cher, avertit le Conseil patronal sur l'environnement du Québec (CPEQ), qui entrevoit une hausse du prix de l'essence allant jusqu'à 15 ¢ le litre à moyen terme.

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Commission sur les enjeux énergétiques du Québec : c'est mal engagé !

Comme le laissait présager son document de consultation, et à l'instar de l'actuel gouvernement, la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec s'intéresse beaucoup au volet environnemental mais très peu à l'aspect économique. Comme le soulignait la PDG de Gaz Métro, les avancées dans l'utilisation du gaz naturel dans le transport lourd, qui suscitent l'admiration ailleurs, ne génèrent qu'un haussement de sourcil au Québec. Comme s'il était pensable de tout électrifier !

La perte constante de compétitivité du tarif de grande puissance, le tarif L, dans le nouveau contexte énergétique nord-américain et mondial, la perte de rigueur du processus réglementaire à force d'interventions gouvernementales et la hausse tarifaire de plus de 5 % que demande Hydro-Québec cette année, entièrement incompatible avec les impératifs concurrentiels des industriels québécois, ne semblent pas être à l'ordre du jour non plus.

Gaz Métro et les industriels québécois semblent des invités obligés mais peu appréciés à cette grande célébration environnementale. Mais quel bien pourra faire une politique énergétique qui ignore les impératifs desquels dépendent des dizaines de milliers d'emplois et une création de richesse essentielle au maintien du niveau de vie des Québécois ?

La consommation des industriels est passée en quelques années de 40 % à 33 % de l'électricité distribuée par Hydro-Québec. La fermeture d'industries qu'entraînerait une nonchalance à l'égard des enjeux économiques associés à l'énergie ferait encore diminuer cette proportion... et ajouterait autant aux surplus d'électricité devenant alors incontrôlables.

La nouvelle politique énergétique peut-elle faire abstraction de cette réalité ? Tous les Québécois doivent espérer que la commission saura ajuster son tir !

La Presse, le 19 septembre
Hélène Baril


Enjeux énergétiques du Québec: une consultation «biaisée»
La consultation gouvernementale devant mener à une nouvelle stratégie énergétique pour le Québec est «biaisée», estime la présidente et chef de la direction de Gaz Métro, Sophie Brochu, parce qu'elle aborde l'énergie comme un problème environnemental plutôt qu'un outil de développement

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Les alumineries ne sont pas les seules à souffrir du tarif L

En fait, toutes les Québécoises et tous les Québécois en souffrent. Le manque de compétitivité du tarif L à l'échelle nord américaine - particulièrement depuis que les États-Unis peuvent produire de l'électricité à faible coût avec des centrales au gaz naturel - nuit à toutes les industries établies au Québec. Dans ce contexte de prix élevés de l'électricité, de hausse déraisonnable des tarifs, et d'imprévisibilité de leur progression en raison des interventions gouvernementales qui empiètent sur les droits et prérogatives de la Régie de l'énergie, difficile de prendre la décision d'investir au Québec pour les industries grandes consommatrices d'électricité.

L'Association de l'aluminium du Canada prévient que dans les conditions actuelles, même les investissements annoncés dans les alumineries ne pourront se réaliser. Et si ces investissements ne sont pas faits, les alumineries québécoises entrent dans la spirale de la perte de compétitivité et, éventuellement, de la fermeture de certaines installations... ajoutant d'importantes quantités d'électricité inutilisée aux gigantesques surplus existants.

L'emploie diminue au Québec, le revenu médian des foyers se situe au bas de la moyenne canadienne, Quel signal de plus faut-il pour corriger la situation désastreuse du tarif grande puissance d'Hydro-Québec et pour consentir des contrats d'approvisionnement en électricité permettant de dynamiser l'économie québécoise ?

La Presse, le 18 septembre 2013
Hélène Baril


Électricité: les alumineries veulent une baisse de tarifs
Confrontées à une hausse de leurs tarifs d'électricité, les alumineries québécoises se rebiffent. Elles réclament une réduction du coût de l'électricité et de nouveaux contrats à partage de risques pour continuer à investir dans leurs usines.

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Même à 9,5 ȼ/kWh, c'est trop cher pour de l'énergie dont personne n'a besoin

En réaction au tollé suscité par l'annonce de l'achat de 800 MW d'énergie éolienne nullement nécessaire, le gouvernement tente d'amoindrir les conséquences néfastes de cette décision en plafonnant son offre à 9,5 ȼ/kWh pour les 450 MW d'électricité éolienne qu'elle vient d'engager Hydro-Québec à acheter. Reste maintenant à voir quel prix sera demandé par Hydro-Québec Production pour les 200 MW qu'elle est chargée d'offrir, et surtout le prix auquel seront consentis les 150 MW que le gouvernement entend demander dans le cadre d'ententes de gré à gré. À cela s'ajoute évidemment les importants coûts d'intégration au réseau de la production irrégulière de l'énergie éolienne. Toujours pour de l'électricité dont ni Hydro-Québec, ni ses clients, n'ont besoin.

Puisqu'il s'agit, de l'avis même du gouvernement, d'une mesure de développement régional, nous réitérons que les clients d'Hydro-Québec devraient en être tenus indemnes. Déjà, l'énergie éolienne intégrée au réseau représente 2,7 % de la hausse de tarif déraisonnable demandée par Hydro-Québec. À l'évidence, l'AQCIE s'opposera à cette hausse devant la Régie, tout comme à l'ajout inutile d'énergie éolienne au bilan d'approvisionnement surchargé d'Hydro-Québec.

La Presse, le 28 août 2013
Paul Journet


Ouellet veut plafonner le prix de l'éolien
(Carleton-sur-mer) Plus de trois mois après avoir annoncé son intention, Québec lance l'appel d'offres de 450 mégawatts (MW) d'énergie éolienne. Mais la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a réservé une surprise: elle plafonne le prix.

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Alumineries : élus municipaux et syndicats s'inquiètent de la hausse tarifaire demandée par Hydro-Québec

À Bécancour, la mairesse et le syndicat de l'Aluminerie de Bécancour s'inquiètent du fait qu'Alcoa perdrait bientôt l'avantage de ses contrats d'approvisionnement spéciaux pour devoir acquitter le tarif L, soumis comme on le sait au risque d'une hausse de 5 % à 6 %, en raison de l'augmentation de tarif demandée par Hydro-Québec. À l'heure où la moitié des alumineries de par le monde paient déjà moins que le tarif L, une telle hausse n'annonce rien de bon et c'est pourquoi élus et syndicats disent désormais vouloir se faire entendre de la Régie de l'énergie

TVA Nouvelles, le 21 août 2012
Louis Cloutier


Hausse du tarif d’électricité
Les alumineries écopent

L'importante hausse tarifaire que demande Hydro-Québec va être très lourde à porter pour les alumineries d'Alcoa. Celles-ci devront déjà faire face à une importante augmentation de leur électricité en 2015 en vertu de l'entente conclue avec Québec en 2008. Par le biais de leur association, les alumineries vont contester les intentions d'Hydro devant la Régie de l'énergie.

En savoir plus (cliquez sur « extrait vidéo » au bas de la nouvelle)

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Des clients d'Hydro-Québec veulent récupérer leur part du milliard $ perçu en trop par Hydro-Québec

Bien que l'issue d'un éventuel recours collectif des clients résidentiels d'Hydro-Québec soit lointaine, cette démarche n'en demeure pas moins un signe du ras-le-bol des clients d'Hydro-Québec à l'égard des « erreurs » d'évaluation de cette dernière qui lui ont permis de retirer au cours des dernières années un rendement de 42 % supérieur à celui autorisé par la Régie de l'énergie. Celle-ci doit prendre acte des manoeuvres de la Société d'État, tout comme de la grogne des clients résidentiels et de la perte de compétitivité des industriels, pour mettre rapidement un terme à cette situation.

