Nouvelles commentées de 2015
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Les nouvelles éoliennes seront supportées par Hydro Québec
Leur exclusion des tarifs d’électricité est une victoire pour l’AQCIE. Hydro-Québec Production assumerait les coûts des futurs parcs éoliens, exonérant ainsi les clients d’Hydro-Québec Distribution de cette énergie inutile qui représentait la part du lion des dernières augmentations tarifaires. L’AQCIE s’est opposée devant la Régie, et dans ses représentations au gouvernement, à la mise en œuvre de tout approvisionnement additionnel en électricité en l’absence de besoins réels à combler.
Dans un contexte de révision à la baisse des prévisions de consommation industrielle d’électricité par Hydro Québec, que vient exacerber l’abandon de projets d’investissements tels que ceux d’IFFCO Canada (2 G$) et de FerroAtlantica (382 M$), il est clair que les tarifs industriels d’électricité ne parviennent plus à maintenir et à créer investissements et emplois au Québec. Les industries actives au Québec, et celles qui pourraient s’y installer, ont besoin d’une bouffée d’air frais. C’est pourquoi, non seulement les nouveaux parcs éoliens doivent être exclus des tarifs mais, comme cela se fait dans d’autres juridictions, les consommateurs industriels doivent aussi être tenus indemnes du coût de toute énergie alternative dont le coût de production excède les coûts marginaux d’approvisionnement.

Nouvelles TVA, le 17 décembre 2015
Michel Morin
Parcs éoliens
La facture ne sera plus refilée aux clients
Dans le cadre de la nouvelle politique énergétique 2016-2025, qui sera dévoilée au début de l’an prochain, notre Bureau d’enquête a appris que gouvernement Couillard annoncera que désormais les consommateurs n’auront à payer pour les nouveaux parcs éoliens qui seront annoncés éventuellement.
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Une relation qui se fissure
Dans les années 1970 et 1980, il s’est établi une relation directe entre l’industrialisation du Québec et la disponibilité d’électricité en quantité et à prix compétitif. Or depuis plus de dix ans, cette relation se fissure en raison de la perte de compétitivité des tarifs industriels d’électricité. Le gouvernement lui-même s’en est dit préoccupé par voie de décret. Le manque de stabilité dans la progression des tarifs, en raison des interventions répétées du gouvernement ayant une incidence sur la fixation de ces derniers, nuit également à l’investissement.
Il en résulte que depuis plus de dix ans, et malgré l’offre ces dernières années de tarifs spéciaux de développement, aucune implantation industrielle d’envergure n’est survenue au Québec. Il s’agit d’une situation tragique,et pas seulement en raison des immenses surplus d’électricité. Car la diminution de la consommation industrielle d’électricité se traduit aussi en création insuffisante, et même en pertes, d’emplois et de retombées économiques, particulièrement en région.
Hydro-Québec revoit sa demande à la baisse
Devant la Régie de l’énergie, le 4 décembre, Hydro-Québec a revu à la baisse sa demande tarifaire, qui devient de 1,7 %, malgré l’impact de la décision de la Régie à l’égard du passage aux normes comptables US GAAP. Cette baisse reflète la révision des prévisions de revenus et de dépenses de la société d’État depuis le dépôt de sa requête initiale. L’augmentation demandée à l’égard du Tarif industriel de grande puissance (L) serait ainsi d’environ 1 %. |

TVA Nouvelles, le 3 décembre 2015
Michel Morin
Pour la grande industrie
Hydro-Québec révise à la baisse ses prévisions de croissance
Hydro-Québec vient de réviser à la baisse, pour les dix prochaines années, ses prévisions de croissance de la demande d’électricité pour la grande industrie, ce qui laisse croire que le secteur industriel de l’économie du Québec s'affaiblit.
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Une surprise en attire une autre
Alors que L’AQCIE et l’ensemble des intervenants devant la Régie de l’énergie endossaient la proposition d’Hydro-Québec relative à l’utilisation des normes comptables US GAAP à compter du 1er janvier 2015, la Régie a surpris tout le monde en refusant cette demande parce qu’elle est de nature rétroactive. Une application de ces nouvelles normes comptables à compter du mois de juillet plutôt que du 1er janvier 2015 a une incidence à la hausse d’environ 75 M$ sur la demande tarifaire, correspondant à environ 0,6 % d’augmentation additionnelle à la hausse de tarifs que demande Hydro-Québec.
Les intervenants devant la Régie, qui s’expliquent toujours mal la décision de cette dernière, ont appris qu’une nouvelle surprise les attendaient. En effet, Hydro-Québec annonçait le 28 novembre, par voie de communiqué, qu’elle « maintient l'engagement de limiter la demande tarifaire de l'ordre de l'inflation pour l'année 2016-2017 ». Si tel est le cas, la question demeure : comment la société d’État comblera-t-elle ce trou de 75 M$… et pourquoi cette stratégie ne faisait pas partie de la demande initiale !

La Presse+, le 2 décembre 2015
Hélène Baril
Hydro-Québec refait ses calculs
Hydro-Québec a demandé à la Régie de l’énergie du temps supplémentaire pour recalculer la hausse tarifaire qu’elle veut appliquer à compter du 1er avril 2016.
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La Presse+, le 28 novembre 2015
Hélène Baril
La hausse des tarifs sera plus forte que prévu en 2016
Une hausse des tarifs d’électricité de 2,9 %, plutôt que celle de 1,9 % demandée par Hydro-Québec, attend les ménages québécois à compter du 1er avril.
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Hydro-Québec, le 28 novembre 2015
Tarifs d'électricité 2016-2017 : l'engagement d'Hydro-Québec demeure une hausse de l'ordre de l’inflation
Hydro-Québec réitère son engagement à limiter sa demande de hausse tarifaire de l'ordre de l'inflation pour l'année 2016-2017.
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Les grands industriels interfinancent toujours les petits consommateurs
Qu’ils paient leur consommation à hauteur de 81 % ou de 85,6 %, comme le souligne le reportage de Michel Morin, les clients résidentiels ne défraient toujours pas entièrement le coût du service qu’ils reçoivent. Alors que les tarifs résidentiels demeurent parmi les plus bas d’Amérique du Nord, la question de l’interfinancement se pose de façon plus pertinente que jamais puisque les tarifs industriels d’Hydro-Québec, eux, ne sont pas parmi les plus bas. Dans un décret à l’intention de la Régie de l’énergie, le gouvernement s’est même dit inquiet de l’érosion de la compétitivité des tarifs industriels. La consommation en électricité des grands industriels chute constamment depuis une décennie et, selon les prévisions d’Hydro-Québec, c’est la seule catégorie de clients dont la consommation diminuera encore au cours de la prochaine décennie (voir tableau).
Selon L’état d’avancement 2015 du plan d’approvisionnement 2014-2023 d'Hydro-Québec Distribution (p.9) : « Sur la période 2016-2023, l’écart cumulatif entre les besoins annuels en énergie et ceux prévus à l’État d’avancement 2014 est de -34,5 TWh », la presque totalité de ces pertes se retrouvant chez les grands industriels.Cette diminution représente autant d’investissements et d’accroissements de capacité non réalisés, d’absence de nouvelles implantations industrielles d’envergure. De richesse créée, d’emplois soutenus et créés également. Pour redonner du tonus à une partie essentielle de sa structure industrielle, les tarifs industriels du Québec ont plus que jamais besoin de compétitivité et de flexibilité. Devant ce constat, l’interfinancement en faveur du secteur résidentiel ne peut plus se justifier.
Comme le souligne la porte-parole d’Hydro-Québec dans le reportage, l’interfinancement se fait même dans d’autres juridictions en faveur des industriels en raison des retombées économiques qu’ils créent. Le Québec en est là.

TVA Nouvelles,
le 10 novembre 2015
Michel Morin
Hydro-Québec
Une facture qui s’alourdit
Contrairement à ce qui prévalait il y a quelques années, les industries et les commerces contribuent de moins en moins à réduire la facture des tarifs d’électricité des 4 millions de consommateurs résidentiels québécois.
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Un changement de culture qui s’impose…
pas seulement chez Hydro-Québec
Comme le souligne Luc Boulanger, directeur exécutif de l’AQCIE, dans l’article d’Hélène Baril, un changement s’impose dans la relation d’Hydro-Québec avec ses clients car le courant ne passe tout simplement plus. La transparence que vise le nouveau PDG exige son corollaire du côté du gouvernement, car on ne peut du même souffle déplorer les fortes hausses tarifaires et y contribuer en effectuant des appels d’offres d’énergie éolienne non requise, surtout lorsque l’essentiel des dernières hausses est justement attribuable à cette filière.
La transparence dans l’établissement des tarifs passe aussi par le rétablissement des pleins pouvoirs de la Régie de l’énergie, devant laquelle Hydro-Québec devra jouer franc-jeu afin d’éviter les trop-perçus et les pratiques contraires à son devoir de fiduciaire dans ses transactions entre filiales.
Quant à l’exportation, il faut souligner que les heures de vente aux meilleurs prix sont déjà occupées à capacité par Hydro-Québec. Les ventes additionnelles se feront à faible prix, ou en construisant de nouvelles interconnexions, dont les coûts viendront miner les profits à l’exportation. La voie la plus certaine pour créer de la richesse et des emplois au Québec, et dans ses régions, demeure la stimulation des activités des industriels actifs au Québec, par des tarifs concurrentiels et une véritable volonté de coopération avec eux.
Espérons que c’est en ce sens que se produira le changement de culture évoqué par Éric Martel. Soulignons qu’il est rassurant de voir à la tête du monopole d’État une personne ayant fait ses preuves dans l’entreprise privée, une personne ayant vécu et relevé les défis de la compétitivité. Ce changement s’annonce particulièrement intéressant pour les industriels actifs au Québec et c’est pourquoi l’AQCIE lui souhaite le meilleur des succès.