TVA Nouvelles, le 21 août 2013
Michel Morin


EXCLUSIF - Trop-perçus d'Hydro-Québec
Un citoyen entend bien se faire rembourser

Trois mois après les révélations de notre Bureau d'enquête sur les trop-perçus de plus d'un milliard de dollars qui ont été facturés aux clients d'Hydro-Québec, deux citoyens ont entrepris des démarches qui pourraient conduire à un recours collectifcontre la société d'État.

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La bulle de l'électricité la moins chère au Canada sur le point d'éclater

Pour le secteur industriel, la bulle d'Hydro-Québec offrant l'électricité la moins chère au Canada a éclaté depuis longtemps, et ce sera bientôt le cas dans le secteur résidentiel aussi. Et l'éclatement de cette bulle résonne autrement plus fort au Québec. Tant dans le secteur résidentiel, où le chauffage électrique est monnaie courante, que dans le secteur industriel où des pans entiers de l'activité québécoise est fondée sur la disponibilité abondante et à bon prix de l'électricité. La perte de cet avantage concurrentiel aura donc des répercussions plus sérieuses au Québec que partout ailleurs au Canada.

Les médias évoquent de plus en plus la possibilité que le gouvernement, fidèle à ses intentions, se saisisse des gains d'efficacité d'Hydro-Québec, portant la demande d'augmentation tarifaire à 7,3 %. On est décidément loin du 3,4 % qu'Hydro-Québec a d'abord tenté de nous faire avaler !

TVA Nouvelles, le 20 août 2013
Michel Morin


Plus bas tarifs au pays
La fin d'une ère pour Hydro-Québec?

L'ère des tarifs d'Hydro-Québec qui ont longtemps été les moins élevés au pays pourrait être chose du passé si la hausse de 5,8% se concrétise. Les recherches de notre Bureau d'enquête laissent croire que la facture des Manitobains pourrait être maintenant la moins élevée dans le pays.

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Le Journal de Montréal, le 20 août 2013
Michel Morin


Notre électricité ne sera plus la moins chère au Canada
Avec les hausses demandées par Hydro-Québec, le Québec sera maintenant devancé par le Manitoba.

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3,4 %, 5,4 %, 5,8 %, 7,3 % ? Une facture d'électricité gonflable !

Pour se conformer à la demande de la Régie de l'énergie, Hydro-Québec vient de déposer une nouvelle demande combinant toutes les augmentations demandées. Et soudainement, il ne s'agit plus de 5,4 %, comme l'avait annoncé la société d'État, mais de 5,8 %. Et si, comme il l'a clairement indiqué dans son budget et dans le projet de Loi 25, le gouvernement décide de saisir les gains d'efficience d'Hydro-Québec, correspondant à une diminution tarifaire de 1,5 %, l'augmentation serait alors de 7,3 %... six fois l'inflation !

Malgré l'exonération de l'indexation de l'énergie patrimoniale des plus grands industriels, correspondant à une diminution tarifaire de 0,8 %, une hausse aussi disproportionnée des tarifs d'électricité ne peut que nuire à la compétitivité de tous les industriels québécois. Surtout lorsque leurs compétiteurs des autres provinces, et ailleurs dans le monde, sont moins durement affectés. Ou même avantagés par des réductions de près de 14 % en deux ans, comme en Alberta. Les conditions gagnantes sont ainsi loin d'être réunies pour stimuler l'activité économique et la création de richesse au Québec.


TVA Nouvelles, le 19 août 2013
Michel Morin


Hydro-Québec¸
Possible hausse des tarifs de 5,8%

Hydro-Québec vient d'amender sa demande pour une hausse de ses tarifs d'électricité, faisant à la suite d'une exigence de la Régie de l'énergie de présenter toutes ses demandes d'augmentation dans un bloc. Originalement à 3,4%, la hausse de tarifs demandée pour le 1er avril 2014 est maintenant passe à 5,8%.

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Une hausse de 5,4 %, ce n'est pas une hausse de 3,4 %

En dissociant la hausse d'environ 2 % de son taux de rendement de l'augmentation nette de ses coûts, de 3,4 %, Hydro-Québec réussit à donner l'impression d'une hausse plus raisonnable qu'elle ne l'est dans les faits. Pire encore, sans les gains d'efficience de 1,5 % qu'elle accorde à ses clients, c'est une hausse de 6,9 % qu'Hydro-Québec exigerait, soit plus que ce que l'AQCIE calculait en juin dernier (voir la nouvelle commentée du 28 juin). Car rien n'empêche le gouvernement d'émettre un décret pour s'approprier ces gains d'efficience, conformément à l'intention qu'il déclarait clairement dans son dernier budget et comme le lui permet le projet de loi 25, en vertu duquel il peut fixer au préalable les charges d'exploitation dont la Régie devra tenir compte dans l'établissement des tarifs de 2014.

À 2,7 % à eux seuls, les nouveaux parcs éoliens occupent la part du lion des ajustements tarifaires. La démonstration est maintenant faite que les subventions à la filière éolienne, accordées par le gouvernement à même la tarification d'Hydro-Québec, nuit à la compétitivité de tous les industriels québécois. Ces derniers seront en effet confrontés, selon l'envergure de leurs activités, à une hausse de 5,4 % ou de 4,6 %, pour les plus grands industriels, puisque le tarif Grande puissance (L) n'est pas soumis à l'indexation de l'électricité patrimoniale.

Tout cela, avec un taux d'inflation de 1,2 % et dans un contexte où les États-Unis multiplient les incitatifs à l'implantation d'industries sur son territoire...


Hydro-Québec, le 6 août 2013


Demande d'ajustement tarifaire 2014-2015

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TVA Nouvelles, le 6 août 2013
Chu Ahn Pham; Denise Proulx, Agence QMI


À compter du 1er avril 2014, Hydro-Québec demande une hausse de 3,4 %
Hydro-Québec Distribution demande une hausse des tarifs d’électricité de 3,4 % à la Régie de l’énergie à compter du 1er avril 2014.

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La Presse, le 6 août 2013
Hélène Baril


Hydro demande une hausse de tarifs d'au moins 5,4 %
Hydro-Québec a fait savoir hier qu'elle avait besoin d'une augmentation des tarifs d'électricité d'au moins 3,4% à compter du 1er avril 2014.

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La Presse, le 8 août 2013
Hélène Baril


Réduction de coûts: Hydro-Québec a un plan
Hydro-Québec a un plan pour réduire ses dépenses, afin d'augmenter sa rentabilité pour contenter le gouvernement, et limiter ses hausses de tarifs pour ne pas trop mécontenter ses clients.

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Sur un fond de surplus sans précédent et d’augmentations salées des tarifs, le gouvernement lance sa consultation pour une nouvelle politique énergétique.

La vision que le gouvernement veut partager avec le public s’articule autour de priorités comme l’efficacité énergétique, la production d’énergies renouvelables, traditionnelles et émergentes, et l’électrification des transports.

Une commission présidée par un ancien cadre d’Hydro-Québec, M. Roger Lanoue et d’un académicien, M. Normand Mousseau, tiendra des audiences dans toutes les régions du Québec à partir du 4 septembre 2013 pour élaborer la politique énergétique qui sera déposée en 2014. Un document de consultation a été déposé hier.

Les industriels ont réclamé depuis plusieurs mois déjà une mise à niveau de l’actuelle Stratégie énergétique qui ne cadrait plus avec les profonds changements qu’a subi le secteur énergétique au Québec et en Amérique du Nord.