LaPresse+, le 4 juin 2015
Hélène Baril
Hydro-Québec
Applaudissements et grandes attentes
L’arrivée d’un ancien dirigeant de Bombardier à la tête d’Hydro-Québec est accueillie favorablement, et les engagements d’Éric Martel vers plus de transparence et une amélioration du service sont comme de la musique aux oreilles de la clientèle de la société d’État.
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Des profits records, ça s'explique
Lors de la vague de froid de janvier à mars 2014, Hydro-Québec Production a vendu de l’électricité à 28,43¢/kWh aux Québécois, soit près de 15 fois le prix coûtant de production de 2,01¢/kWh. Ces ventes d’à peine 0,14 TWh ont ainsi rapporté près de 38 M$ de profits, une marge bénéficiaire de 93 % !
Dans ces circonstances de pénurie, Hydro-Québec Production a été de loin la plus vorace avec la population québécoise. Son prix moyen de l’électricité vendue en pointe a été souvent plus du double des fournisseurs privés, qui n’hésitent pourtant pas à exiger des prix au sommet du marché. (Selon les documents de la Régie de l’énergie : Ontario Power Generation : 12,9 ¢/kWh; Cargill Energy : 13,6 ¢/kWh; Transalta Energy : 15,2 ¢/kWh; Énergie Brookfield : 18,3 ¢/kWh; New Brunswick Power Generation : 19,1 ¢/kWh). Et, quoiqu’en dise Hydro-Québec, le fait que les bénéfices d’Hydro-Québec-Production soient remis au gouvernement ne justifie pas la vente aux Québecois d’électricité à un prix totalement hors du marché.
Toujours selon les documents de la Régie de l’énergie, Hydro-Québec-Production a vendu en 2012 et 2013 son électricité en pointe à un prix de 3,1 ¢/kWh et de 7,0 ¢/kWh, respectivement, un prix qui était alors tout à fait concurrentiel avec celui des autres fournisseurs de pointe.
Sans avoir les prix de vente comparatifs de la Régie de l’énergie pour 2015, on peut en déduire que la recette de 2014 a été reprise par Hydro-Québec, équilibre budgétaire du Québec oblige. Tel que cité dans l’article d’Hélène Baril, de janvier à mars 2015, les ventes au Québec ont augmenté de 273 M$ alors que les revenus de l’exportation diminuaient de 16 M$.
Il n’y a donc pas de miracle, lorsque Hydro-Québec fait des profits records, c’est que les Québécois paient des prix records. Et l’effritement de la compétitivité des tarifs industriels d’électricité se poursuit lui aussi, avec les conséquences néfastes pour l’économie que l’on sait.

TVA Nouvelles, le 21 mai 2015
Michel Morin
Record de froid de l'hiver 2014:
Hydro-Québec a vendu son électricité deux fois plus cher
Au cours des trois premiers mois de 2014, alors que des records de froid étaient battus, Hydro-Québec Production a vendu son électricité aux heures de pointe aux Québecois à un prix sans précédent de 28 ¢/kWh
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Hydro-Québec, 22 mai 2015
Communiqué
Les clients d’Hydro-Québec ont payé 7,06 cents le kilowattheure à l’hiver 2014
Pour la cinquième fois en 2015, Hydro-Québec est dans l’obligation de rectifier les informations véhiculées dans un reportage de Michel Morin à TVA, reprises dans des articles du Journal de Montréal et du Journal de Québec sous le titre « L’électricité vendue à un prix record ».
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La Presse+, le 23 mai 2015
Hélène Baril
Encore des profits records pour Hydro-Québec
Rares sont les entreprises qui minimisent leur performance financière, mais Hydro-Québec est de celles-là. La société d’État a fait part hier d’un profit de 1,78 milliard pour les mois de janvier, février et mars 2015, résultat qu’elle a qualifié de stable comparativement à l’an dernier.
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Régie de l’énergie
Suivi sommaire des activités d’achat de de vente du distributeur :
2014 (page 3) : En savoir plus
2013 (page 2) : En savoir plus
2012 (page 2) : En savoir plus