Les industriels sont donc invités à soumettre leur point de vue à compter de maintenant et la commission siégera à Montréal les 18 et 19 septembre prochain.


La Presse, le 5 juillet 2013
Hélène Baril


Québec veut concilier pétrole et énergies nouvelles
La future stratégie énergétique du Québec devra réussir à réconcilier deux objectifs contradictoires: la production de pétrole québécois et la réduction des gaz à effet de serre (GES).

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Des demandes tarifaires neuf fois l’inflation.
Des surplus de plus en plus difficiles à gérer.

Plusieurs dossiers ayant un impact sur les tarifs d’électricité sont présentement devant la Régie de l’énergie. Si Hydro-Québec avait gain de cause, les tarifs pourraient être majorés d'au moins 6,2 % en 2014, selon le tableau suivant :

  2013 2014  
Hausse des coûts d'approvisionnement 137 M$
Diminution des ventes 172,5 TWh 170 TWh  
Hausse tarifaire - surplus     2,7 %
 
Indexation électricité patrimoniale 2,79 ¢/kWh 2,85 ¢/kWh 45 M$
Hausse tarifaire -  indexation de l'électricité patrimoniale     0,4 %
 
Hausse taux de rendement HQD 6,20 % 9,20 % 105 M$
Hausse taux de rendement HQT 6,40 % 9,20 % 130 M$
Total 235 M$
Hausse tarifaire - taux de rendement     2,1 %
 
hausse relative à l'exploitation : investissements, amortissement, autres frais
inflation au Québec: mai 2012 - mai 2013 - 0,7 %
Hausse tarifaire - frais d'exploitation     1,0 %
 
Hausse tarifaire potentielle devant la Régie de l'Énergie 6,2 %

TVA Nouvelles de 18h -28 juin 2013
Michel Morin

Hausses de tarifs à prévoir
Les surplus d'énergie d'Hydro-Québec sont en hausse de plus de 50%, mais les tarifs d'électricité ne baisseront pas.

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Le Journal de Montréal - le 29 juin 2013
Michel Morin


Vers des surplus records
En 2014, les surplus d’énergie d’Hydro-Québec pourraient causer une surprise de taille aux consommateurs québécois. En fait, toutes catégories confondues, la consommation d’électricité au Québec l’an prochain sera inférieure à celle de cette année.

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La Presse, le 5 juillet 2013
Hélène Baril


Hydro: hausses salées à l'horizon
La prochaine hausse de tarifs d'Hydro-Québec risque de faire mal, surtout à cause de l'achat de production éolienne qui s'ajoutera aux surplus d'électricité existants. L'augmentation que réclamera Hydro-Québec au début d'août dépassera probablement les 6%.

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98,5 fm - Montréal Maintenant - Le 5 juillet 2013
Jean Pagé


La prochaine hausse de tarifs d'Hydro-Québec risque de faire mal !
Entrevue avec Luc Boulanger, directeur exécutif de l'Association des consommateurs industriels d'électricité (7:57)

Écoutez l'entrevue

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Ce sont milliards que vent emporte...

Une analyse récente de l'Institut économique de Montréal, dont fait mention le journaliste Michel Morin dans son article, jette une lumière alarmante sur les coûts de l'éolien. Des coûts qui augmenteront encore avec les 800 MW additionnels d'énergie éolienne annoncés par le gouvernement dont une bonne partie serait concédée de gré à gré à des coûts encore plus exorbitants. Même sans surplus énergétique, le bien fondé d'acheter à plus de 14 cents des kWh que l'on revend à moins de 6 cents, et même à moins de 4 cents à l'exportation, laisse songeur. Et lorsque ces kWh sont achetés en pure perte, dans un contexte de surplus qui durera encore plus d'une décennie, on peut se demander s'il y a un pilote dans l'avion. Ou plus justement si le pilote de l'avion d'Hydro-Québec est bien chez Hydro-Québec et non au gouvernement. Car comme se conclut l'article sur une citation de l'économiste Yuri Chassin : «L’éolien se développe depuis le début des années 2000 et ça va continuer de se développer à moins qu’on ait un débat de fond avec tous les chiffres et qu’on se décide enfin à dépolitiser les décisions d’Hydro-Québec.»

Le Journal de Montréal - le 17 juin 2013
Michel Morin


Une facture de 8 milliards $
C’est ce qu’il en coûtera aux quatre millions de clients d’Hydro-Québec pour les huit prochaines années.

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Lisez l'analyse de Youri Chassin de l'Institut économique de Montréal


Les coûts croissants de la production d’électricité au Québec

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Retrait d'amendements haussant les tarifs d'électricité

D'heure en heure, on a pu suivre hier le sort d'amendements non-annoncés à la Loi 25 qui auraient augmenté les tarifs d'électricité. Tout comme l'AQCIE, l'opposition a jugé que le gouvernement allait trop loin en imputant à Hydro-Québec plusieurs mesures de développement économique relevant des finances publiques et non des tarifs d'électricité. C'est ainsi que les contrats d'approvisionnement éolien consentis de gré à gré, le financement de l'électrification du transport collectif ainsi que des modifications à la gestion des surplus d'électricité d'Hydro-Québec sont retournés dans les cartons.

Les reportages font mention d'une hausse de 2 %, mais, dans les faits, elle aurait été de 3 % puisque le gouvernement n'avait pas mentionné que sa proposition valorisait aussi les surplus d'électricité « au bénéfice de son actionnaire et de la société québécoise », ce qui constitue en fait un détournement d'au moins 100 M$ qui devraient être affectés en réduction des tarifs. Les consommateurs viennent donc d'éviter une hausse de 3 % de leur facture d'électricité... sur laquelle la Régie de l'énergie n'aurait peut-être pu intervenir d'aucune façon. Espérons que ce projet, et cette façon de faire, aient été reportés aux calendes grecques...

TVA Nouvelles de 18h - 11 juin 2013
Alain Laforest


Québec veut hausser les tarifs d'électricité
L'opposition en colère !

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TVA Nouvelles de 22h - 11juin 2013
Alain Laforest


Hausse des tarifs d'Hydro-Québec
Le gouvernement Marois fait volte-face!

Le gouvernement Marois a dû reculer, mardi, sur certaines mesures budgétaires qui devaient consister à augmenter les tarifs d'électricité de 2%. Le ministre des Finances promet de revenir à la charge.

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Plus d'un milliard en trop-perçus, Hydro-Québec persiste et signe !

Au cours des six dernières années, la sous-évaluation des revenus et la surévaluation des coûts d'Hydro-Québec lui ont fait récolter un rendement excédentaire annuel atteignant parfois près de 5 %... lui permettant alors d'encaisser près du double du rendement autorisé. Ces calculs généreux pour Hydro-Québec lui auront vraisemblablement permis d'engranger plus de 1 milliard $ additionnels pendant cette période. En comparaison, Gaz Métro, le distributeur québécois de gaz naturel, a perçu en général un rendement d'environ 1 % supérieur à celui autorisé, et n'a conservé que 25 % de ce trop-perçu.

À l'heure où il est question d'élaborer une nouvelle réglementation incitative, Hydro-Québec persiste à ne voir dans cet exercice qu'un mécanisme de redistribution des trop-perçus. Outre qu'elle demande dans ce contexte une hausse officielle de près de 3 % de son taux de rendement, qui passerait de 6,4 % en 2013 à 9,2 % en 2014, elle propose aussi de conserver 100 % du premier 1 % de dépassement du taux de rendement, s'assurant ainsi d'un rendement d'environ 10 %, et même plus, si la précision de ses prévisions budgétaires ne s'améliore pas.