La fin ne justifie pas tous les moyens
L’AQCIE appuie le gouvernement dans son atteinte de l’équilibre budgétaire et dans l’assainissement des finances publiques. Il y a cependant la manière. Si le gouvernement se trouve justifié de saisir les trop-perçus d’Hydro-Québec à cette fin, soit. Mais il importe que la gestion d’Hydro-Québec, les frais qu’elle charge et les évaluations des revenus et dépenses qu’elle présente à la Régie de l’énergie soient évalués en toute honnêteté et au meilleur de ses connaissances. Une fois cela fait, il devient ensuite essentiel que le mécanisme de partage des écarts de rendement déterminé par la Régie s’applique le plus rapidement possible, à savoir, dès l’atteinte de l’équilibre budgétaire du gouvernement.
L’urgence de la situation économique du Québec ne saurait justifier des pratiques commerciales douteuses.

TVA Nouvelles, le 13 mai 2015
Michel Morin
Hydro-Québec
Des trop-perçus détournés par le gouvernement ?
Les trop-perçus d'Hydro-Québec et les frais de relève qui sont encore chargés malgré l'installation des compteurs intelligents ont encore fait réagir l'opposition à Québec
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Les trop-perçus - futurs - d’Hydro-Québec pourront être redistribués aux clients
Pressé par la Coalition Avenir Québec voulant qu’Hydro-Québec rende intégralement les trop-perçus des sept dernières années à ses clients, le ministre Arcand a rappelé que la saisie des trop-perçus par le gouvernement, en 2015, était une mesure provisoire et qu’avec l’atteinte de l’équilibre budgétaire, les trop-perçus pourront ensuite être redistribués selon la méthode établie par la Régie de l’énergie. Il faudrait en conclure que les clients d’Hydro-Québec peuvent faire leur deuil des trop-perçus actuels et antérieurs, dépassant 1,4 milliard $.

TVA Nouvelles, le 12 mai 2015
Michel Morin
1,4 milliard $ dans les coffres d’Hydro-Québec
Des trop-perçus remboursés ?
À la suite du reportage de notre Bureau d'enquête sur les trop-perçus de 1,4 milliard de dollars qu'Hydro-Québec n'a pas retourné à ses clients, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Arcand s'est engagé à ce que ces sommes servent éventuellement à réduire la facture des abonnés, malgré le projet de loi 28 qui autorise le gouvernement à utiliser lui-même ce montant.
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La ligne Chamouchouane - Bout-de-l’île déjà payée ?
En sept ans, les trop-perçus d’Hydro-Québec atteignent maintenant les 1,4 milliard $, soit l’équivalent de la nouvelle ligne de transport projetée… que nous devrons évidemment payer !
Cette comparaison du journaliste Michel Morin entre les rendements réalisés par Hydro-Québec, en surplus de la juste rémunération déterminée par la Régie de l’énergie, et l’un des plus grands investissements des prochaines années illustre l’énormité de la chose. Une énormité que la Régie de l’énergie venait justement de juguler, en établissant un mécanisme de partage des écarts de rendement… mais qui ne servira à rien avant le retour à l’équilibre budgétaire du Québec, puisque le gouvernement a maintenant décidé de saisir ces trop-perçus par le Projet de loi 28. L’AQCIE souligne dans cette nouvelle qu’il est extrêmement inquiétant de voir le gouvernement intervenir dans l’établissement des tarifs au Québec.
L’Union des consommateurs estime que, pour être équitable, Hydro-Québec devrait accorder une diminution tarifaire de l’ordre de 12 % à ses clients afin de compenser ces trop-perçus. Ce qui aurait pu corriger un peu l’effritement de la compétitivité des tarifs industriels québécois.

TVA Nouvelles, le 10 mai 2015
Michel Morin
Exclusif - De l’argent qui dort dans les coffres d’HQ
Des trop-perçus jamais retournés aux clients
Alors que les clients d'Hydro-Québec n'ont jamais éprouvé autant de difficultés à payer leurs comptes d'électricité, la société d'État vient de déclarer 160 millions de dollars de trop-perçus qui ne seront jamais retournés à ses 3,8 millions de clients.
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La fin d’une longue période d’inactivité
On apprenait récemment qu’Hydro-Québec entendait finalement utiliser la centrale au gaz naturel de Trans-Canada à Bécancour, de concert avec l’alimentation de cette centrale en gaz naturel liquéfié par Gaz Métropolitain. On ne peut que se réjouir de voir cet actif longtemps inutilisé contribuer à la gestion d'une demande de pointe hivernale toujours plus importante des ménages québécois.

La Presse, le 8 mai 2015
Julien Arsenault, La Presse Canadienne
La centrale thermique de Bécancour pourrait reprendre du service
Au neutre en raison des importants surplus énergétiques d'Hydro-Québec, la centrale thermique de TransCanada située à Bécancour reprendra du service si le besoin s'en fait sentir lors des périodes de pointe hivernales.
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L’AQCIE fait le point sur la ligne Chamouchouane - Bout-de-l’Île
Dans le cadre de l’émission À la une du canal Argent du 24 avril, l’AQCIE a été invitée à commenter le projet de nouvelle ligne de transport d’électricité qui fait l’actualité. Nous avons ainsi pu clarifier les grands enjeux, sur les plans fonctionnel et tarifaire, pour les industriels comme pour l’ensemble des clients d’Hydro-Québec.

À la une, Canal Argent, le 24 avril 2015
Lynn St-Laurent
Ligne de transport Chamouchouane - bout-de-l’île
Mise en ligne le 27 Avril 2015 à 14:56
Québec a annoncé le lancement de la construction d’une nouvelle ligne électrique entre le Lac-Saint-Jean et Montréal. Lynn St-Laurent en parle avec Sylvain Gaudreault, porte-parole du Parti Québécois en matière de développement durable, et Luc Boulanger, directeur exécutif, Association québécoise des consommateurs industriels d’électricité.
En savoir plus (Plage horaire 8 min. 50 s. - 17 min. 45 s.)

Gare à la hausse de l’énergie patrimoniale !
On retrouvait hier et aujourd’hui dans les médias certains commentaires « à chaud » sur le rapport Godbout, qu’il faut se garder de voir comme un projet de loi sur le point d’être approuvé.
Sans commenter le bien-fondé de ces recommandations, qui de l’avis des commentateurs reflètent une vision assez vaste, il est naturel pour l’AQCIE de soulever l’augmentation qui y est proposée de 0,8 cent du kWh d’énergie patrimoniale.
Pour les industriels, il s’agirait là d’un véritable choc tarifaire, incompatible avec l’inquiétude manifestée par le gouvernement à l’égard de l’effritement de la compétitivité des tarifs industriels. Des consultations précèderont assurément toute avancée en ce sens et il est déjà assuré que l’AQCIE y sera présente et porteuse de recommandations bien précises, assurant notamment le maintien de l’exonération du tarif L et des mesures permettant aux industriels assujettis aux autres tarifs de maintenir leur compétitivité.
Il est intéressant de noter que, déjà dans le rapport, une note accompagne cette proposition de hausse de l’électricité patrimoniale en soulignant que le tarif de grande puissance (L) est actuellement exempté des augmentations de l’électricité patrimoniale et que cette exemption pourrait être maintenue. Cela entraînerait cependant une hausse un peu plus importante chez les autres clients d’Hydro-Québec. Et il est essentiel de ne pas oublier les industriels actifs au Québec qui sont assujettis à d’autres tarifs que le L !
À l’évidence, un dossier à suivre.

La Presse, le 19 mars 2015
Denis Lessard
Fiscalité: le rapport Godbout préconise une réforme en profondeur
(QUÉBEC) Une hausse de 1 % de la TVQ, des majorations de taxes sur le tabac, les assurances et même le livre: le rapport de la commission Godbout sur la fiscalité préconise une réforme en profondeur de la fiscalité au Québec. Des baisses importantes d'impôts rendraient l'opération à coût nul pour le gouvernement, mais laisseraient 600 millions de dollars de plus dans les poches des contribuables.
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Consultez le rapport de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise
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Les tarifs d’électricité ne soutiennent plus le développement industriel du Québec
En dix ans, aucune nouvelle installation industrielle d’envergure n’a vu le jour au Québec, et la consommation des industriels est passée de 41,7 % de l’électricité distribuée par Hydro-Québec à 31,5 %, une chute de près du quart. La dégringolade se poursuit en 2014-2015, selon les prévisions d’Hydro-Québec. Aucune entreprise ne s’est prévalue à ce jour du programme de rabais tarifaire proposé depuis deux ans, car il ne représente qu’une pause trop brève dans un tarif industriel qui a perdu son pouvoir d’attraction.
Les interventions répétées du gouvernement ayant une incidence sur les tarifs compromettent aussi la prévisibilité de leur progression, un facteur essentiel dans l’investissement à long terme des industriels. Et pourtant, on continue de commander de l’électricité éolienne qui ne répond à aucun besoin d’approvisionnement et qui occupe, depuis déjà trois ans, la part du lion des augmentations tarifaires.
Cette situation ne soutient plus la croissance de la structure industrielle du Québec… et n’assure pas même son maintien. L’AQCIE le soulignera de nouveau dans les consultations entourant la préparation du prochain budget, il faut espérer que les décideurs en prennent acte.