Il s'agit d'une demande déraisonnable dans le contexte de monopole et de faible risque qui caractérise Hydro-Québec. Outre que cette vision tronquée de la réglementation incitative prive tous les clients d'Hydro-Québec d'importants gains d'efficience, pareille hausse du taux de rendement se traduirait par une perte de compétitivité des entreprises industrielles québécoises, nuisant à la création de richesse au Québec et particulièrement dans ses régions.

Le TVA Nouvelles de 18h - 28 mai 2013
Michel Morin


Des erreurs de prévisions payantes pour
Hydro-Québec

Un milliard $ de trop-perçus depuis 6 ans

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Un rendement de 9,2 % sans risque, tout le monde en veut !

Sauf que ce rendement, vous ne le recevrez pas. En tant que client d'Hydro-Québec, c'est vous qui le paierez à son actionnaire unique, le gouvernement du Québec. Après avoir profité de la baisse des taux d'intérêts et surestimé ses dépenses pour un total de près d'un milliard $ au cours des cinq dernières années, Hydro-Québec sentant que ce manège risque bien de s'arrêter avec une nouvelle réglementation incitative, opte sans gêne pour une hausse de rendement de 6,4 % à 9,2 %. Pourquoi s'en priver, quant il n'y a qu'à demander ? Selon l'économiste indépendant Jean-François Blain, la Régie de l'énergie, dans le contexte de proximité que lui impose le gouvernement, risque bien d'accepter. Si tel était le cas, la compétitivité des industriels québécois serait de nouveau heurtée, diminuant d'autant les perspectives d'investissements structurants au Québec et dans ses régions.

TVA Nouvelles, le 21 mai 2013
Michel Morin


Nouvelle hausse du compte d'électricité? - explications 18h
Alors que les surplus d'électricité s'accumulent, Hydro-Québec a décidé de ne plus rendre public le prix de vente qu'elle obtient pour écouler ces surplus sur les marchés d'exportation.

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Argent/Canoe, le 21 mai 2013
Michel Morin


Vers une nouvelle hausse du compte d'électricité ?
Hydro-Québec a publié un avis public sans tambour ni trompette en fin de semaine dans lequel la société d'État annonce vouloir obtenir un rendement de 9,2 % sur ses capitaux propres.

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Exportation d'électricité : le secret nuit à la prise de décisions éclairées

Comme le souligne Luc Boulanger, directeur exécutif de l'AQCIE, dans cet article, il est compréhensible qu'Hydro-Québec souhaite garder confidentielles certaines de ses stratégies commerciales, mais le blackout actuel sur les prix à l'exportation va trop loin, car il nuit à la prise de décisions éclairées. À l'heure où la révision de la politique énergétique du Québec s'impose, s'il s'avère que l'exportation rapporte même moins que le tarif grande puissance, et sans aucune retombée économique additionnelle, alors pourquoi ne pas rendre ce tarif plus concurrentiel afin d'attirer des investissements structurants et de nouvelles installations industrielles pour créer plus de richesse au Québec ? L'opacité dont Hydro Québec entoure les données relatives à l'exportation empêche également de juger si les interactions entre les divisions de la société, et notamment entre Hydro-Québec Distribution et Hydro-Québec Production, n'avantagent pas indûment l'entreprise - et son actionnaire unique - aux dépens des clients d'Hydro-Québec.

Par ailleurs, la journaliste Hélène Baril, citant l'article d'Olivier Charest paru dans notre dernier bulletin soulignait qu'Hydro Québec aurait dû augmenter ses profits à l'exportation de 100 M$ ou plus au premier trimestre, en raison d'une hausse temporaire du prix du gaz naturel dans certains marchés. L'augmentation de seulement 67 M$ déclarée dans ses résultats indiquerait qu'Hydro-Québec a écoulé une part importante de ses surplus par des ventes à terme (futures), réalisées à des prix inférieurs aux ventes au comptant (spot).

Nous vivons des moments déterminants sur le plan de l'énergie au Québec. Il est donc essentiel que toute l'information soit sur la table pour permettre de prendre les meilleurs décisions, si l'on veut que la prochaine politique de l'énergie soit une source importante et constante de création de richesse au Québec. À sa nomination à la tête du conseil d'administration, plusieurs se réjouissaient de la plus grande transparence que pourrait exiger Pierre Karl Péladeau de la gestion d'Hydro-Québec, à l'image de celle qui est imposée aux grandes entreprises. Jeter plus de lumière sur l'exportation de l'électricité serait un geste important dans cette direction.

La Presse, le 18 mai 2013
Hélène Baril


Hydro garde le secret sur les prix de vente à l'exportation
Alors que les surplus d'électricité s'accumulent, Hydro-Québec a décidé de ne plus rendre public le prix de vente qu'elle obtient pour écouler ces surplus sur les marchés d'exportation.

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Un vent électoral alimenterait-il l'éolien ?

La journaliste du Globe and Mail Sophie Cousineau souligne que plusieurs annonces ont été faites dernièrement par le gouvernement du Québec dans ce qui semble un effort pour regagner la faveur des électeurs du Parti Québécois. L'annonce de 800 MW d'éolien, qui aurait pris même Hydro-Québec par surprise, s'inscrirait dans cette foulée. La mesure qui vise à donner un sursis - mais pour combien de temps ? - à des centaines d'emplois manufacturiers en Gaspésie et dans le Bas-du-Fleuve, vient à un coût colossal pour de l'énergie dont personne n'aura besoin avant une décennie ou plus. Elle souligne que l'AQCIE entend contester devant la Régie de l'énergie l'ajout de cette capacité aux frais des clients d'Hydro-Québec, puisque les mesures de développement régional devraient être financées par le gouvernement ou, en l'occurrence, par Hydro-Québec Production et son actionnaire unique, le même gouvernement.

The Globe and Mail, 15 mai 2013
Sophie Cousineau


An ill wind blows for Quebec taxpayers
Quebeckers will pay a hefty price for Premier Pauline Marois' costly wind mill project that will benefit two high-unemployment regions

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Un simple oubli ?

Au visionnement de la nouvelle de Michel Morin, la question se pose sur le fait que la transformation de la centrale de Bécancour n'ait jamais été proposée devant la Régie de l'énergie comme alternative à la centrale thermique de Trans-Canada. Plus d'un milliard $ plus tard, et dans le contexte de surplus que nous connaissons, elle se pose avec d'autant plus d'acuité.

TVA Nouvelles - le 14 mai 2013
Michel Morin


Malgré une solution de 120 millions $
Hydro-Québec dépense un milliard $

La centrale de Trans-Canada Énergie a été ouverte en 2006. Elle était fermée un an plus tard. Depuis cette fermeture, Hydro-Québec Distribution a payé un milliard de dollars en pénalités et en coût de capital à Trans-Canada. Cette dépense astronomique a été refilée directement à tous les clients d'Hydro-Québec.

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À semer du vent de cette force-là, tu te prépares une joyeuse tempête. Peut-être bien que tu t'en aperçois pas.
- Ti-cul Lachance, Gilles Vigneault

Alors que les surplus d'électricité demeurent énormes et que les prix à l'exportation atteignent des niveaux planchers en 15 ans - 3 ¢ kWh - (voir l'article de Michel Morin) le gouvernement persiste, signe et ajoute même 100 MW à la promesse initiale de 4 000 MW d'éolien installés d'ici 2015. La dernière commande de 800 MW d'énergie éolienne ne peut s'expliquer qu'à des fins de développement régional. Si la cause du développement régional est bonne, quoique les avis divergent en l'occurrence, comme l'illustre l'opinion de M. Claude Charron ci-bas, les coûts, eux, deviennent déraisonnables à force de s'additionner. Et surtout, les payeurs - les clients d'Hydro-Québec - ne sont pas les bons en matière de développement régional.