Un dossier de La Presse+, le 12 mars 2015
ÉLECTRICITÉ :
La demande industrielle continue de baisser
Les investissements que Québec cherche à attirer par tous les moyens se font toujours rares. À preuve, la demande industrielle d’électricité ne cesse de diminuer, et aucune entreprise n’a réclamé le congé fiscal pour grands projets d’investissement (C2i) depuis sa création, il y a plus de deux ans.
Hélène Baril
Nouveau recul en 2015
Malgré un congé fiscal pour les investissements et le rabais de 20 % sur les tarifs d’électricité offerts par le gouvernement Couillard, la production industrielle décline et elle continuera de décliner en 2015, prévoit Hydro-Québec.
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Tommy Chouinard
Les grands projets d’investissement se font attendre
QUÉBEC — Aucune entreprise n’a bénéficié du congé fiscal pour grands projets d’investissement (C2i) depuis sa création il y a plus de deux ans.
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La Presse+, le 11 mars 2015
Jean-Philippe Décarie
Sociétés et diktats d'État
Cela fait des années que l’on rappelle – quand on ne le reproche tout simplement pas – aux ménages et contribuables québécois combien ils sont choyés d’être les consommateurs qui, de partout en Amérique du Nord, paient le moins cher pour profiter des bienfaits de l’électricité.
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La Régie réduit de 1 % les hausses de tarifs demandées
En conséquence, le tarif L augmentera de 2,5 % au 1er avril 2015, tandis que
les hausses respectives pour le tarif M et le tarif résidentiel seront de
2,7 % et de 2,9 %. Les coûts d’approvisionnement de l’hiver dernier, d’abord
estimés à 380 M$, seront étalés sur une période de 5 ans, la Régie
reconnaissant l’importance du principe de stabilité tarifaire mis de l’avant
par l’AQCIE.
À la suite de la preuve d’expert, également mise de l’avant par l’AQCIE, la
rémunération des comptes de frais reportés fait aussi l’objet d’une
décision, dont la portée se poursuivra dans les années à venir. La Régie
retient le taux des obligations d’Hydro-Québec (2,23 % - 3 ans ; 2,73 % – 5
ans) comme rémunération de ces comptes, plutôt que le coût moyen pondéré du
capital de 7,08 %. Cette mesure entraîne une baisse du coût de financement
de 36 M$ pour la période 2015-2020, pour les seuls coûts d’approvisionnement
de l’hiver 2014.

La Presse+, le 10 mars 2015
Hélène Baril
HYDRO-QUÉBEC :Une hausse de 2,9 %... et d'autres à venir
Hydro-Québec pourra augmenter ses tarifs de 2,9 % à compter du 1er avril
prochain et obtient le feu vert de la Régie de l’énergie pour répartir sur
les cinq prochaines années les coûts élevés des achats d’électricité de
l’hiver extrêmement froid de l’an dernier.
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Téléjournal Radio-Canada/Presse canadienne, le 9 mars 2015
Vincent Maisonneuve
Hydro-Québec hausse ses tarifs en dépit de recettes records
Le compteur continue de tourner pour les clients résidentiels
d'Hydro-Québec, qui verront leur compte d'électricité augmenter de 2,9 % à
compter du 1er avril prochain. La Régie de l'énergie a autorisé la société
d'État à procéder à cette hausse de tarifs, alors qu'Hydro-Québec souhaitait
augmenter ses tarifs résidentiels de 3,9 %.
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Canal Argent, le 9 mars 2015
Michel Morin
Les tarifs d'Hydro-Québec montent de 2,9% en avril
La Régie de l’énergie a annoncé lundi qu’elle autorise une hausse moyenne
des tarifs d’Hydro-Québec de 2,9 % et de 2,5 % pour le tarif des grandes
industries (tarif L) dès le 1er avril.
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TVA Nouvelles, le 6 mars 2015
Michel Morin
Hydro augmente de 2,9 % les tarifs
Les tarifs d'électricité pour le secteur résidentiel augmenteront de 2,9%
dès le 1er avril, révèle notre Bureau d'enquête.
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Une consultation inutile pour parler… d’efficacité !
La première de trois consultations sur la nouvelle politique énergétique 2016-2025 s’est déroulée vendredi dernier. Elle portait sur l’efficacité et l’innovation énergétiques, les deux prochaines traiteront, respectivement, des énergies renouvelables et des hydrocarbures. Plusieurs y ont vu un exercice fastidieux dont les motivations politiques ne trompent pas.
En matinée, Huit experts ont exposé leurs vues et échangé en table ronde. Une cinquantaine de participants, choisis parmi les organismes et intervenants intéressés, ont ensuite exprimé leurs vues en après-midi. Un consensus s’est vite dégagé parmi ces participants qui soutiennent d’emblée les conclusions de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec (CEÉ) et se questionnent sur l’utilité de la présente consultation. Ils ont aussi déploré que l’électricité ait monopolisé les discussions, alors que le secteur du transport est celui qui a le plus d’impact sur les gaz à effet de serre.
Déjà connus, les ratés des interventions en efficacité énergétiques n’ont été que répétés : incapacité d'établir une cible claire en efficacité énergétique; discontinuité des interventions du gouvernement, en raison d’impératifs politiques; défaut d’une véritable transparence et d’une reddition de comptes par un acteur responsable, voire une seule agence; absence de financement adéquat; signal de prix insuffisant; déficiences du cadre règlementaire et manque d'une vision sociétale.
Les deux coprésidents de la CEÉ participaient aux discussions et Roger Lanoue a insisté sur les importants surplus énergétiques d’Hydro-Québec, qui doit exporter même à 1,5 ¢/kWh sur les marchés américains. Il est aussi d’avis que les mesures d’efficacité et de réduction des GES doivent viser en priorité le secteur du transport.

La Presse+, le lundi 16 février 2015
Hélène Baril
Une consultation bidon sur la politique énergétique ?
La consultation menée par le gouvernement de Philippe Couillard et qui doit conduire à une nouvelle stratégie énergétique à l’automne a commencé vendredi dernier à Montréal avec une table ronde d’experts. La démarche est critiquée de toutes parts, pour toutes sortes de raison, la principale étant que ça venait tout juste d’être fait.
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C'est pas trop tôt - ICI Radio-Canada Première, le 18 février 2015
Jean-Philippe Cipriani
Commentaires portant sur la consultation sur la politique énergétique, sur l'énergie éolienne, sur les pouvoirs retirés à la Régie de l'énergie par le Projet de loi 28 et sur la hausse marquée des tarifs d'électricité.
En savoir plus (de 41:00 à 46:08)

Les tarifs industriels du Québec : tout simplement pas dans la course
Même avec 20 % de réduction du tarif industriel de grande puissance (Tarif L) le tarif industriel de développement d’Hydro-Québec n’a aucun attrait devant ce que l’on peut trouver aux États-Unis, sans condition. Au retour du Forum de Davos, la première ministre Marois s’était dite enthousiasmée par la possibilité d’héberger au Québec des « fermes » de serveurs informatiques. Où sont-elles ces fermes ? Hélène Baril nous apprend aujourd’hui qu’on retrouve Bitcoin, Yahoo!, Microsoft et Intuit dans l’État de Washington, où ces entreprises bénéficient de tarifs aussi bas que 1,7 cent/kWh.
La situation peut-elle s’améliorer ? Pas avec le Projet de loi 28. La journaliste soulignait la semaine dernière que ces modifications enlevaient à la Régie de l’énergie son mordant (voir notre commentaire du 4 février) et Pierre Couture (ci-bas) se demande même si elle conserve sa raison d’être.
En saisissant, à l’avantage du gouvernement, les trop-perçus d’Hydro-Québec, malgré deux ans de représentations devant la Régie pour élaborer un mécanisme de partage avec les clients; en refusant à la Régie de considérer les surplus d’approvisionnement avant que le gouvernement ne puisse « commander » de l’énergie additionnelle à fort prix; en obligeant Hydro-Québec Distribution à acheter d’abord l’énergie la plus chère et en lui interdisant de vendre les surplus en compensation partielle, le Projet de loi 28 met la table à une hausse constante et désordonnée des tarifs industriels d’électricité.
Ces tarifs non concurrentiels nuisent non seulement à la venue de nouvelles entreprises, ils découragent même l’investissement dans des industries qui constituent toujours un pan essentiel de la structure industrielle québécoise. À l’égard de l’énergie, le Projet de loi 28 souffre d’un manque de vision déconcertant.