Cette dernière commande pourrait bien demander un coût moyen de 12,5 ¢ kWh, entraînant une hausse des tarifs de 1 %, sans compter des frais annuels de 100 M$ pour la gestion de ces surplus additionnels, qui s'ajoutent aux 200 M$ actuels, et tout cela pour un marché inexistant. Pendant ce temps, le tarif grande puissance d'Hydro-Québec devient de moins en moins concurrentiel, un problème qui s'aggravera à chaque nouvelle augmentation. L'insécurité qu'entretient le gouvernement à l'égard de la réglementation de l'énergie nuit elle aussi à l'investissement et au réinvestissement des industriels. Cette nouvelle commande pourrait n'être que du vent, s'il se perdait plus d'emplois chez les industriels qu'il ne s'en maintient dans l'éolien.

La Presse, le 11 mai
Hélène Baril et Paul Journet


Appels d'offres en éolien: les grands consommateurs ne veulent pas payer
(Québec) La décision du gouvernement péquiste de commander 800 mégawatts supplémentaires d'énergie éolienne a été bien accueillie par les entreprises du secteur, mais pas par celles qui paieront la note.

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Le Journal de Montréal, le 13 mai 2013
Michel Morin


Ventes aux États-Unis: Hydro-Québec vend son électricité au rabais
La société d’État a des surplus énergétiques, au moment où le prix de l’électricité est en chute aux États-Unis. L’exploitation agressive du gaz de schiste aux États-Unis force Hydro-Québec à vendre son électricité au rabais et en grande quantité aux Américains pour payer ses nouveaux barrages.

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Argent/Canoe, le 13 mai 2013
Michel Morin


Hydro-Québec : importante baisse des revenus d’exportation
Hydro-Québec n’a jamais vendu autant d’énergie. Pourtant, la société d’État peine à maintenir ses revenus. En fait, sur le marché des ventes à court terme des États-Unis, elle n’a jamais vendu son électricité à des prix aussi bas depuis les 15 dernières années.

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Le Nouvelliste, le 8 avril 2013
Claude Charron - Opinion


Mettre fin au scandale éolien
Le lobby industriel de l'éolien vante les mérites de cette filière. Qu'en est-il vraiment? Comparer la mise en service de la Baie James à l'implantation de centrales éoliennes pour assurer l'indépendance énergétique du Québec relève de la fraude intellectuelle et du canular.

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Il n’y a pas péril en la demeure !

À première vue, l'article de Pierre Couture soulève des interrogations sur les incidences de la croissance de la dette d'Hydro-Québec, mais une réflexion plus poussée nous amène à conclure qu’il n’y a là rien d'inquiétant, que ce soit du point de vue du gouvernement ou des consommateurs.

Si Hydro-Québec choisissait d’autofinancer davantage ses investissements, en versant moins de dividendes au gouvernement, c’est ce dernier qui devrait s’endetter plus lourdement. Car ce sont en fait des vases communicants. Puisque la dette d’Hydro-Québec est garantie par le gouvernement, HQ continue par ailleurs de jouir de bonnes cotes auprès des agences de crédit.

Incidemment, selon les mécanismes de la tarification de l’électricité, ce ne sont pas les consommateurs qui feraient les frais de l’augmentation du ratio dette/équité chez Hydro-Québec si les taux d’intérêts étaient appelés à augmenter. Cela dit, le refinancement de la dette et l’ajout de 9 milliards$ de nouvelle dette à des taux avantageux ont contribué à faire passer le coût moyen de la dette de 7,9 % en 2008 à 6,5 % en 2013, une baisse qui, elle, se reflète dans les tarifs.

C’est plutôt du côté des investissements en transport et distribution qu’il faut se poser des questions. En effet, ils rapportent un rendement à l'actionnaire, aux frais des consommateurs, ce qui crée un incitatif à surinvestir. C'est l'une des principales raisons qui a poussé une coalition, dont l'AQCIE fait partie, à déposer une requête à la Régie afin de passer à un mode de réglementation incitative qui viendrait atténuer cette pratique.

La conclusion de l’article, attribuée à l’analyste indépendant en énergie Jean-François Blain, à l’effet que les tarifs industriels devraient être augmentés, est par contre tout à fait fausse. Le tarif industriel permet non-seulement à Hydro-Québec d’engranger des profits, mais il subventionne à hauteur de centaines de millions $ par année le tarif résidentiel. De plus, même en ne calculant que la masse salariale, l’achat d’électricité, de matières premières et de biens et services au Québec, l’activité de ces entreprises injecte plus de 16 cents du kWh dans l’conomie régionale.

Le Soleil, 27 avril
Pierre Couture


Hydro-Québec: les revenus stagnent, la dette explose
(Québec) Hydro-Québec a-t-elle perdu le contrôle de ses dépenses? Depuis six ans, ses revenus plafonnent, ce qui n'a pas empêché sa dette d'exploser tout comme ses surplus d'électricité. Entre 2007 et 2012, la dette de la société d'État a ainsi bondi de 9 milliards $, en hausse de 25 %.

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Durs jugements sur l'oeuvre du gouvernement dans les secteurs de l'énergie et des mines

Dans les éditions de samedi et de lundi de La Presse, un commentaire et un article synthèses tracent un portrait accablant des interventions du gouvernement dans les secteurs de l'énergie et des mines, tous deux relevant du ministère des Ressources naturelles. Attente, incertitude, volte-face, décisions unilatérales, dont certaines remettent en cause la fonction même de la Régie de l'énergie, les éléments qui y sont décrits sont très inquiétants. Il n'appartient pas à l'AQCIE d'entrer dans la polémique. Force est cependant de constater que ces articles dépeignent un climat peu propice à l'investissement et à la création de richesse au Québec, notamment dans le secteur de l'énergie où la compétitivité, la stabilité et la prévisibilité de l'évolution des tarifs - des éléments intimement liés au fonctionnement de la Régie de l'énergie - sont incontournables.

La Presse, le 27 avril
Pierre-Olivier Pineau


Des décisions arbitraires
Depuis son entrée au pouvoir, le gouvernement Marois malmène, par des décisions arbitraires, le principal moteur du développement durable au Québec, Hydro-Québec.

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La Presse, le 29 avril
Alain Dubuc


Le merdier minier
Le gouvernement Marois, dans l'épineux dossier de la fiscalité minière, est en train de concocter un système complexe, qui donnera l'impression qu'il tient sa promesse d'augmenter les redevances sans vraiment imposer davantage les sociétés minières.

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Il n'y a pas le feu dans l'éolien

Évoquant la nécessité de combler les 4 000 MW d'énergie éolienne prévue à la stratégie énergétique, pour des raisons de développement régional bien plus que d'alimentation en électricité, le ministre délégué aux Régions propose de court-circuiter Hydro-Québec, la Régie de l'énergie et l'Association canadienne de l'énergie éolienne en donnant directement des « allocations » d'énergie éolienne de gré à gré, plutôt que de procéder à des appels d'offre.

À l'évidence, l'AQCIE soutient le développement industriel et régional, auquel participent activement la plupart de ses membres. Mais, il y a la manière. L'échéance de 2015 s'approche, mais il y a amplement temps de procéder à un appel d'offres en bonne et due forme. Les surplus d'électricité font en sorte que ni Hydro-Québec, ni ses abonnés, n'en ont réellement besoin. Et c'est pourquoi, puisqu'il s'agit ouvertement d'une mesure de soutien à l'économie régionale, le coût d'intégration de cette nouvelle énergie ne devrait pas être payée par les clients d'Hydro-Québec, mais plutôt par le gouvernement ou par Hydro-Québec Production, qui, n'étant pas réglementée, peut librement servir aux fins que lui destine le gouvernement.

L'industrie éolienne demande à être soutenue et rassurée, le gouvernement peut parfaitement le faire sans remettre une autre fois en cause la compétitivité des tarifs de l'électricité et le rôle de la Régie de l'énergie.

La Presse, le 24 avril
Paul Journet


Énergie éolienne: Québec pourrait donner les contrats de gré à gré
(Québec) Au lieu de procéder par appels d'offres, Québec pourrait attribuer de gré à gré les contrats éoliens pour les 700 MW restants promis dans sa stratégie énergétique.

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Stratégie énergétique : les choix sont nombreux... et pour être gagnants ils doivent favoriser la compétitivité des entreprises québécoises

Dans l'hebdomadaire économique Les Affaires, le journaliste François Normand établit la nécessaire distinction entre l'indépendance énergétique et la valorisation des ressources, en traçant un vaste panorama des différentes formes d'énergie et des approches, tout aussi différentes, adoptées en de nombreux endroits de la planète. Les choix sont nombreux, mais souvent difficiles. Et ce le sera particulièrement au Québec, où les impératifs environnementaux et le financement des nombreux programmes sociaux s'invitent aussi dans l'équation. Une chose demeure certaine : pour atteindre nos objectifs, aussi bien énergétiques qu'économiques et sociaux, l'équation retenue doit favoriser la compétitivité des entreprises québécoises, et particulièrement celle des consommateurs industriels d'électricité, sur les activités desquels reposent le développement socio-économique de régions entières.

Les Affaires.com - le 30 mars 2013
François Normand


L'indépendance énergétique n'est pas pour demain
Hydroélectricité, gisements éoliens, biomasse, biogaz, gaz naturel, pétrole. Le Québec regorge de ressources énergétiques. À tel point que les plus optimistes prédisent son indépend

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Une embellie des prix à l'exportation pourrait aider le gouvernement à boucler son budget...selon l'AQCIE

La dernière édition de notre bulletin, L'Énergique, parue vendredi dernier, a trouvé écho dans les pages de La Presse dès lundi matin sous la plume d'Hélène Baril. La journaliste reprend l'analyse de notre collaborateur, Olivier Charest, pour conclure comme lui que la récente amélioration des prix de l'électricité à l'exportation pourrait bien compenser les revenus que la Régie de l'énergie n'a pas accordés au gouvernement dans sa récente décision, sur la base d'une interprétation rigoureuse de la réglementation. Pour lire l'article d'Olivier Charest, vous pouvez cliquer ici.

La Presse, 25 mars 2013
Hélène Baril


Hydro profite d'une flambée des prix à l'exportation
Le prix de l'électricité a flambé pendant l'hiver en Nouvelle-Angleterre, ce qui a permis à Hydro-Québec d'augmenter la rentabilité de ses exportations, après plusieurs années de vaches maigres.

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Réduction des tarifs de 1 % : une décision bien étayée de la Régie de l'énergie

En décrétant cette réduction de 1 %, La Régie de l’énergie opte non seulement pour une application rigoureuse de sa propre loi, mais elle tient aussi compte de la jurisprudence qui s’applique à l’égard d’un projet de loi qui n’a pas encore été sanctionné, en l’occurrence celui qui vise l’implantation du budget du Québec.

On se rappellera que la demande d’Hydro-Québec se serait traduite par une augmentation de 3,4 %, sur la base d’une hausse initiale de 2,9 %, ensuite augmentée en cours d’audiences pour tenir compte du budget du gouvernement et de la mise à jour habituelle des taux de rendement. Se livrant avec rigueur au processus habituel, et à la suite des représentations des intervenants, la Régie décrète finalement une hausse uniforme de 2,4 % à compter du 1er avril 2013.

À la demande de l’AQCIE, la Régie ne reconduit les tarifs de transport que de façon provisoire – dans l’attente de sa décision tarifaire 2013 à laquelle Hydro-Québec TransÉnergie doit se soumettre malgré ses nombreuses objections. Il pourrait résulter de cette décision une réduction d’environ 0,5 % dans le prochain dossier tarifaire du Distributeur.

Ces décisions consacrent à nouveau la valeur des efforts que nous déployons dans l’intérêt de l’ensemble des consommateurs industriels d’électricité et, plus largement, de tous les clients d’Hydro-Québec.

La Presse, 13 mars 2013
Pierre Saint-Arnaud - Presse canadienne


Hausses de tarifs: la Régie de l'énergie
dit non à Hydro

La Régie de l'énergie refuse les augmentations de tarifs demandées par Hydro-Québec et souhaitées par le gouvernement Marois, et ramène les augmentations à un niveau bien inférieur.

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En accord avec Gaz Métro... sauf sur un point important !

Dans une récente conférence, la présidente de Gaz Métro, Sophie Brochu soulignait que le gaz naturel et l'électricité était un tandem d'énergies complémentaires qui doivent aider le Québec à regagner le terrain perdu sur le plan industriel. Nous ne saurions être plus d'accord.

Elle ajoutait « «Si, dans le but de moins polluer, on fait le choix d'avoir moins d'entreprises et on refuse les projets de développement économique, on fait fausse route et on court collectivement à notre appauvrissement», encore là, tout à fait d'accord.

Nous sommes même d'accord avec le fait que l'électricité ne devrait pas être soldée dans le secteur industriel pour concurrencer le gaz naturel dans les applications de chauffe, dont le gaz naturel peut parfaitement s'acquitter.

Par contre, nous sommes en profond désaccord avec le fait de ne pas offrir des prix plus avantageux aux industries grandes consommatrices d'électricité pour de nouvelles implantations ou pour l'ajout de capacité. D'autant plus que ces industries utilisent l'électricité comme intrant, au coeur de leur production et de leurs produits, et qu'à ce titre elle devient irremplaçabIe par tout autre forme d'énergie.

L'offre de l'électricité à prix avantageux pour ces entreprises a déjà fait ses preuves, dans les années 1980, en permettant l'implantation de nombreuses industries qui, trente ans plus tard, sont plus essentielles que jamais à la santé économique du Québec.

Quant aux industries disposées à payer une prime pour l'électricité propre que Mme Brochu évoque, s'il y en avait plusieurs cela se saurait et on se bousculerait au portillon du Québec. Force est de constater que ce n'est pas le cas.

Puisque le Québec dispose d'importants surplus d'électricité, pourquoi ne pas s'en servir pour favoriser les nouvelles implantations et les ajouts de capacité des entreprises établies au Québec ?

La Presse, 13 mars 2013
Hélène Baril


Gaz Métro ne craint pas trop
la concurrence d'Hydro

Gaz Métro ne craint pas trop la concurrence d'Hydro-Québec sur le marché québécois, mais le distributeur gazier espère que les surplus d'électricité ne seront pas écoulés au rabais dans le secteur industriel.

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Décès de Jean-Paul Théorêt, président de la Régie de l'énergie

À l'occasion du décès de M. Jean-Paul Théorèt, nous nous permettons un ton plus personnel qu'à l'habitude dans nos commentaires de l'actualité. Pour avoir un aperçu de sa contribution à la société québécoise, nous vous invitons à lire le communiqué émis vendredi dernier par la Régie de l'énergie.

Adieu, mon cher Jean-Paul.

Que de bons souvenirs de notre longue relation d’affaires !
Vingt-cinq ans de réglementation, aussi bien dans l’industrie du gaz naturel que dans celle de l’électricité. À travers ces nombreux contacts au fil des années, nous avons appris à nous connaître et c’est bien plus un ami que je perds qu’une simple relation d’affaires. Je garderai en mémoire notre ultime conversation où j’ai senti la présence d’un homme satisfait de ses accomplissements et prêt à faire face à l’échéance finale dans la sérénité.