La Presse+, le 9 février 2015
Hélène Baril
L'ARGENT DE L'ÉNERGIE
Bitcoin : la chasse à l'électricité la moins chère
Transformer l’électricité en argent, c’est ce que font les mineurs de bitcoins, ces gens qui effectuent des calculs mathématiques pour le réseau bitcoin afin de confirmer des transactions et d’augmenter la sécurité de la monnaie électronique.
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Le Journal de Montréal, le 6 février 2015
Pierre Couture
La fin de la Régie de l’énergie?
La Régie de l’énergie a-t-elle encore sa raison d’être au Québec? Au cours des dernières années, ce tribunal réglementaire a tellement vu ses pouvoirs réduits que l’on se demande bien aujourd’hui à quoi il sert.
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Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
Avec les interventions en Commission des finances publiques de l’AQCIE, de l’Union des consommateurs, de la FTQ et de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, il devient évident que les mesures concernant la Régie de l’énergie contenues dans le Projet de loi 28 lèsent tout le monde, sauf le gouvernement. Pas étonnant alors que celui-ci se réfugie derrière le côté temporaire de certaines mesures pour tenter de faire avaler les mesures permanentes, et surtout l’usurpation de l’électricité patrimoniale à la faveur d’Hydro-Québec Production et de son actionnaire unique… le gouvernement.
Le premier ministre répète que les surplus sont une bonne nouvelle car on peut en profiter pour exporter et attirer de nouvelles entreprises. Or, l’exportation est saturée, se fait à faible prix depuis des années, et il n’y a eu aucune implantation industrielle d’importance depuis près de dix ans… alors qu’Hydro-Québec connaissait déjà des surplus.
En fait, pour équilibrer son budget à court terme, le gouvernement n’hésite pas à fragiliser la réglementation de l’énergie à long terme – au point où certains remettent en cause la pertinence d’une Régie de l’énergie dont on ne cesse de rogner les pouvoirs. Avec ce nouveau train de mesures qui nuisent à la compétitivité et à la prévisibilité des tarifs industriels d’électricité, le gouvernement risque d’obtenir tout le contraire de ce qu’il souhaite : la perte d’entreprises bien établies ici, sans l’arrivée de nouveaux investissements. Car, pour les industries électro-intensives qui constituent un pan essentiel de la structure industrielle québécoise, il est tout simplement impensable d’investir avec des tarifs industriels d’électricité non concurrentiels et imprévisibles. Et cela n’a rien de temporaire.

La Presse, le 4 février 2015
Patrice Bergeron – La Presse Canadienne
La FTQ craint de nouvelles hausses des tarifs d'électricité
D'autres hausses de tarifs d'électricité attendent les Québécois, craint la FTQ, qui a remis en cause, mardi, le rôle d'exportateur d'Hydro-Québec, pour exiger un retour à sa mission d'approvisionnement du Québec.
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La Presse, le 4 février 2015
Hélène Baril
La Régie de l'énergie perd de son mordant
Les efforts du gouvernement québécois pour éliminer son déficit sont en train d'enlever à la Régie de l'énergie les derniers pouvoirs qu'il lui reste en matière de fixation des tarifs d'électricité. L'organisme ainsi vidé de ses principales responsabilités est-il encore utile?
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La Presse+, le 4 février 2015
Julien Arsenault – La Presse Canadienne
DÉMISSIONS À HYDRO-QUÉBEC
Couillard réitère sa confiance envers Hydro
Les récentes démissions survenues à Hydro-Québec, dont celle de son grand patron, Thierry Vandal, ne cachent pas un manque de confiance du gouvernement envers la société d’État, affirme le premier ministre Philippe Couillard.
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Le bonheur des uns…
Tout sourire, le maire de Saint-Joachim annonce que sa mini-centrale rapportera plus d’un demi-million $ de redevances par année à sa municipalité. Mais l’argent ne tombe pas du ciel, pour cette centrale comme pour les cinq autres que le premier ministre Couillard s’est engagé à ressusciter. Ce sont les clients d’Hydro-Québec qui paieront des centaines de millions $ pour de l’électricité additionnelle dont personne n’a besoin. Il s’agit d’un très mauvais signal provenant d’un gouvernement qui cherche à relancer l’activité économique du Québec. Car ces coûts additionnels viennent miner la compétitivité des industries québécoises, qui se débattent avec des tarifs industriels déjà nettement trop élevés.
À tort, on considère au Québec l’électricité comme une manne pouvant servir à tout, sauf à faire vraiment rouler l’économie. Pareille gestion à courte vue pourrait nous coûter cher, en délocalisation de production et en fermeture d’usines, un mouvement qui s’est déjà amorcé.

TVA Nouvelles, le 22 janvier 2015
Michel Morin
Bureau d’enquête : Électricité plus coûteuse
Le gouvernement Couillard vient d'autoriser la construction d'une minicentrale hydraulique sur la Côte-de-Beaupré. Notre Bureau d'enquête a appris que malgré les surplus actuels, la facture d'électricité continuera à grimper.
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