Je salue ton courage et ta détermination. Puisses-tu maintenant reposer dans la paix.

Luc Boulanger
Directeur exécutif
Association Québécoise des consommateurs industriels d'électricité

Régie de l'énergie, le 8 mars 2013

Avis de décès de M. Jean-Paul Théorêt
C’est avec grande tristesse que nous annonçons le décès de Monsieur Jean-Paul Théorêt, qui s’est éteint durant son sommeil dans la nuit du 5 au 6 mars 2013. Monsieur Théorêt a, tout au long de sa carrière, oeuvré à servir le public.

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Une grande victoire pour l'AQCIE
et pour tous les clients d'Hydro-Québec

Tel que le souligne la journaliste Hélène Baril dans son article, nous avons utilisé pour l'une des premières fois au Québec les dispositions prévues dans la Loi sur la Régie de l'énergie pour exiger le dépôt d'une demande tarifaire 2013 d'Hydro-Québec TransÉnergie. L'enjeu est d'importance, puisque la réduction anticipée pourrait être de 100 M$, équivalant à une baisse tarifaire de 1 %. Après que le transporteur d'électricité eut multiplié les procédures pour éviter de déposer une telle demande tarifaire, la Régie le rappelait à l'ordre dans sa dernière décision et lançait du même coup le processus de dépôt de cette demande tarifaire.La vigilance de l'AQCIE se traduira vraisemblablement par une réduction des tarifs pour l'ensemble des abonnés d'Hydro-Québec.

On peut aussi voir là une nouvelle preuve de l'efficacité de la réglementation québécoise de l'énergie et de l'importance que le gouvernement rende rapidement à la Régie ses pleins pouvoirs, à l'issue de la mesure transitoire qu'il a décidé d'appliquer pour saisir les gains d'efficacités demandés à Hydro-Québec dans son dernier budget.

Au début de la réglementation de l'électricité, en 1998, l'AQCIE a déposé la première requête de cette nature. Le gouvernement avait alors préféré modifier la Loi sur la Régie de l'énergie, en 2000, afin de libéraliser la production de l'électricité au Québec, rendant notre demande caduque.

La Presse, Le Soleil, 6 mars 2013
Hélène Baril


Tarifs d'électricité: Hydro forcée de s'expliquer devant la Régie
Hydro-Québec aurait bien voulu ne pas se présenter devant la Régie de l'énergie pour faire approuver ses tarifs de transport d'électricité pour 2013 et conserver les tarifs de 2012 pour une autre année, mais elle doit changer son scénario.

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Les usagers d'Hydro-Québec paieront 1,5 G$ de plus pour les politiques de développement du gouvernement

Lors de l'étude des crédits du ministère des Ressources naturelles, le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a confirmé que les 24 milliards de kWh contractés par décret après 2008 sont essentiellement responsables des surplus actuels de 21 milliards de kWh, qui coûteront 1,5 G$ aux usagers d'Hydro-Québec dans l'horizon de 2020. Tout comme le PDG, l'AQCIE ne remet pas en question le bien-fondé des décisions de développement économique, mais plutôt le mode de paiement injuste adopté pour ces mesures.

En fait, pour aider certains secteurs de l'économie, la compétitivité de tous s'en trouve réduite, ce qui entraîne des conséquences très négatives. Car c'est sur la foi de la compétitivité des installations que les décisions d'investissement sont prises à l'échelle mondiale. Une installation industrielle dans laquelle on n'investit pas est condamnée, à terme, à la fermeture ou à la délocalisation. Faire payer les politiques de développement économique par les usagers d'Hydro-Québec n'est pas sans effet pervers... sur l'économie du Québec.

La Presse, 13 février 2013
Paul Journet


Hydro: les surplus en énergie coûteront 1,5 milliard
(Québec) Les surplus d'électricité coûteront environ 1,5 milliard de dollars aux Québécois d'ici 2020, a révélé mardi le patron d'Hydro-Québec Thierry Vandal.

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Radio-Canada, 13 février 2013
Presse canadienne


Thierry Vandal attribue les surplus d'Hydro à des décisions politiques
Le bilan d'Hydro-Québec sera alourdi par des surplus d'électricité jusqu'en 2020, a déclaré mardi le président-directeur général Thierry Vandal.

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Production d'électricité, le retour du balancier

Il est compréhensible en période de pénurie d'énergie de chercher à faire d'une pierre deux coups : favoriser la production d'électricité à prix compétitif et le développement économique régional. Cette proposition perd tout son sens lorsque l'énergie additionnelle ne sera pas requise avant quinze ans et que le coût de production est déjà peu concurrentiel. Tel est le sort des minicentrales et, en considération de l'intérêt des clients d'Hydro-Québec, et de l'avis des écologistes, la décision de mettre un terme à ces projets est la bonne.

Déjà, l'intégration de la production de filières non conventionnelles coûte plus de 250 millions $ par an aux usagers.

La question demeure posée dans le cas de l'éolien, bien que la décision soit autrement plus difficile à prendre. Il n'appartient pas plus aux clients d'Hydro-Québec de subventionner le développement économique régional en cette matière. Si la progression de cette filière doit se poursuivre, et si Hydro-Québec doit en demeurer le payeur, il serait plus juste d'en faire porter le poids par la filiale non réglementée Hydro-Québec Production, afin d'en tenir les clients d'Hydro-Québec indemnes.

Le cas de la biomasse est cependant plus complexe, car il s'agit généralement de cogénération qui fournit également de la vapeur pour les procédés industriels, en plus d'améliorer le bilan environnemental de ses utilisateurs. Ce double effet mérite une considération particulière.

La nouvelle stratégie énergétique du Québec, heureusement annoncée pour bientôt, devra répondre à ces questions.

La Presse, 6 février 2013
Paul Journet


Québec met fin aux projets de minicentrales
(Québec) Après avoir autorisé le controversé projet de Val-Jalbert, la ministre des Ressources naturelles Martine Ouellet met fin au programme de minicentrales hydroélectriques, de 50 MW et moins.

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Les Affaires.com, 6 février 2013
François Pouliot


Hydro : après les minicentrales, il faut abandonner l'éolien
Le gouvernement du Québec annule la réalisation de six minicentrales privées qui devaient générer 50 Mégawatts d'électricité. Une bonne décision. Ce n'est malheureusement qu'une goutte dans un verre de surplus. L'appel d'offres de 700 MW d'éolien promis par le gouvernement Charest à la veille des élections devrait aussi être annulé. Tout comme celui pour 150 MW supplémentaires à partir de la biomasse.

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Ouverte ou fermée, la centrale de Gentilly restera longtemps sur la facture d'électricité

Hydro-Québec demandera à la Régie de l'énergie d'approuver l'intégration, dans ses programmes d'investissements sur le réseau de transport, des coûts associés au renforcement du réseau rendu nécessaire par la fermeture de la centrale nucléaire de Gentilly. Pas moins de 250 millions $ glisseraient ainsi dans la base tarifaire, se rappelant à notre souvenir pendant de nombreuses années sur la facture d'électricité. Le maintien ou l'abandon de la centrale ne pouvait se faire à coup nul, mais il faut reconnaître que l'efficience des coûts n'aura pas eu tellement d'atomes crochus avec le nucléaire au Québec.

La Presse, 30 janvier 2013
Hélène Baril


La perte de Gentilly-2 fragilise le réseau d'Hydro
Le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a reconnu hier que la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 fragilise le réseau d'électricité et que des investissements seront nécessaires pour compenser cette perte.

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Éolien : un bilan s'impose... et une clarification du payeur pour le développement régional

L'éditorialiste François Cardinal demande à ce qu'un bilan de l'éolien soit fait avant de poursuivre tête baissée dans une production qui n'a actuellement aucun lien avec les besoins énergétiques. Faire une pause, étudier le bilan de cette filière, soit. Même s'il s'avère que l'éolien demeure intéressant pour le développement économique régional, une question se pose toujours : est-ce aux abonnés d'Hydro-Québec de payer pour des fonctions qui sont essentiellement du ressort du gouvernement ? Tout rôle de développement économique régional non lié aux besoins énergétiques qu'est appelé à jouer Hydro-Québec devrait être du ressort des activités non réglementées, gardant ainsi indemnes les abonnés de décisions essentiellement politiques.

La Presse, 26 janvier 2013
François Cardinal


Quel avenir pour l'éolien ?
Le Québec nage dans les surplus d'énergie à ne plus savoir qu'en faire, et pourtant, l'industrie éolienne demande que soient rapidement lancés de nouveaux projets au nom du développement économique et régional.

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Une aide inestimable des grands industriels

À elle seule, Alcoa a absorbé une réduction d'alimentation électrique de 500 MW mercredi dernier pour aider Hydro-Québec à gérer sa demande de pointe électrique, un effort pratiquement équivalent à celui de l'ensemble des Québécois dont la réduction de la demande est évaluée à 600 MW. Au total, les industriels auront réduit leur demande de 1 000 MW mercredi pour aider Hydro-Québec, dans le cadre d'ententes d'alimentation interruptible prévues à cette fin essentielle. En fait, les industriels font face à leur 6e interruption depuis le début de la semaine, une première depuis la mise en place de ces ententes.

Le Soleil, 25 janvier 2013
Pierre Couture


Consommation historique d'électricité : Hydro-Québec a eu chaud
(Québec) Pour répondre à la forte demande d'électricité sur son réseau, Hydro-Québec a dû déployer l'artillerie lourde ces derniers jours alors qu'un record de consommation a été fracassé mercredi soir, à 39 100 mégawatts (MW).

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Le Québec, terre promise des fermes... de serveurs d'hébergement

Bien qu'elle ne soit pas créatrice de nombreux emplois, la filière des fermes de serveurs Internet représente tout de même un débouché intéressant pour les surplus d'Hydro-Québec. La consommation électrique importante de ces entreprises les qualifie généralement pour obtenir le même tarif que celui consenti aux grands industriels, le tarif L, qui s'avère attrayant en comparaison du prix moyen obtenu par Hydro-Québec à l'exportation.

La Presse, 25 janvier 2013
Jean-Philippe Décarie


Vendre de l'électricité par internet
(Montréal) On le sait et on s'en aperçoit chaque jour davantage, l'internet est devenu incontournable dans la gestion de notre vie quotidienne et de plus en plus omnipotent dans la conduite même de l'activité économique.

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Le développement régional doit-il se payer à-même la facture d'électricité ?

Il devient clair, à la lumière de nombreux articles récents, que l'énergie éolienne répond à un besoin de création et de maintien d'emplois en région bien plus qu'aux besoins du distributeur d'électricité, qui devra gérer d'importants surplus pendant encore près de vingt ans. Le développement régional est une filière importante mais la question se pose : qui doit payer ? Les abonnés d'Hydro-Québec à même leur facture d'électricité, ou les contribuables et les entreprises dont le gouvernement du Québec a la responsabilité de répartir les impôts en arbitrant les différentes priorités ?

Le lien entre la production d'énergie éolienne et Hydro-Québec est cependant évident. Mais puisque Hydro-Québec Distribution n'a aucun besoin de l'énergie éolienne pour répondre à ses besoins, et que cette filière de production relève de plus en plus clairement du développement régional, la filiale non réglementée Hydro-Québec Production devrait peut-être en assumer les coûts, en tout ou en bonne partie, au nom de son actionnaire unique, le gouvernement du Québec.La décision de la ministre des Ressources naturelles de revoir la stratégie énergétique du Québec 2006-2015 s'impose d'autant plus en pareilles circonstances. Les orientations à adopter, sur l'énergie éolienne comme sur toutes les autres filières énergétiques, devront faire l'objet d'un consensus de tous ceux concernés par la question de l'énergie... et aussi du développement économique du Québec.

La Presse, 24 janvier 2013
Hélène Baril


L'industrie éolienne craint pour sa survie
Les surplus d'électricité qui s'accumulent ne sont pas une raison d'abandonner à leur sort les 4000 employés qui vivent de cette filière au Québec, estime l'industrie, qui réclame le lancement d'un autre appel d'offres d'Hydro-Québec pour 700 mégawatts d'énergie éolienne supplémentaires.

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Le Soleil, 24 janvier 2013
Pierre Asselin


Le prix du vent
(Québec) Pour comprendre le débat entourant les surplus d'énergie dont dispose Hydro-Québec, il y a une donnée révélatrice que contient le dernier rapport annuel - celui de 2011 - de la société d'État.

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Approvisionnement en énergie : le poids des décisions du passé

Les quotidiens soulignent les conséquences des choix en approvisionnement d'électricité faits au Québec il y a quelques années, dans une toute autre conjoncture. Rappelons que ces choix cherchaient aussi à répondre à d'autres enjeux, dont le développement économique des régions par l'entremise de l'éolien ou de la cogénération. Bien qu'elle s'explique en partie lorsque l'on prend ce recul, la stratégie d'approvisionnement d'Hydro-Québec Distribution n'en représente pas moins la part du lion des augmentations qu'elle demandera au cours des prochaines années, sur lesquelles la Régie de l'énergie devra statuer.

L'impact préoccupant des choix d'approvisionnement passés et actuels souligne la nécessité de revoir la stratégie énergétique du Québec. L'AQCIE a demandé à plusieurs reprises au gouvernement de se livrer à cet exercice, afin de favoriser, par une stratégie mieux adaptée, la compétitivité des industriels du Québec sur l'échiquier mondial. La nouvelle ministre des Ressources naturelles a annoncé clairement son intention d'amorcer rapidement cette consultation, et nous l'en félicitons.

Le Devoir, 16 janvier 2013
Marco Bélair-Cirino


Hydro-Québec - De l’électricité achetée en pure perte
La société d’État s’est faite complice du PLQ en multipliant les contrats d’approvisionnement auprès du secteur privé, accuse J.-F. Blain

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Le Soleil, 15 janvier 2013
Pierre Couture


Les surplus d'Hydro-Québec vont coûter une fortune
Québec) Les importants surplus d'électricité accumulés par Hydro-Québec vont coûter une véritable fortune aux Québécois. On parle d'une facture qui pourrait atteindre 4,5 milliards de dollars d'ici à 2020.

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L'approche client en héritage

C'est à regret que nous apprenions vendredi la démission d'Isabelle Courville qui, en deux ans à la tête d'Hydro-Québec Distribution, avait réussi à replacer la relation client au coeur des préoccupations du Distributeur. Son départ survient à un moment où plusieurs éléments structurants pour l'avenir de l'énergie au Québec sont en discussion au gouvernement, à la Régie de l'énergie et chez Hydro-Québec. Nous espérons que son successeur saura maintenir l'accent accordé aux clients, tout en contribuant au maintien et à l'amélioration de la compétitivité des consommateurs industriels d'électricité. L'AQCIE tient à remercier Mme Courville et à lui souhaiter la meilleure des réussites dans ses prochaines attributions.

La Presse, 11 janvier 2013
Hélène Baril


La numéro 2 d'Hydro-Québec démissionne
Après avoir passé six ans chez Hydro-Québec, dont les deux dernières comme bras droit du président-directeur général, Isabelle Courville quitte ses fonctions pour des raisons encore indéterminées.

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